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Emilie Faif

Emilie Faif

source: emiliefaif

Un énorme cœur, des paysages secrets, quelques prairies flottantes…
L’univers d’Emilie Faïf a quelque chose de naturel et d’incongru. Car l’évidence, ici, est celle des rêves et les rêves épousent les couleurs et les contours de la réalité. Ils en dessinent une sorte de double où la lumière ne fait pas d’ombres, où le lourd devient léger, où les vœux ne retombent jamais. Et puis il y a le corps, ce continent dont on aimerait être familier et qui n’est peut être qu’un souffle, tendre et un peu monstrueux. Corps, Rêve, tout est là: le corps dans les rêves, les rêves dans la peau, le tissus entre les deux. Emilie Faïf sculpte le tissu mais à l’envers: car c’est dessous, derrière, au verso, quelque part à l’intérieur, que ça se joue.

Emilie Faïf est scénographe plasticienne. Née en 1976, elle est diplômée des Arts Appliqués Olivier de Serres et des Arts Décoratifs de Paris. Elle expérimente l’espace dans des domaines d’intervention divers mêlant le dynamisme des villes à celui de la mode, du textile et de l’Art. Parmi ses créations, on compte des installations et scénographies pour l’Atelier des Enfants du Centre Pompidou, le Ministère de la Culture, Hermès, l’OPHLM du 93… Les oeuvres présentées ici ont pour la plupart fait l’objet d’expositions dans les vitrines de la créatrice de mode Isabel Marant, avec qui un dialogue s’est instauré depuis 2003. Des œuvres à l’attention du passant, juste mises à distance derrière une vitre, suspendues entre réel et irréel.
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source: et-alorsorg

Née en 1976, vit et travaille à Saint-Ouen

Elle expérimente l’espace dans des domaines d’intervention divers mêlant le dynamisme des villes à celui de la mode, du textile et de l’art.
L’univers d’Émilie Faïf a quelque chose de naturel et d’incongru qui ne laisse pas indiffèrent, des œuvres à l’attention du passant, juste mises à distance derrière une vitre, suspendues entre réel et irréel.

L’évidence, ici, est celle des rêves et les rêves épousent les couleurs et les contours de la réalité. Ils en dessinent une sorte de double ou la lumière ne fait pas d’ombres, ou le lourd devient léger, ou les vœux ne retombent jamais.
Et puis il y a le corps, ce continent dont on aimerait être familier et qui n’est peut-être qu’un souffle, tendre et un peu monstrueux. Corps, Rêve, tout est là : le corps dans les rêves, les rêves dans la peau, le tissu entre les deux.
Elle sculpte le tissu mais à l’envers : car c’est dessous, derrière, au verso, quelque part à l’intérieur, ça se joue.

Si une émotion se situait entre la fin de l’ère de la réalité et Le château dans le ciel (Hayao Miyazaki), alors le travail d’Émilie Faïf, aussi écorchant qu’un rocher sertie de cadenas (Tatiana Trouvé) serait sa juste transcription. Oscillant entre rêve et hyper réalité, entre conscient et peur du soir, aller retour sans itinéraire, marche naïve vers un échafaud, couperet final ou début d’une nouvelle vérité.
Se mêlent et se frottent, mode et urbanité, univers singuliers qui pourtant cohabitent chaque jour, le corps arborant le tissu, le vêtement affrontant la ville, chaque élément étant potentiellement une projection relevant du réel ou de l’ordre du fantasme.

Diplôme de scénographie, mention très bien (2000) École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (projet de robe-théâtre et mémoire de fin d’études sur le travail de la chorégraphe Pina Bausch)
Prix de l’association des anciens élèves de l’Ensad décerné lors des Portes ouvertes. Jury > Dominique Jeanneteau (scénographe), Patrick Delis (architecte Intégral Concept), Muriel Delamotte (scénographe).

Projet de scénographie de théâtre et installation vidéo d’après une nouvelle de Roger Caillois, Un mannequin sur le trottoir tirée du recueil La lumière des songes. “Nous sommes faits de l’étoffe fragile de nos songes” Cette phrase extraite du recueil a guidé l’adaptation scénographique de la nouvelle. Le narrateur fait part de la découverte inattendue d’un mannequin de couture sur lequel un inconnu a peint un paysage. Il décrit cet objet hybride, se balade avec voyeurisme dans ce paysage de l’imaginaire, épluche les couches du trompe-l’œil à la manière des poupées gigognes ou encore d’un corps de femme qu’il déshabille.
À l’image du détournement d’un mannequin en châssis de tableau, le spectacle, mobile, se détourne de l’enceinte traditionnelle du théâtre pour s’inscrire dans la rue. À la fois salle, scène et costume, la scénographie propose aux passants de s’asseoir face à l’unique acteur sur les replis de sa robe démesurée. Ce dernier entreprend alors un déshabillage, lente chorégraphie qui métamorphose cet “habit scénographique” en divers paysages évocateurs du texte.
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source: trouvaillesdujourblogspot

A huge heart, secret landscapes, some floating meadows, red flowers …. Discover the exquisite world of Emilie Faif, a world that adheres to the logic of dreams and where dreams take on the colors and contours of reality.

Body, dream, everything is there: the body in dreams, dreams in the skin, the tissue woven between the two. Emilie Faif plays with the fabric, using every inch to create these unique sculptures.

Born in 1976, Emilie Faif is a visual artist and a scenographer. In 2000, she graduated from l’ENS d’Arts Appliques Olivier de Serres et des Arts Decoratifs in Paris. Her creations include installations and scenographies for l’Atelier des Enfants at Pompidou Center, Isabel Marant, Hermes, Tsumori Chisato and more…