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chiharu shiota

تشيهارو شيوتا
千春盐田
צ’ילהארו יוטה
치하루 시오타
塩田千春
ТИХАРУ СИОТА

the key in the hand

chiharu shiota  the key in the hand

source: designboom

the installation seeks to explore the notion of memory, using tens of thousands of keys collected from people across the globe in its realization. ‘keys are familiar and very valuable things that protect important people and spaces in our lives. they also inspire us to open the door to unknown worlds’ shiota explains.

‘with these thoughts in mind, in this new installation I would like to use keys provided by the general public that are imbued with various recollections and memories that have accumulated over a long period of daily use. as I create the work in the space, the memories of everyone who provides me with their keys will overlap with my own memories for the first time. these overlapping memories will in turn combine with those of the people from all over the world who come to see the biennale, giving them a chance to communicate in a new way and better understand each other’s feelings.’
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source: imagobloglemondefr
Beaucoup de références à ses productions arachnéennes ont été écrites. Il n’est vraisemblablement pas nécessaire d’ajouter des lignes à ces commentaires métaphoriques sur l’artiste qui tisse sa toile en produisant ces œuvres faites d’objets prisonniers de réseaux serrés de fils colorés ou non, comparables en effet à la production de l’araignée et ses pièges. Mais peut-on s’en tenir à cette correspondance matérielle peut-être trop évidente avec la stratégie de l’araignée ?
Chiharu Shiota explique : « La création de fils est le reflet de mes propres sentiments. Un fil peut être remplacé par le sentiment. Si je tisse quelque chose et qu’il se révèle être laid, tordu ou noué, tels doivent avoir été mes sentiments lorsque je travaillais. ». Si bien que les enchevêtrements qui enserrent les objets participent d’une démarche plus complexe, faite de tensions, de sentiments, de sensations, de toutes ces relations invisibles dans lesquelles nous baignons.
Aussi, c’est l’installation majeure de la galerie « Dialogues » réalisée in situ pour cette seule exposition qui alimente davantage encore l’intérêt. Car avec ces valises amoncelées et elles aussi reliées à un ancrage mystérieux par des cordelettes rouges, nous ne sommes plus dans la métaphore arachnéenne mais dans une symbolique riche, chargée de nombre d’histoires et de références. Ces valises, presque en état d’apesanteur, nous renvoient, me semble-t-il, à toutes les aventures heureuses ou tragiques de ceux qui les ont portées, et avec elles les bonheurs, les chagrins, les peurs ou les passions personnelles.
Valise espoir de l’émigrant pour le nouveau monde, emportant dans son maigre bagage la mémoire de sa terre d’origine. Valise combat du résistant passant en zone libre les preuves compromettantes de son engagement. Valise passion du voyageur épris de découverte hors des itinéraires formatés du tourisme mondialisé. On devine, devant ces valises de toutes tailles, de toutes couleurs, de toutes matières, que chacune cache une histoire singulière, secrète que nous n’avons pas d’autre recours que d’imaginer. En outre l’installation ne se contente pas d’une scénographie statique. Quelque chose se passe : une valise vient de bouger, se signalant par son bruit et son oscillation. Elle entraine dans son balancement le tangage de quelques autres. Comme un sourd battement de cœur, l’ensemble bouge et se revendique comme être vivant. Si bien qu’une dramaturgie nait de cet agencement.
Bagages
Elle révèle combien nous sommes au-delà de l’objet pour pénétrer dans un espace mental. Si la valise renvoie au bagage, ce bagage peut être aussi celui que porte l’individu, signifiant le poids du passé, des habitudes psychiques, des souvenirs enfouis. S’agit-il d’un bagage fardeau trop lourd à porter ? Serait-il, au contraire, l’objet symbole d’un nouveau départ, faisant table rase d’un passé que l’on veut oublier ? Chaque valise reste pourtant reliée par un fil à quelque chose d’ indéfini, comme si, loin d’une liberté illusoire, elle témoignait de nos attaches ineffaçables à quelqu’un, quelque chose ou quelque part.
Chiharu Shiota nous laisse devant tous ces possibles dans l’ambiance étrange de ce voyage immobile soudain perturbé par la secousse d’une valise rétive nous interpellant sur sa rébellion fantomatique.
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source: designboom
chiharu shiota was born in osaka, japan in 1972 and belongs to a generation of young artists who have gained international attention in recent years for body-related art. her education at german art schools with marina abramovic from 1996 provides a key to her pictorial language that is unmistakably oriented around the artistic solutions of the performance and installation art of the 1970s. marina abramovic along with ana mendieta, janine antoni, louise bourgeois, carolee schneemann, and rebecca horn, are the forerunners of the performative installation art on which shiota’s pictorial language builds.
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source: arndtberlin

Chiharu Shiota is a Japanese performance and installation artist best known for creating room-filling, monumental yet delicate, poetic environments. Central to the artist’s work are the themes of remembrance and oblivion, dreaming and sleeping, traces of the past and childhood, and dealing with anxieties. Shiota finds diverse visual expressions for these subject matters, the most celebrated being impenetrable installations made of black thread which often enclose various household and everyday, personal objects: a burnt-out piano, a wedding dress, a lady’s mackintosh, sometimes even the sleeping artist herself.

Chiharu Shiota belongs to a generation of young artists who have gained international attention in recent years for body-related art. Her education at German art schools with Marina Abramovic from 1996 provides a key to her pictorial language that is unmistakably oriented around the artistic solutions of the performance and installation art of the 1970s. Marina Abramovic along with Ana Mendieta, Janine Antoni, Louise Bourgeois, Carolee Schneemann, and Rebecca Horn, are the forerunners of the performative installation art on which Shiota’s pictorial language builds.
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source: laberintosvsjardinesblogspot
La historia es cuando menos curiosa: cuando Chiharu Shiota tenía nueve años, se despertó una noche por el olor a madera quemada. Ella fue la que despertó a sus padres, y entonces observó como los bomberos apagaban la casa de al lado. De repente sus ojos se detuvieron ante un detalle: en la esquina de la habitación estaban los restos chamuscados de un ala. Inmediatamente Chiharu Shiota comenzó a tocar el piano con el fin de asegurarse de que el sonido aún, estaba allí. Temía que el humo hubiese velado su resonancia.
El silencio que sintió en ese momento ha llevado a la artista, 29 años después de la experiencia, a reflexionar sobre ello a través de sus dibujos, esculturas e instalaciones.
Desde hace ya unos años Shiota trabaja en Berlín y sus fibras de lana negras son hoy por hoy su sello artístico. En su taller, se amontonan cientos de objetos a la espera de ser hilados: zapatos viejos, libros, vasos de laboratorio. Se los encuentra en los mercados de pulgas o en edificios abandonados cerca de su estudio, en las traseras de Prenzlauer Berg. Su trabajo ha sido mostrado en exposiciones y bienales de todo el mundo.
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source: animeblogru
В ряде своих инсталляций художница словно оплетает паутиной комнаты и находящиеся в ней предметы, протягивая черные нити от пола до потолка, от стены до стены и создавая вокруг столов и стульев импровизированные коконы. Эти нити – словно тысячи связей между реальным видимым миром вещей и нематериальной сферой. В других работах Чихару Шиота прикрепляет нити к обуви и соединяет их в одной точке. К примеру, на инсталляцию «Следы жизни» ушло 300 пар обуви и 13 тысяч метров красной шерсти.
Творчество Чихару Шиота характеризуют как находящееся между двух крайностей. С одной стороны, в инсталляциях она создает свой собственный мир, схематически изображенный как существующее в пространстве бытие, отделенное от внешней реальности. С другой стороны, эти инсталляции являются метафорическим изображением ночных кошмаров, постоянно преследующих художницу. «Сеть из шерстяных нитей окутывает ее во сне, словно паутина, в которой она безнадежно увязла и нервно барахтается, а нити Ариадны, которая вывела бы ее, – нет», – говорит о творчестве японки Питер Фишер (Peter Fisher).
Нити в работах японки – это не только связи между какими-то объектами. Художница указывает на то, что нечто подобное можно встретить в любых сферах нашей повседневной жизни: глобальная сеть Интернет, нервная система человека, взаимоотношения между людьми… Ей остается только наблюдать и воплощать это в своих инсталляциях.