KIKI SMITH
كيكي سميث
奇奇·史密斯
קיקי סמית
キキ·スミス
키키 스미스
Кики Смит
Born
source: fantasyartsnet
Kiki Smith’s art is startling, provocative, and often difficult to look at. She uses images of the human body, its forms, internal organs, and biological systems to make compelling, and sometimes shocking, artworks that are about human existence. In works of art such as Born, Smith moves beyond the body to incorporate a complex personal symbolism, which addresses the role of humans in the wider context of nature and the universe.
This work is a representation of a small deer giving birth to a life-size woman. By presenting such an unusual subject in a classically modeled bronze sculpture, Smith both creates and thwarts expectations. The traditional style, technique, and material are at odds with the decidedly untraditional subject matter. Yet, similar imagery can be found in the mythology, folklore, and creation legends of many cultures. The deer has a rich and complex symbolic tradition surrounding it as well. In Classical Greek mythology, a deer accompanies Diana, Goddess of the Hunt. The Panche Indians of Colombia believe that human souls pass into the bodies of deer after death, and in many European traditions, the male deer is a symbol of renewal and rebirth.
Much of Kiki Smith’s recent art alludes to our complex and sometimes troubled relationship with nature. She has said that she believes ‘the fate of humankind is intimately interconnected with the health of the environment.’ Perhaps Born is her way of making a personal and provocative statement to that effect.
.
.
.
.
.
.
.
source: hartponinfo
Kiki Smith est une artiste allemande, née en 1954, et donc âgée d’une vingtaine d’années au moment de la vague féministe qui nous intéresse.
Souvent méconnue et assez injustement qualifiée de « ultra-féministe » du fait de lectures hâtives et dé-contextualisées de ses principales créations, c’est dans l’idée de redonner un sens, fréquemment galvaudé, à son oeuvre, que je souhaite vous parler de Kiki Smith. Bien sûr, il s’agira de rester fidèle à la définition que fait elle-même l’artiste de ses travaux, et de tirer des conclusions nourries par une observation objective de l’ensemble de sa carrière.
Kiki Smith appartient à la seconde vague des artistes femmes qui ont influencé le courant des revendications féministes depuis 1970. Ainsi, c’est surtout au cours des décennies 1980 et 1990 qu’elle s’affirma sur la scène artistique, par le biais de ses sculptures mais aussi d’un important travail de sérigraphie qu’elle réalisa sur des vêtements. Caractéristique commune de ses oeuvres : la représentation obsessionnelle de parties du corps humain.
Très vite, Kiki Smith fait des corps, et principalement des corps féminins, le principal sujet de ses recherches plastiques, dans une évocation éminemment politique. C’est ainsi qu’elle réalisa les deux oeuvres qui feront injustement d’elle l’artiste « trash » par excellence de la mouvance féministe .
Le corps féminin est montré sous un angle dégradant, en décomposition, dans la totale déperdition de sa propre matérialité. Et c’est là la volonté même Kiki Smith.
« Regarder l’oeuvre de Kiki Smith, c’est être confronté à un corps qui s’affirme, mais qui n’arrive plus à fonctionner comme un tout« , déclare notamment Christine Ross dans l’analyse proposé par le catalogue d’exposition du Musée des Beaux-Arts de Montréal (Kiki Smith, 1996 | Editions du Musée des Beaux-Arts).
En termes psychanalytiques, ce mode d’expression ferait appel à la notion d’abjection (termes de la spécialiste Julia Kristeva cité par Claire Lahuerta dans sa réflexion très intéressante sur le sang menstruel dans l’art contemporain) : « Le sujet affirme sa subjectivité par expulsion de ce qui est culturellement défini comme impropre. Ainsi en va-t-il des liquides organiques tels que les larmes, le lait, les excréments, le sang menstruel, le sperme : dans les sociétés occidentales modernes, les éléments sont représentés, perçus et vécus comme de la saleté qui doit être évacuée pour assurer le propre de l’individu. »
Pas étonnant, au regard de l’étrange parti pris de cette artiste, que certains aient pu voir en elle la radicalisation poussée à l’extrême d’une expression féministe en prise avec la vulgarité des corps. Néanmoins, c’est là qu’il nous faut nuancer le propos, et proposer une appréhension plus large de l’oeuvre de Kiki Smith.
Dans les années 1990, le féminisme se combine à d’autres engagements politiques. L’homosexualité (du fait de l’épidémie de Sida grandissante) et la question du métissage culturel deviennent des champs d’exploration nouveaux pour les artistes, dont les artistes féministes touchées par les thèmes de l’exclusion et de la stigmatisation liés à la différence individuelle. L’idée du corps comme lieu de sévices, de maladies, de traumatismes, le corps « poubelle », deviendra une problématique très présente sur le devant de la scène artistique, et c’est aussi à ce courant dépassant le féminisme qu’appartient la production de Kiki Smith. Le Body Art qu’elle expose est totalement imprégné de significations politiques, dans le but de miner la représentation érotique classique de la femme portée par les artistes hommes ; l’exposition du système biologique des femmes doit être lue avant tout comme une métaphore des pressions et problématiques sociales, dissimulées aux yeux du commun.
Enfin, une lecture dans le temps de son oeuvre fait apparaitre la grande variété des procédés et des images qu’elle a employé pour toujours se référer à la question du corps, et plus particulièrement des « flux » le traversant : « All Souls » en 1988, une sérigraphie de 36 feuilles de papier thaïlandais répétant inlassablement des images de foetus, en noir et blanc | « Untitled » en 1990, représentant des enchainements de têtes de nourrissons | »Untitled » en 1991, affichant des séries de jambes se succédant les unes aux autres | « How I Know I’m Here », 1985, un très grand découpage de lino représentant des organes internes, dont un coeur, des poumons, des sexes féminins et masculins, des pieds, des visages et des mains.
.
.
.
.
.
.
.
source: barbaragrossde
Die Reflexion über die menschliche Existenz, über Leben und Tod, standen von Beginn an im Zentrum des Werkes der in New York lebenden Kiki Smith (geb. 1954 in Nürnberg). Ihre ebenso traumatischen wie poetischen Darstellungen des menschlichen Körpers machten sie Ende der achtziger Jahre international bekannt.
Kiki Smith ist eine Künstlerin, die in den unterschiedlichsten Medien arbeitet, Zeichnung, Skulpur und Druckgrafik. Mit ihrer innovativen, eigenständigen und unverwechselbaren Thematik ist sie inzwischen in die zeitgenössische Kunstgeschichte eingegangen.
In ihrer Formensprache schöpft Kiki Smith oft direkt aus Quellen, die für amerikanische, aber auch europäische KünstlerInnen eher ungewöhnlich sind: anatomische Darstellungen, Kunstwerke des Mittelalters, Kunst und Kultobjekte verschiedener Kulturen. Auch religiöse, wissenschaftliche, literarische und volkstümliche Schriften regen ihr Schaffen an. Mythen und archetypische Vorstellungen interessieren Kiki Smith ebenso wie Märchen. Hier nimmt das weibliche Wesen wichtige und vielfältige Positionen ein, die Kiki Smith gerne variiert und umdeutet. “Ich entdecke, daß ich die Sprache einer Disziplin nehme und sie mit meinem persönlichen Leben kreuze, also ein System über ein anderes legen kann.”
Die großformatigen Bronzereliefs und Zeichnungen beziehen sich auf kosmologische Konstellationen, auf Frauen und Tiere. Für Kiki Smith stehen Tiere in einer engen spirituellen Verbindung mit dem Menschen. In ihrer Interpretation der Tierwelt läßt sie sich von Carlos Castanedas inspirieren, der in seinen phantastischen Kultbüchern die Vorstellung vermittelt, daß jedem Menschen ein Tier zugeordnet ist, das ihn lebenslang begleitet. Wenn er stirbt, vereint er sich mit dem Tier und verwandelt sich ihm an. Hier vermittelt uns Kiki Smith auch Bilder für Leben, Traum und Tod.
.
.
.
.
.
.
.
source: alexandraahlamontada
قدمان من البرونز ويدان ورأس آدمية، توصّل بينهم سلسلة
صدئة من الحديد تتكوم على الأرض كأحشاء يطفح منها المعنى في جبروت وبداهة
وميتافيزيقية. هذا العمل الآسر، رغم بساطته، يختصر المنطق الجسدي الشامل
للجبهة الفنية التي تتمترس وراءها فنانة، أبسط ما يقال عنها إنها إحدى
أيقونات الفن المعاصر! الأمريكية كيكي سميث 1954. من هذه السلسلة ـ
الأحشاء، بما تشير وتحيل على المعنى الإكلينيكي البيولوجي الاجتماعي
السياسي الذكوري الأنثوي، وفي الآن نفسه أيضا، الميلاد الموت البقاء التحول
البعث التجدد… تنبثق كل مفردات وتقنيات ومفاهيم المنجز الفني الذي لا
يفتأ يجدد منطق رؤاه وتنويعاته على تلك الرؤى في دهشة جمالية لا تني بدورها
تتجدد.
في عائلة فنية، الأم مغنية أوبرا “جين لورانس”، والأب نحات
معماري مصور ومنظّر للفن “توني سميث” ولدت “كيارا” والتي ستصبح فيما بعد
“كيكي سميث”. مساعدتها أبيها في صغرها في أعماله النحتية الهندسية الطابع،
عمّق إحساسَها بالشكل والتشكيل، وفي الوقت ذاته ولّد في نفسها كراهة ضد
المنطق الهندسي النظيف البارد. سوف يتطور هذا الشعور لاحقا إلى رفضٍ
لجمالية النحت التقليدي المسطحة، إلى البحث عن منهج أكثر تغلغلا في كنه ذلك
الجسد – السراب الهش المحكوم بخرس الموت والتحلل والاختفاء. صدمة موت
أبيها كانت مفتاح الدخول إلى الشاشة المضببة لكتلة الهباء تلك!
لتدعم
بحثها الفني المتغلغل في حقائق الجسد البيولوجية وأبعاده، لجأت سميث إلى
دراسة الطب. حصلت على شهادة كطبيبة طوارئ. انعكست معارفها العلمية بشكل
حاسم على أنامل رؤيتها المتلمّسةِ لحمَ وجلد وعظام خاماتها من ورق إلى زجاج
إلى شمع إلى أحبار إلى أحبال إلى برادة صدأ إلى سيليكون إلى بلاستيكات إلى
جبس إلى حجر وبرونز وحديد. ومن الرسم إلى الوشم إلى الطباعة إلى التركيب
الفراغي إلى التمثال، المتملص بكل ما أوتي من إرادة فنية، من أي نزعة
تقرّبه، ولو من بعيد، إلى المنطق الشكلي المألوف في فن النحت.
ليس
للألوان هنا دور أو حاجة. الجسم الفني يأخذ لون مادته، ملمسَ مادتِه، يطفح
بتعبيرية، من دون أن يتعثر أو يغرق فيها؛ يرسل هسيسا يقول صرخة صامتة.
يؤطّر بحزام غير مرئي ساحة الصراع المستتر بين الوحشي والإنساني، بين
الأنثوي والذكوري، بين الترابي والأثيري، بين الزاحف والطائر، بين القيد
والمطرقة، بين القناع والحشا، بين الأحشاء والسلسلة.
قلنا إن كيمياء
الخلق الفني ليست سوى كيمياء جسد الفنان نفسه. مقاييس مداره الجسدي هي
مقاييس رياضته وحساباته في المادة التي تتشكل في يديه. تحريفاته ومبالغاته
في الشكل ليست سوى صورة لجسده الأكثر جوّانية. لكل فنان منطق مختلف في
المبالغة والتحريف يكاد يكون بصمته، أو هو بالأحرى بصمته. أرى التحريفات
والتحويرات في عمل سميث فأكاد أرى صورتها هي، جسدها هي، وروحها هي، كما
تومض في حدسي. حتى الغامض في العمل ليس سوى انعكاسا للغامض في الفنان، ذلك
الذي لا يطاله الحدس، فالغامض فيك هو الغامض فيّ. إنه منطقة البحث
المدوّخة. يطوف حولها الفن كفراشة حول مصباح. كذبابة على جثة.
الجسم
المنحوت، في عملها، ممطوط، مسحوب، كخروج جنين من مشيمة. الجنين الشمعي
المنكمش في مصيره المؤجل يلتصق على نعومة ظهره لسانٌ من عظمِ عمودٍ فقرى
يمزج الموت بالولادة. تلمس خشونةُ الجسم العاري للمرأة ـ القرد، الذاهلة،
تأملَ داروين في التطور وأصل الأنواع. كذلك المسوخ والتحولات، حين تنتصب
الرؤوس الآدمية على جسوم غربان وطيور ذوات أثداء. وتُستحضر الخرافة وقصص
الخيال فتخرج حواء من بطن الذئب. وتسبح الحيوانات المنوية كثعابين سمك في
دائرة ينتصب جنبها الذكر والأنثى خرقتين باليتين مرفوعتين في فراغ الوقت
كخياليْ مآته. وتدخل أجسام الكائنات من طيور وزواحف وحشرات حيز المكان.
أرضية عرضٍ كاملة تبرقشها غربان ميتة. دائرة زرقاء مفروشة بكتيبة من
مخلوقات دقيقة، وحيوانات البحر، مصنوعةٍ من كريستال. هذا الحس المائي يقابل
طين الموت والولادة، الثقيلَ مادةً، الخفيفَ روحا.
هذا التنقل
اللحني بين الأنواع والمخلوقات، وهذا العزف على خامات التعبير المعاصرة،
التي أصبحت كل شيء وأي شيء، يشير إلى شمولية الرؤية وكونية الرؤيا، رغم
المشيمة التي تخضّب أعمالَ هذه الفنانة بأنثويتها. التحيز لهذه الأنثوية
يضفي على عملها، في أحد أبعاده المتوارية، نظرةً نقدية للوضعية الاجتماعية
المتسلطة بذكوريتها، إلى جانب وضعية الكائن، بشكل عام، في منظومة اجتماعية
سياسية تحكمها السلطة والقانون الأدنى من المستوى الإنساني المفترض!
لكنه
الجسد ما تؤكد عليه أعمال سميث. هي هنا مستفيدة من نتاجات الفكر المادي في
عصرها، من دون أن تتنكر لقيم روحية من السهل سقوطها من ثقوب جيوب الجسد
المادي. تلك القيم التي صبغت نشأتها الدينية تركت حسا يدعم نظرتها للوجود
وعلاقة الجسد، تلك المركبة السائرة، بأشياء هذا الوجود. فحين جسّدت في
عملها المسمى “حكاية” امرأةً من الشمع المصبوغ، تحبو بذيل طويل وراءها كأنه
الغائط، اشمأز النقاد ووصفوا العمل بالمشين المقزز وغير اللائق! لن تفرق
هي بين فضلات الجسد وفضلات الدماغ من أفكار دخيلة على شمع الجسد. كذلك سوف
تخرج من قراءتها لـ “كتاب الساعات” من تراث العصور الوسطى، بعمل يستحضر
الانتباه إلى سوائل الجسم وإفرازاته، حين رصت اثنتي عشرة زجاجة ذوات سطح
فضي لامع، بعضها إلى جانب البعض، محفور على كل زجاجة اسم أحد سوائل الجسم:
بول، دم، لبن، دموع، مني…. هي هنا لم تذهب أبعد مما ذهب إليه فنان سابق
عليها في الوقت وفي الريادة، بييرو ماتزوني، حين عبّأ برازه (؟) في علب
فاخرة التصنيع مطبوع عليها بأربع لغات “خراء الفنان” وحدد ثمنها بتسعيرة
الذهب وقتذاك! أعمال كيكي سميث القليلة المستفزة لا تتبع هذا المفهوم
الساخر من آلية مجتمع استهلاكي. استفزازها لم يُقصد به الاستفزاز في ذاته،
بل هي مناسبة أو دعوة للتأمل في كل محتويات الجسد، العضوية والفكرية
والروحية. نوع من مصفاة يُرمي فيها ما هو أصيل في الجسد البشري وما هو دخيل
عليه، ما هو حقيقي وما هو زائف
.
.
.
.
.
.
.
source: baikecom
Kiki Smith 1954年生于德国纽伦堡,她的生活和后来的艺术创作都在美国进行的。史密斯出生于一个艺术之家,她的父母都是负有盛名的艺术家,她的父亲是雕塑家托尼.史密斯,母亲是歌剧演员珍妮.史密斯。Kiki是80年代初开始自己的艺术生涯的。她涉足的艺术形式繁多,雕塑,版画,和装置是最基本的,此外,她还尝试了影像,表演、珠宝设计和服装设计等艺术形式。
Kiki Smith 1954年生于德国纽伦堡,她的生活和后来的艺术创作都在美国进行的。史密斯出生于一个艺术之家,她的父母都是负有盛名的艺术家,她的父亲是雕塑家托尼.史密斯,母亲是歌剧演员珍妮.史密斯。Kiki是80年代初开始自己的艺术生涯的。她涉足的艺术形式繁多,雕塑,版画,和装置是最基本的,此外,她还尝试了影像,表演、珠宝设计和服装设计等艺术形式。
《所有的灵魂》
对材料的运用是Kiki的特长,在她创造的丰富媒介表达方式中,多种材料在她手中运用自如。而且每种材料都在其作品中做出了恰当的表达。她善于运用生活中各种材料来帮助实现作品表达的需要,这些材料包括青铜,玻璃,纸张,瓷器,头发、乳胶、树脂等,某种程度上,她像一位女巫,有一双充满魔力的手,这些平凡的材料被她的点拨之下都变得具有魔幻效果。由此我们可以看到,Kiki对材料的特质是拥有非凡理解力的。材料因为它们的质地,光泽,比重等特质说着不同的语言,它们出现在作品里的时候,观众的感觉也因为这些不同语言的描述而受到影响。Kiki的纸上作品是这当中风格最浓郁的,她对纸有特别的偏好,对不同的纸质有深入的研究,她常常用自己制造出来的纸来创作作品。比如,All Souls(所有的灵魂)( 1988年)就是36张Kiki自己制造出来的纸张,纸张上是重复印制的胎儿形象)。
作为一位女性艺术家,Kiki Smith对事物有敏锐的洞察力。她的作品表达清晰自信,而且往往能直接切中要害。Kiki Smith关注艾滋病,性别,种族,和殴打妇女等问题。女性身体是她作品中的经常用到的形象,Kiki的身体艺术充满了政治意味——当然这是从女权主义来说的。正是基于此,Kiki被广泛认为是一位女权主义艺术家。
Kiki的很多作品从生物性的出发点呈现了女性身体的真实景况,生育,排泄,被殴打,流血,这些都是女性身体在生物性层面上会遭遇的经历。例如,她的作品Untiled(Train),展示了大腿根部有血流出的一座女性雕塑。这件作品直接触及女性的生理问题,非常直白大胆,是一种极具挑战性的表达,但Kiki在这方面的探讨还不止如此,比如她那件产生最大争议的作品 “童话”,在这件作品里,一个女性身体俯伏在地,她的后面是长长的一条排泄物。这样的作品让人直接想回避,觉得羞耻,被冒犯,但平息下来之后再回味这样的作品,突然为自己的想隐藏的那个出发点感到悲伤。仔细思考一下,如果清洁体面是文明的标志的话,那我们无疑就生活在这个貌似文明的假象里,我们在隐瞒某些东西的同时,同时也抹杀了自己真实的存在。这种复杂的感受就是看Kiki作品产生的感觉。对女性来说,什么样的话题是敏感话题,什么样的事情是羞于被自己以外的世界看到的,我们都对外隐藏了什么东西,这些都是Kiki的作品试图揭示的东西。她的作品就是这样,不管观众愿不愿意,她们还没来得及回避这些作品就已经被击中了。
Kiki的作品对童话题材的诠释还体现在对以前我们所熟知童话的重新诠释上,Kiki通过童话的既有脉络创作出了一批试图打破人和动物疆界的作品。比如,在她的作品“小红帽”里,一个披着红色斗篷的女孩从狼肚子里出来,她看起来半是像人,半是像狼。作品“狂喜的女孩”,也是一个从狼肚子里出来的女人,“诞生”则是一个女人被一只鹿所生。在这些作品中,Kiki用一种魔幻的方式重新诠释了这些童话,这些作品打破了人和动物的界限,在这里,人的生物本性和动物的生物本性产生了交叠,或者变成了一种彼此共生的关系。
Kiki以看待生物系统的方式来看待人的身体还体现在解剖学的范畴。Kiki的作品很多都涉及到了这个范畴,这里面的典型作品包括她1986年完成的作品“How I know I’m here(我如何知道我在这里)”,作品里呈现了人的内部器官,包括心脏,肺,肝,胃,以及男性和女性生殖器官等,连接这些器官的线条代表人的脚,手,和脑袋;“Possession Is Nine-Tenths of the Law(拥有是规则的十分之九)”(1985)是9部分看起来不可辨认的形式,比如石头、树叶和植物等,它们都暗示着某部分的人类内部器官,这也是直接指向身体内部器官的作品。其他类似作品还包括:1990年“无题”里出现的婴儿的头,1991年“无题”里出现的假肢,还有1983年的“牙齿”,和1985年的“玻璃胃”等。
这里面最值得一提的是Kiki的一件“无题”作品,在这个作品里,Kiki把人体分泌出来的泪液,精液、呕吐物、尿液,油脂等收集起来分别放在10个瓶子里,而且给每个瓶子上都标上了各种分泌物的名字。看到这样一件作品,不知道观众会产生什么样的反应,觉得有趣?或者是有伤大雅,令人不快?不管是哪一种反应,Kiki的作品都达到了这样的效果——它让人重新看待并且反思我们的肉体。肉体是担负意义的吗?它是意义的承载或者是禁锢体吗?或者它什么都不意味,就意味着一种真实存在,生老病死的景况?因为我们至少看到了,除了我们人为赋予肉体的那些“有或者莫须有”的意义之外,它还会产生各种分泌物,发生病变,被割裂,乃至机体的死亡,等等。这是最接近真实的一种真实,这真实已经趋近于尘土。
这就是Kiki作品的犀利风格,她用尖锐的态度针对已经存在的一个认知体系,并且长驱直入的进入了一个限制领域。打破边界,这正是Kiki的作品一直尝试要做到的。这个边界包括性别和性别之间的,人和动物之间的,人的肉体和精神之间的,人的生理和心理之间的。
在接受采访的时候,Kiki说了这样一段话,“我渴望激进的东西——无论是在我自己的作品里或在艺术世界里。艺术世界似乎已经被不断产出的作品所主导着,它已不是作为一个有趣的艺术世界而存在着,而我现在就是其中一个产品制造者。这些都是艺术家决定不了的。当我第一次来纽约真的花了不小的力气来习惯这一点。我怀念当时的样子,我想做自己以外的东西,但有时候我又不具备这样的个性。”
Kiki这样看待自己真有些令人吃惊,尤其在看了她的那么多作品之后,但事实也许就是这样的,虽然Kiki作品情绪激烈,总是能把一种难以预料的强大影响加诸给了观众,但Kiki本人却是以一种很朴素的眼光来看待自己的创作的。就像她说的,她有时候也不理解艺术,也会像常人一样觉得艺术是怪异的。但她相信来自艺术女神的启示,当艺术女神降临的时候,她只要遵照感受去做就可以了。艺术对她来说就是这样,并不复杂。
Kiki说过的另外一句话也同样让人印象深刻,她说,作艺术家最大的好处就是:知道自己每天都要干什么,时间都是自己的。这句话听起来简单,但却给人带来很大启发。总是能把深刻的东西用朴素的方式表达出来,这就是Kiki。
.
.
.
.
.
.
.
source: 1amalnetk12il
קיקי סמית, הנחשבת לאחת האמניות המשפיעות ביותר בדורה, מוכרת בעיקר כפסלת היוצרת פסלים פיגורטיביים. היא חוקרת את גוף האדם כאובייקט וכסובייקט, ועבודותיה המינימליסטיות והמונומנטאליות מאופיינות בגישה חושנית ובחדירה נוקבת אל תוך המציאות הגשמית והנשית. קיקי סמית נולדה בשנת 1954 בנירנברג שבגרמניה. אביה היה הפסל המפורסם טוני סמית (Tony Smith) שנודע בזכות יצירתו הגיאומטרית והמינימליסטית. בגיל צעיר עברה סמית עם משפחתה לניו ג’רסי שבארצות הברית, וכילדה למדה בבית ספר קתולי ועזרה לאביה בהכנת מודלים גיאומטריים. התנסויות אלה השפיעו רבות על אמנותה.
בשנת 1971 עבדה בתיאטרון בובות, ובשנת 1976 עברה להתגורר בניו יורק, שם הפכה פעילה בקבוצת האמנים “קולב” (Colab). בשנת 1985 קיבלה הסמכה כטכנאית רפואית, ובשנת 1988 היתה לה תערוכת יחיד ראשונה בגלריה “פאובוש” (Fawbush Gallery) שבניו יורק. התערוכה סימנה את תחילת הצלחתה הבינלאומית, ומאז זכתה סמית בפרסים רבים, והציגה במוזיאונים חשובים בכל העולם.
עבודותיה של קיקי סמית נעות בין הקונספטואלי למילולי, בין הכללי לייחודי, בין המדעי לרוחני, ובין הפוליטי לאישי. הגוף ביצירתה משמש במה למיסטי, לפסיכולוגי ולהתבוננות בנפש פנימה, אך גם לחברתי, לפוליטי ולתרבותי. נושא מרכזי שחוזר בעבודותיה הוא ייצוג הגוף ככלי קיבול לידע, לאמונה ולסיפור סיפורים. במהלך שנות השמונים חידשה סמית את תחום הפיסול הפיגורטיבי ביצירת עבודות המבוססות על אברי גוף, חלקים אנטומיים, תאים ומערכת העצבים בגוף. בעבודות אלה שילבה חיות, אביזרי בית וכן השאלות של דימויים סיפוריים מהמיתולוגיה, לדוגמא, פסל “ללא כותרת” (משולב בפרפרים) (1994).
אחת מעבודותיה החשובות ביותר היא הפסל “לילית” (1994), המתאר דמות שפופה התלויה על הקיר כשפניה כלפי הקרקע. לילית היא תזכורת לאלה שומרית עתיקה מכונפת ובעלת רגלי ציפור המזוהה עם הינשוף. על פי המיתוס העברי היתה לילית אשתו המיועדת של אדם, אך זה סירב לחיות איתה בשוויון, ולכן ברחה ממנו. לאורך תקופות ארוכות נחשבה לילית נחשבה שדה מזיקה, אולם בשנים האחרונות, בראייה פמיניסטית, היא זוכה למעמד של אישה חזקה הנלחמת על עצמאותה וזכויותיה. את הפסל, המבוסס על יציקת גוף של סמית עצמה, יצרה האמנית פעמים אחדות בחומרים שונים כגון ברונזה ונייר.
באמצעות העיסוק בגוף נוגעת סמית בדיונים הנוגעים בתרבות ובנושאים כמו חיים, מוות ותחיית המתים – במבט פמיניסטי. דוגמה יפה לכך היא הפסל “ללא כותרת” (שיירה) (1994) המציג אישה מעוצבת משעווה רוכנת קדימה, כאשר מאיבר מינה משתרך שובל דמים ארוך העשוי חרוזים אדומים. דוגמא נוספת היא הפסל “הבתולה מריה” (1992)
Posner, Helaine(1998),Kiki Smith, Bulfinch Press Book, pp. 7-21 – עשוי משעווה צבועה. הפסל מתאר דמות חשופה, נטולת שכבת עור, באופן המזכיר דגם ללימוד אנטומיה, אך שם העבודה מעורר קונוטציות דתיות הנוגעות לחיים, למוות ולתחייה.
קיקי סמית זכתה להכרה גם בזכות הדפסיה הרגישים. בהדפסיה היא שמה דגש רב יותר על דמויות מיתולוגיות ופולקלוריסטיות, שפעמים רבות מספרות סיפור. דוגמה להדפס מייצג היא העבודה “תתרחק ממנה” (2003) המבוססת על סיפרו של לואיס קרול (Lewis Carroll), “עליזה בארץ הפלאות”.
.
.
.
.
.
.
.
source: itemrakutencojp
1954年生まれ。ドイツ出身のアメリカ人現代アーティスト。ニューヨークを拠点に活動中。
人間の在り方や人体そのもの、またスピリチュアルな世界や自然をテーマに特殊な能力や美を表現している。作品ジャンルは幅広く、彫刻、絵画、版画、陶芸、写真、映像と様々な分野で活動している。歴史とフェミニズムに満ちた世界観が魅力。
生まれながらにアートの世界に没頭し、1980年から活躍。現在彼女の作品が展示されているのはジョルジュ・ポンピドゥ国立美術文化センター(パリ)。世界を代表する美術館で回顧展を行った実績がある。ニューヨーク近代美術館(ニューヨーク)、ミロ美術館(バルセロナ)、ウォーカーアートセンター(ミネアポリス)など。
.
.
.
.
.
.
.
source: vk
Американская художница немецкого происхождения Кики Смит — одна из заметных фигур искусства, прославившаяся своими физиологичными и в то же время рукотворно хрупкими произведениями, исследующими человеческую и прежде всего женскую анатомию и телесность.