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ANGELIN PRELJOCAJ

les nuits

source: resmusica

In his new ballet, Les Nuits (The Nights), Angelin Preljocaj presents a fantasised erotic vision of the Orient. Inspired by the One Thousand and One Nights, this show is a commission from Marseille–Provence 2013, the European Capital of Culture. It was premiered on May 29 at the Grand Théâtre de Provence in Aix, and it has come for the first time to Paris, which is the first stop on a world tour that is to be over a year long.

For this big new project, the choreographer gathered around him an eclectic team made up of both old stalwarts and greenhorns. Designer Clémence Guisset’s décor of domes and delicate mashrabiyas (traditional Arab latticework windows) is stylized and very delicate. Her design is underlined with subtlety by Cécile Giovansili-Vissière’s lighting and Azzedine Alaïa’s costumes. The music includes hits by Natacha Atlas and some electronic music by 79D—a welcome breath of fresh air.

The piece includes many references, from the opening hammam scene, reminiscent of Ingres’s The Turkish Bath to the Asian shadow puppets effects dear to the animation filmmaker Michel Ocelot. The scenes alternate quickly between dynamic group dances and intimate duos. Among the most beautiful parts are a dance for the lower legs, with the rest of the dancers’ bodies hidden by Oriental rugs, and a jar dance, in which three dancers assume the poses of pole dancers. There was also a delicate dance using hookah pipes. Some other scenes are too obviously erotic, which sometimes confused the feminist message that Preljocaj was trying to convey.

In such flashy cabaret-ish Orientalism, modesty and sensitivity are eclipsed, and femininity and virility become two poles that attract each other. On one hand, there are imposing images of outspoken and combative femininity, with f#%*-you gestures and stilettos. On the other hand, virility dominates the work, from the character of the cutthroat Sardanapalus to naked men, with torsos as heavily muscled as gogo dancers’. Caught between those two poles, Preljocaj does not manage to express a view of a pacified relationship between male and female. Perhaps if the plot had been more explicit, we would have been led on a bewitching journey, just like Scheherazade, the heroine of the One Thousand and One Nights, who held the sultan spellbound by her tales.
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source: danzaedanzaweb

“Les Nuits” si apre con una scena di bagno turco femminile: fumi, donne discinte, languide, mollemente adagiate. E vengono in mente “Les orientales“ di Delacroix. La chiusura è una esaltazione dello spirito calligrafico del mondo islamico, che rinuncia alla rappresentazione del reale a favore di immagini astratte, rielaborazioni raffinatissime delle lettere arabe. Ed è dietro a queste macro lettere traforate che si nascondono numerose coppie di danzatori. “Le Mille e una notte”, certo, ma rinunciando al racconto, esaltando invece l’erotismo di cui è trapunta la grande epopea orientale che in questi mesi Parigi omaggia con una grande mostra all’Institut du Monde Arabe. Quindi l’essenza delle “Mille e una notte” con una collana di scene erotiche dove gli accoppiamenti, le combinazioni sono libere e variegate e si inanellano l’una nell’altra proprio come i racconti della bella favorita del sultano. “Thi is a man’s world” canta una voce femminile. Ma chi tiene l’erotismo per il manico sembrano essere le donne, sempre in grado di condurre il gioco. Anche quanto tre ragazze a cavalcioni di tre orci di concedono alle bizzarre fantasie di sei ragazzi, due per ciascuna. Oppure quando utilizzano gonnelline rosse e vertiginose scarpe con plateau e tacchi interminabili per sedurre. Il sottile omoerotismo ha la sua parte in duetti femminili, in una scena dove tre barbieri radono e spogliano i clienti, oppure sei go go boys si muovono esaltando le spinte pelviche. Non poteva mancare il momento del narghilè con tutte le implicazioni di oblio e abbandono che implica. Per condurci lungo questo viaggio attraverso la sensualità mediterranea, fra fantasmi e realtà, Angelin Preljocaj si avvale dei costumi di Azzedine Alaia, non sempre esaltanti, le musiche dei 79D e 18 formidabili danzatori della compagnia.
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source: preljocajorg

Né en France en 1957, de parents albanais, Angelin Preljocaj débute des études de danse classique avant de se tourner vers la danse contemporaine auprès de Karin Waehner. En 1980, il part pour New York afin de travailler avec Zena Rommett et Merce Cunningham, puis continue ses études en France auprès de la chorégraphe américaine Viola Farber et le français Quentin Rouillier. Il rejoint ensuite Dominique Bagouet jusqu’à la création de sa propre compagnie en décembre 1984. Il a chorégraphié depuis 46 pièces, du solo aux grandes formes.

Angelin Preljocaj s’associe régulièrement avec d’autres artistes parmi lesquels Enki Bilal (Roméo et Juliette, 1990), Goran Vejvoda (Paysage après la bataille, 1997), Air (Near Life Experience, 2003), Granular Synthesis ( N , 2004), Fabrice Hyber (Les 4 saisons…, 2005), Karlheinz Stockhausen (Eldorado – Sonntags Abschied, 2007), Jean Paul Gaultier (Blanche Neige, 2008), Constance Guisset (Le funambule, 2009), Claude Lévêque (Siddharta, 2010), Laurent Garnier et Subodh Gupta (Suivront mille ans de calme, 2010).

Ses créations sont reprises au répertoire de nombreuses compagnies, dont il reçoit également des commandes. C’est le cas notamment de La Scala de Milan, du New York City Ballet, du Staatsoper de Berlin et du Ballet de l’Opéra national de Paris.

Il a réalisé des courts-métrages (Le postier, Idées noires en 1991) et plusieurs films, notamment Un trait d’union et Annonciation (1992 et 2003) pour lesquels il a reçu, entre autres, le « Grand Prix du Film d’Art » en 2003, le « Premier prix Vidéo-danse » en 1992 et celui du Festival de Vidéo de Prague en 1993. En 2009, il réalise Blanche Neige, mettant en scène sa propre pièce et en 2011 il signe, pour Air France, le film publicitaire L’Envol, qui reprend la chorégraphie du Parc.
Il a également collaboré à plusieurs réalisations cinématographiques mettant en scène ses propres chorégraphies : Les Raboteurs avec Cyril Collard d’après l’œuvre de Gustave Caillebotte en 1988, Pavillon Noir avec Pierre Coulibeuf en 2006 et Eldorado / Preljocaj avec Olivier Assayas en 2007.

Plusieurs ouvrages ont été édités autour de son travail, notamment Angelin Preljocaj en 2003, Pavillon Noir en 2006, Angelin Preljocaj, Topologie de l’invisible en 2008.

Au cours de sa carrière, Angelin Preljocaj a reçu plusieurs reconnaissances parmi lesquelles le « Grand Prix National de la danse » décerné par le Ministère de la culture en 1992, le « Benois de la danse » pour Le Parc en 1995, le « Bessie Award » pour Annonciation en 1997, « Les Victoires de la musique » pour Roméo et Juliette en 1997, le « Globe de Cristal » pour Blanche Neige en 2009. En 2012, il a reçu le « Herald Angel Award » pour Helikopter / Eldorado (Sonntags Abschied) et Suivront mille ans de calme au Festival d’Edimbourg.
Il est Officier des Arts et des Lettres, Chevalier de la Légion d’honneur et a été nommé Officier de l’ordre du Mérite en mai 2006.

Aujourd’hui composé de 26 danseurs permanents, le Ballet Preljocaj est installé depuis octobre 2006 au Pavillon Noir à Aix-en-Provence, un lieu entièrement dédié à la danse dont Angelin Preljocaj est le directeur artistique.