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HUANG YAN

Dream of Peony

HUANG YAN Dream of Peony

source: lookatmeru
Хуан Янь наносит узоры с традиционными мотивами китайской живописи на изображения и бюсты Мао Цзедуна, свой автопортрет или тела людей: художника особенно интересует значение различных этапов истории Китая для современного человека. Еще один китайский художник и перформансист, Чжан Хуань, часто обращается к традиционной китайской философии — с ней связаны многие его перформансы. Недавно Хуань представил огромную инсталляцию в виде отдыхающего Конфуция, так как, по его мнению, именно этот мыслитель и его учение способны объединить всех китайцев. Некоторые, напротив, изо всех сил пытаются порвать с традициями: самый знаменитый современный художник из Китая Ай Вэйвэй разбивал старинные вазы династии Хань, раскрашивал их строительной краской
и логотипами Coca-Cola.
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source: unetoutezen
Huang Yan, né à Jilin en Chine, en 1966, est un artiste contemporain chinois, peintre, photographe, sculpteur, et performeur. Il est connu pour ses peintures corporelles qu’il photographie parfois mises en scène dans un décor.

Les peintures de l’artiste chinois Huang Yan, qui utilise le corps humain comme support pour ses créations, inspirées par l’art traditionnel Chinois.

Entre body painting et paysages taoistes, le travail de Huan Gyan cherche à illustrer le lien entre homme et nature en les liant comme une seule entité indissociable dans des œuvres d’art vivantes.

Lorsque, en 1999, Huang Yan a commencé sa série de peintures tirée des fameuses photographies intitulée « Paysages chinois » – paysages peints sur la peau d’un corps humain – son travail fut immédiatement remarqué par les plus importants conservateurs, y compris Feng Boyi et Ai Weiwei, qui ont sélectionné plusieurs tirages pour leur explosive exposition « Fuck Off » à Shanghai en 2000.

Un nouveau paysage chinois…

Peu d’artistes ont si bien réussi à capter simultanément fusion et paradoxe résultant de la rencontre entre la culture traditionnelle chinoise et le monde contemporain. Le travail de Huang Yan fait essentiellement référence au patrimoine culturel chinois en abordant le thème du paysage : les paysages sont devenus la quintessence de l’art chinois depuis les premières peintures de la dynastie Han et l’apothéose de la théorisation de la peinture du paysage durant la dynastie Song.

Pourtant, Huang Yan rompt ce patrimoine en lui donnant une nouvelle orientation : en le transposant sur le corps humain. Le corps a été très rarement utilisé dans la culture ancienne de la peinture, mais a joué un rôle essentiel dans le développement de l’art contemporain en Chine depuis la fin des années 1970.

En faisant de la peau un morceau de papier peint, l’artiste amène le spectateur à se demander si l’objet de son travail est le corps ou la peinture, rappelant évidemment la démarche de Magritte, mais en poussant encore plus loin le métalangage. S’agit-il d’un corps peint, ou d’un paysage ? S’agit-il d’un visage, ou de la branche d’un prunier ? Comme le corps se déplace, l’objet peint prend forme… ou prend une autre signification. Ainsi la branche d’un saule s’installe-t-elle dans le paysage de premier plan.

Huang Yan multiplie les possibilités de la peinture du paysage en les transposant ainsi, dans une constante référence à la chair et au corps. Puis il se jette dans la création de scènes, où le paysage devient corps tatoué, partie d’un décor digne d’un studio de théâtre ou de photographie.

Le paysage corporel

« Le paysage est une forme d’expression de moi-même… C’est une position de tranquillité et un endroit pour stocker mon corps, dit-il. C’est ma résistance contre ce monde de conflits et un moyen de libérer mes idées. » Le corps arriverait-il à se confondre avec le paysage au point d’en devenir un lui-même ? Pas si sûr, car évidemment, il s’agit d’une mise en scène, d’un tatouage provisoire, d’un certain « mouvement » du corps, ou plutôt… de la peinture sur le corps.

On ne peut en effet s’empêcher de faire le lien avec l’art de la performance scénique (Xingwei yishu), art qui a marqué les débuts de l’art contemporain en Chine et dont le principal support est évidemment le corps. Si le corps reste un tabou évident en Chine, les artistes contemporains ne cessent de détourner son image et son usage, au point qu’il est devenu l’une des principales sources d’inspiration des créateurs, dans tous les arts visuels.

Huang Yan participe donc avec brio à la tendance actuelle, faisant du corps un support essentiel de son travail tout en n’en montrant rien de ce que l’on pourrait attendre. L’objet corps s’efface pour ne laisser place qu’au corps comme support, faisant de la chair à la fois le pivot et la chose cachée de l’œuvre. Quand le corps devient simple paysage, « fond semblant » a-t-on envie de dire, il est à l’abri de toute accusation subversive…
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source: conceptioart
Currently a lecturer at Changchun University, China, Huang Yan has masterfully traversed many forms of artistic practice. Performance, painting, photography, sculpture—he connects media in order to create an expression that relates to the past as much as it pertains to the present. The human figure as surface, onto which he pays explicit reverence to the tradition of classical Chinese painting by applying landscapes, is his primary approach. For many years, Huang has been a regular participator in many pivotal exhibitions of contemporary Chinese art, including the controversial Fuck Off exhibition held at the Eastlink Gallery in Shanghai in 2000; the definitive 1st Guangzhou Triennale at the Guangdong Museum of Art in Guangzhou in 2002; and the landmark Between the Past and Future: New Photograph and Video from China, which passed through New York, Chicago, Seattle, and London between 2004 and 2005. His work is regularly reproduced or referenced in canonical publications on contemporary Chinese art, and is collected by private and public collections all over the world, such as the Museum of Modern Art in New York, USA, and the Victoria and Albert Museum in London, UK.
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source: escoladefotografiabhblogspot
Fotógrafo, pintor e poeta, Huang fez uma série de fotografias que chamou de “Paisagens chinesas” onde utilizou o corpo e o rosto como tela de suas pinturas, sua arte é relacionada à cultura e ao povo chinês; se inspirou na antiga arte chinesa de pintura, aplicando-a ao corpo como tela e assim dando um toque de modernidade a sua obra.
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source: oscarenfotos
Huang Yan (n. 1966, Provincia de Jilin). Su obra refleja las complejidades inherentes de la China moderna, en la que las tradiciones del pasado se enfrentan con el presente en cambio galopante. Yan combina la estética y técnicas de arte chino clásico con elementos extraídos de la vida contemporánea. Huang es mejor conocido por obras en las que las escenas se derivan de la tradición clásica del paisaje se ejecutan en decididamente no tradicionales “lienzos” de cuerpos humanos, huesos y flores o incluso bustos de presidente Mao.

En su serie más conocida, Chinese Landscapes (1999-) se producen paisajes en el estilo de la dinastía Song sobre cuerpos humanos. Esta serie lo mismo se refiere a los paisajes de la China medieval que a las performances de las décadas de 1980 y 1990. [1]

Vive y trabaja en Beijing. Se le relaciona con Zhang Huan, Zhang Dali, Hong Hao, Ai Weiwei y Qiu Zhijie.