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ALEXANDRE BORDEREAU

Александр бордеро

ALEXANDRE BORDEREAU

source: alexandrebordereau

My name is Alexandre Bordereau, and I can be found on the web with the pseudonym aRe-y0u-iN as an artist name.
I am 24, French and I am self taught, I have never taken any courses in photography or graphic design. But I have studied computer science at the University, just programming, not design.

I started taking photos 4 years ago on a whim, starting with my cell phone, then buying my first SLR leaving me more freedom to do the editing after the picture has been taken.

My main motivation is to see if I can recreate in terms of an image what I could think or imagine.Usually I focus on the originality of a photograph, that is why I rarely do a series on the same subject. I try to ensure that people have not a sense of deja vu.

In my project, Oh my head I highlighted the feelings that everyone can feel at one point in their life, while removing the head of the portrait. I try to show that it is possible to express a feeling without facial expressions. I use often sad feelings for my creations, but also humor. When I do a creation for this project my starting image which is in my head never ends as we see the screen, sometimes my idea is too complex to be carried out and I have not yet enough good techniques. I must still improve myself, I still have much to learn.

In terms of my other pictures I like to play with colors, framing, and depth of field. My main tools for creations are Photoshop CS4 and Photoshop Lightroom 3, I always use these 2 software packages. For my hotographic equipment, I use a Canon EOS 450D with a 18-55mm and a 50mm f1.8. Nothing really exceptional. For the future, I will continue my Oh my head project, I am full of ideas, there are a lot of feelings I have not explored yet. I will do my best to take more beautiful photographs. I hope one day I will do an exhibition.
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source: houhouhaha

« Je m’appelle Alexandre Bordereau, J’ai 23 ans, français et je suis autodidacte. Ma motivation principale en photographie et en graphisme est de voir si je suis capable de recréer en termes d’image ce que j’ai pu penser ou imaginer. Mon inspiration vient principalement des musiques que j’écoute, leur rythme et leur mélodie m’aide à trouver des idées, à m’imaginer des scènes, que je redessine ensuite sur papier pour garder l’idée quelque part. Ensuite il ne me reste plus qu’à prendre les photos et à les modifier grâce a Photoshop. En général je me concentre sur l’originalité d’une photo. J’essaye de faire en sorte que les gens n’est pas une impression de déjà vu. »
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source: lesphotographes

Alexandre Bordereau est un tout jeune photographe autodidacte. Très présent sur le web sous le pseudonyme aRe-y0u-In, nous avons profité d’un moment pour lui parler de son travail basé sur des concepts originaux et très personnels. Entre effacement de l’identité et affrontement de l’inconnu, les œuvres d’Alexandre Bordereau provoque chez le public un mélange d’amusement et de questionnement. Une photographie a pour objectif de nous montrer la réalité, tandis qu’une image peut avoir la faculté de nous montrer des pensées, des choses qui ne sont pas réelles. Et comme je réalise plus souvent des choses qui n’existent pas, ou que je modifie énormément la réalité, je préfère parler d’image. Du coup mon processus de création se rapproche plus de la peinture et du dessin car ce sont des images uniques. Tout d’abord, je note les idées qui me passent par la tète, je les décris en une simple phrase, puis je fais un croquis, histoire de conserver l’idée si jamais je n’ai pas envie de la réaliser de suite. Ensuite je prends les photos, ça me prend environ 5 à 10 minutes, et là vient la phase de retouche qui elle peut prendre de quelques minutes à quelques heures, voir quelques jours. Tout dépend de ma capacité à obtenir le résultat que je souhaite. Par exemple le temps moyen passé pour une image de la série « Oh my head » est de 8h. Si on compare le temps passé pour réfléchir à une image et le temps pour la réaliser, on peut dire que je me situe plus du côté du monteur, mais la mise en scène à tout de même une grande importance dans mon processus de création. En photographie, et même dans tout autre type d’art, le portrait et sûrement la technique qui est la plus répandue, du coup je me suis posé la question : pourquoi ne pas supprimer les visages, tout en remplaçant ses expressions, ce qu’il exprime, par autre chose ? Quelque chose qui pourrait représenter un sentiment, un état d’esprit, ou tout simplement rien d’autre qu’un simple remplacement de visage visant à faire sourire le spectateur. Mais la toute première raison pour laquelle j’ai supprimé un visage est que je voulais faire un portrait mais que l’on ne me reconnaisse pas, je ne voulais pas mettre ma tête sur internet, et ensuite je dois avouer que par manque de modèle, l’effacement du visage fût la meilleure des solutions.

La série doit encore évoluer, je pense que je peux pousser encore plus loin le concept. Le nuage est sensé représenter la solitude, la tristesse, au première abord ce n’est pas ce qui en ressort pour l’instant.