highlike

Koto Bolofo

arjowiggins skin paper

Koto Bolofo  arjowiggins skin paper

source: nowness
Born in South Africa, Koto Bolofo and his family fled to Britain when he was still a child after his father, a history teacher, was discovered to have writings by Karl Marx among his classroom materials. After living as political refugees for nearly 25 years, Bolofo and his father returned to South Africa, an experience documented in his short film The Land Is White, the Seed Is Black. His keen eye for lively, dynamic images has won him accolades for his fashion photography—Bolofo editorials have appeared in Vogue, GQ and Interview, to name a few; his advertising clients include Burberry, Levi’s and Hermès. In addition, the Paris-based photographer has published several books of work, including a 2008 coffee table tome produced with Steidl containing definitive portraits of Venus Williams (he was granted open access to the world-class athlete), and Vroom! Vroom!, released in March 2010, which documents the elegance of vintage Bugattis. For Bolofo’s much anticipated La Maison, available December 2010, the photographer was given carte blanche by the late Jean-Louis Dumas to document the rarefied and secretive workshops of Hermès.
.
.
.
.
.
.
.
source: culturainquieta
Koto Bolofo nació en Sudáfrica en 1959 y se crió en Gran Bretaña. Bolofo ha fotografiado y ha hecho cortometrajes para revistas como Vogue, Vanity Fair y GQ. Ha creado campañas publicitarias para compañías como Hermès, Louis Vuitton y Dom Pérignon. Bolofo vive en la Vendée, Francia.
.
.
.
.
.
.
.
source: cles
De “Vogue” à “Vanity Fair”, cet artiste sud-africain né en 1959 s’est imposé comme l’un des grands noms de la photo de mode. Dans la maison Hermès ou chez Bugatti, il promène son regard en coulisses, soucieux d’aller au-delà des apparences, de s’ouvrir au monde et aux gens qui le font. “Skin”, son travail sur la peau, est la parfaite illustration de cette belle curiosité.
L’œil pudique
Sculpture vivante
Koto Bolofo est passionné de sculpture et ça se voit. « J’aime aller dans les jardins pour les toucher. C’est comme ça que j’ai appris les mouvements du corps. Cette impression ressentie au toucher d’une sculpture me revient au moment de prendre une photo. »
Sous la peau
Koto Bolofo prépare longuement ses shootings, mais il dit aussi fonctionner à l’intuition : « Je me laisse guider par mon instinct animal. C’est présent à 110 % dans mon travail. La photo vient de mon estomac et non de mon cerveau. » Un « flair » qui explique son goût pour les plans rapprochés : « J’aime être proche des sujets que je photographie, voilà pourquoi il n’y a pas de visage ou presque dans ces images. J’envisage les gens comme des cartes à explorer. Il faut regarder au plus près pour trouver ce que l’on cherche, pour découvrir ce qui se cache sous la peau. »
Voir dans le noir
« Less is more », c’est ainsi que l’artiste appréhende la photo. Le corps nu est à lui seul d’une grande richesse graphique, mise en valeur sur cette image par un simple carton : texture lisse du dos et plissé des doigts, creux et pleins des omoplates et de la chute de reins… Il est aussi palette de noirs, dans un dégradé qui va de la paume des mains au rectangle de carton. La peau offre également une multitude d’interprétations et c’est pour le photographe l’une de ses principales vertus.
L’œil pudique
« Il est plus facile de photographier des corps nus que de réaliser une série de mode. Dans la nudité, rien ne peut distraire l’attention, on ne voit que les lignes et les courbes, magnifiques. C’est la forme la plus pure, c’est là que s’exprime l’essence de la personne. Voilà pourquoi, depuis des siècles, c’est un thème de prédilection pour les artistes. » Koto Bolofo s’attache à regarder les corps avec grâce et élégance : « Chercher à choquer est trop facile. Photographier un corps nu avec pudeur et trouver le “truc” qui produira une étincelle est bien plus difficile. »
Du corps et du cœur
Cet harmonieux corps à corps raconte une vision humaniste du monde. Koto Bolofo dit avoir trouvé l’inspiration du projet « Skin » dans « Les Habits neufs de l’empereur », un conte d’Andersen sur les apparences dans lequel un petit garçon dit haut et fort la vérité, à contre-courant de la lâcheté générale. « Chacun de nous doit faire preuve de courage, comme ce petit garçon, et se départir de ses œillères. Sans elles, le monde serait bien meilleur, c’est sûr ! La nudité fait tomber toutes les barrières, c’est ce qu’on appelle la liberté. Voilà ce que raconte mon travail… »