highlike

Michael Heizer

迈克尔·海泽
マイケル·ハイザー
마이클 하이저
МАЙКЛ HEIZER

Isolated Mass/Circumflex

Michael Heizer  Isolated Mass:Circumflex

source: intermediaspring2010blogspotcombr

Michael Heizer is a contemporary artist who began his work in New York City, but soon left for the deserts of California and Nevada. Heizer’s work is often created at such a large scale that it is unable to fit in any museum. Heizer began working on City in the early 1990’s and has been an ongoing project ever since. Located in Nevada, it is one of the largest sculptures created at 1.25 miles long and .25 miles wide. City was inspired by ancient monuments and minimalism, and is being built using earth material, rocks, and concrete. City is scheduled to be completed sometime this year.
.
.
.
.
.
.
.
.
source: pathernandezpagesperso-orangefr

Michael Heizer est un artiste oeuvrant pour le land art. Les années 60 sont marquées par l’anti-art comme le néo-dadaïsme. Le land art hérite de cette contestation des marchés de l’art. Les artistes de ce mouvement ont réfléchi sur la capacité des musées à accueillir des œuvres d’un nouveau genre. Ceci les poussera à créer dans, ou avec la nature. C’est l’époque et les débuts de « l’architecture organique » selon les termes d’Hegel, qui réalise seulement la forme symbolique destinée à suggérer une représentation.

Le père de Heizer était un ethnologue et un archéologue spécialiste dans l’architecture précolombienne. Ceci fut une inspiration pour Heizer qui est fasciné par les grandes tailles et les masses importantes des bâtiments, plus que part leur fonction ou leur signification symbolique.

Heizer travaille plus sur la taille dans ses œuvres que sur l’échelle. Pour lui la taille est réelle tandis que l’échelle est imaginaire. Dans son travail, il est plus concentré sur la perte des repères.

Dans son travail du « Complex city » dans le désert du Névada aux Etats-Unis, il s’inspirât de deux constructions architecturales ayant appartenues à des civilisations antiques. Il prit comme exemple la pyramide de Djoser sur le site de Saqqarah en Egypte datant du 3° millénaire avant JC puis du bâtiment du jeu de paume à Chitchen Itza de la civilisation Maya au Mexique.

Le spectateur a facilement du mal à définir si « Complex city » fait figure de sculpture ou d’architecture. Heizer l’a défini comme une sculpture, pourtant ses références et sa grandeur font plutôt pencher la balance pour une œuvre architecturale. Comme un grand bâtiment dans une ville, la construction s’impose au spectateur selon le vœeu d’Heizer.

Les inspirations de Heizer lui permirent de faire dans cette œuvre une reprise du mastaba primitif de la pyramide de Djoser et de celle de Chitchen Itza. Ces rapprochements servirent au « Complex 1 ». Cet édifice n’est fait que de béton armé et de terre compactée. Ses dimensions reprennent le goût de Heizer pour les grandes tailles : 7m de hauteur pour une longueur de 43m et une largeur de 34m. Les 2 autres bâtiments, formant une cité, sont construits toujours dans l’esprit de grandeur. Ainsi « Complex 2 » fait 7 m de haut pour 331m par 28m pour la longueur et la largeur et « Complex 3 » garde toujours la même hauteur et fait ; dans le même ordre que le précédent ; 207m par 28 m. Un spectateur arrivera par un des cotés du désert, et se retrouvera face à l’une des gigantesques constructions. Celui-ci aura 2 choix : grimper l’édifice ou le contourner. Arrivé de l’autre coté et il sera à l’intérieur d’une grande fosse encadrée par les 3 « Complex ». C’est à l’intérieur de cette cité que Heizer a travaillé. A plus de 7m en dessous le niveau du sol, le spectateur ne voit plus aucune partie du paysage. Il n’a pas de repères et pour essayer de se donner un aspect visuel de la construction, il doit bouger, reculant ou avançant sans jamais trouver la bonne distance. De plus les variations de lumières suivant les heures de la journée et de la saison transforment le site. Heizer est allé même jusqu’à refuser que les visiteurs photographient n’importe comment « Complex city » !

Malgré ses mots, Heizer a réussi à faire de Complex city une œeuvre architecturale. Cet artiste, enfant de la génération non-art, a fait de la « non architecture ». Ses édifices ne sont pas faits pour habiter et ne remplissent aucune fonction, qu’elle soit sociale ou religieuse, que possède normalement un bâtiment dans une ville.

De même lorsque l’on dit « architecture » , on pense le plus souvent à une construction dans une ville ou à sa périphérie. Ici le cadre de « Complex city » est le désert du Nevada, lieu totalement inhabituel pour une construction de ce type. On peut aussi dire que Heizer est atteint de gigantisme. Complex city s’inspire de grands édifices , et le goût pour les grandes tailles d’Heizer en on fait une cité impressionnante. Le spectateur doit se sentir écrasé et complètement déboussolé au milieu des ces 3 gigantesques édifices. La perte de repère est accentué par certaines parties de la structure qui semblent juste tenir, s’avançant dans le vide. On n’ose imaginer les peuples égyptiens et mayas avec un progrès technologique architectural équivalent à celui d’aujourd’hui. Le seul point de comparaison que l’on pourrait faire avec « Complex city » ne peut-être que les villes comme Las Vegas qui sont construites en plein désert. Heizer, dans l’idée du land art a utilisé la lumière et les saisons pour mieux exploiter les possibilités de son œeuvre. Il déclare lui même qu’il espère que ses œeuvres ne lui survivrons pas, pourtant, depuis les années 70, et le fait d’avoir utilisé du béton armé, la construction semble être faite pour durer dans le temps, laissant de coté l’aspect ephèmere que veulent certains artistes du land art au ceux qui travaillent sur« l’in-situ »
.
.
.
.
.
.
.
source: kunstmarkt

Heizer, Michael
Geboren am 4. November 1944 in Berkely, Kalifornien
Amerikanischer Land-Art Künstler

Der Land-Art Künstler Heizer studierte von 1963 bis 1964 am Art Institute of Chicago. Seit 1967 wurde der frei Raum zu Heizers Kunstobjekt, so zuerst „Dissipate and Isolated Masses“ in der Wüste von Nevada. In „Double Negative“ ordnete er nach zwei Dammdurchbrüchen Steine in ornamentaler Formation im Wasser aufeinander. Das Kunstobjekt wird zum Teil der Natur und damit der Vergänglichkeit und der Veränderung ausgesetzt. Heizer filmt diese Veränderungsprozesse und bringt dem Betrachter seine Projekte via Film nahe. Seit 1971 fertigte Heizer auch abstrakte Zeichnungen auf Papier und Zinkplatten an und entwarf ab 1988 große Steinskulpturen wie „Charmstone Nr. 4“ in Anlehnung an prähistorische Werkzeuge.