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BARRY MCGEE

베리 맥기
巴里·麦吉
バリー·マッギー

BARRY MCGEE 4

source: designwars

Barry McGee (born 1966 in San Francisco) is a painter and graffiti artist. He is also known by monikers such as Ray Fong, Lydia Fong, Bernon Vernon, P.Kin, Ray Virgil, Twist and further variations of Twist, such as Twister, Twisty, Twisto and others. McGee rose out of the Mission School art movement and graffiti boom in the San Francisco Bay Area during the early nineties. His work draws heavily from a pessimistic view of the urban experience, which he describes as, “urban ills, overstimulation, frustrations, addictions & trying to maintain a level head under the constant bombardment of advertising”. McGee’s paintings are very iconic, with central figures dominating abstracted backgrounds of drips, patterns and color fields. He has also painted portraits of street characters on their own empty bottles of liquor, painted flattened spray cans picked up at train yards and painted wrecked vehicles for art shows.
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source: dondeestahoudini

Nada mejor para un miércoles lluvioso que algo de color con el Californiano Barry Mcgee, pintor y antiguo grafitero conocido como twist, sus trabajos son bastante icónicos y dominan sobre los fondos abstractos. La mayoría de los personajes que dibuja son una representación del paisaje urbano, de la gente de la calle, que quedan claramente representados por sus expresiones de melancolía.
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source: timotheechaillou

La production de Barry McGee est souvent considérée comme étant une vision pessimiste d’un monde urbain où l’homme ne réussirait pas à trouver sa place. Un univers de « maux urbains, de stimulations excessives, de frustrations, de dépendances et d’efforts pour résister aux bombardements incessants de la publicité». Barry McGee explique qu’il crée en réaction à cette mainmise sur le paysage urbain par les commerces et les grandes compagnies. Norman Mailer notait à ce propos, dans son célèbre essai The Faith of Graffiti, que les graffitis sont « maintenant par-dessus tous les noms, recouvrant celui du fabricant du métro, celui des inspecteurs du métro, celui de l’administration de la ville. Votre présence est sur leur présence, votre pseudonyme est suspendu au-dessus de la scène. Il entre un très agréable sentiment de profondeur dans le caractère évasive de la signification. » Face à ce vide ontologique de la publicité, Barry McGee préfère « la magie d’un graffiti qui apparaît dans la nuit, tel un panneau d’affichage sans publicités ».
A ses débuts, en 1984, Barry dit s’être retrouvé « au carrefour de certaines influences comme le punk-rock, la musique hardcore ou simplement des gens qui se mettaient à créer par eux-mêmes. Il y avait beaucoup de groupes qui collaient constamment des affiches dans les rues. Une véritable montée des protestations de toute part ». Pour lui, la destruction et le chaos « sont les seules choses qui peuvent encore secouer le public et le réveiller de ses rituels de travail et de consommation ». Barry McGee dit aimer cette forme de « communication lo-fi » qu’est le graffiti, et que cela lui « procure une joie incroyable de travailler intensément sur quelque chose pour ensuite le voir détruit en un battement de cil. »
Barry McGee créé des assemblages faits de peintures, de photographies ou de dessins enchevêtrés en masse, comme si chaque œuvre était intrusive l’une envers l’autre, ne sachant pas trouver sa place dans cette cacophonie visuelle. Une technique de présentation, en accumulation, qui lui fut inspirée par la façon dont sont présentés les ex-votos dans les églises à Sao-Paulo ; par l’esthétique du cut-up ; par les mouvements du Tramp art et de la Mission School.
Dans ses displays, des figures humaines sont mixées à des peintures abstraites aux motifs géométriques de style Op art, comme ces successions infinies de cubes colorés nommés « carrelage Escher » — inventés par l’artiste néerlandais Maurits Cornelis Escher. Les personnages de Barry McGee ne sont pas inquiétants mais inquiets, à l’air mélancolique, aux têtes qui s’affaissent sur des corps timides. Est-ce un écho à l’état dans lequel Barry peint ? « Parfois quand je peins, je pleure tellement que je peux à peine finir ce que j’entreprends ».
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source: b-come-blogcomunitaunitait

“Nel corso della sua carriera” – scrive Alex Baker nel catalogo della mostra – “Barry McGee ha continuato a sorprendere e contraddire le aspettative”. Dal 1985 – quando si firmava con lo pseudonimo di Twist o di Ray o ancora di Lydia Fong per rendere più difficile individuare la paternità delle opere – il suo stile da puro writing si è evoluto: dai muri delle strade della città di S.Francisco – dove si è diplomato nel 1991 in pittura e incisione al San Francisco Art Institute – Barry McGee è passato a sperimentare con un mix di linguaggi estetici e di media, dalla pittura su pannello, agli stickers, all’utilizzo di qualsiasi oggetto purché trovato, usato e scartato.

Le sue bottiglie di alcolici decorate con minuziosi ritratti e le scenografiche installazioni di grandi carcasse d’auto finemente dipinte e di camion rovesciati, hanno pacificamente invaso il Berkeley Art Museum, trasformando gli spazi museali in un enorme playground, nel quale McGee festeggia il suo quartiere – Mission District – ponendo al tempo stesso l’attenzione sugli effetti nocivi del capitalismo e sul controllo societario dello spazio pubblico.

Facendosi interprete del dialogo tra la suburbia e il centro delle città, il maestro della street culture californiana, cattura la vitalità anarchica della city e della strada, spazio vitale per l’arte e l’attivismo. Con il suo ricco vocabolario visivo e una buona dose di umorismo, McGee riesce a spingersi, con straordinaria abilità, oltre i confini dell’arte: “il suo lavoro può sembrare piacevolmente informale nella galleria, ma sorprendentemente elegante per strada”.
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source: 99ys

巴里·麦吉(Barry McGee)是个生于1966年的旧金山涂鸦和街头艺术家,他的作品最有趣地方是大尺度作品里所包含的小细节,众多艺术爱好者们爱他色彩鲜色的几何图形制造空间感。
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source: watariumcojp

バリー・マッギーの名は、1998年のサンフランシスコ近代美術館、
2001年のベニス・ビエンナーレによってアート界にあっという間に知られるようになった。
そう、西海岸で「ツイスト」というやたらに絵がうまいグラフィティ・アーティストがいるという噂は、
アメリカ中のグラフィティ達から、世界中のキュレイターにまで一気に広がった。
しかし、バリー・マッギーを“80年代のキース・ヘリングの再来”と、短絡的に言うことは出来ない。

バリーの作品は、対峙する二つの顔を併せもった複雑さがある。
中国系の母親を持つアジア的なDNAと生まれ育ったサン・フランシスコでの体験。
常に新しい状況を作品に取り入れる現代性と80年代への憧憬というノスタルジー。
アートのフラジャイルな繊細さとストリートカルチャーの大胆さと荒々しさ。

バリーの作品を見ていると、気を抜くとエッジから足を踏み外してしまいそうな緊張感に襲われる。
今度は、規制概念やモラルのスイッチを切り作品の中を回遊する。
緊張感や胸の高まりに変わり始め、自由の庭園にいることに気付く。

(「ツイスト」バリー・マッギーのタグ名でグラフィティ用の署名)