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THOMAS LANFRANCHI

Structure volante

source: liverpoolbiennialcouk

Thomas Lanfranchi uses lightweight materials to create environmentally responsive sculptures. Many of his projects have been wind blown, taking the form of kites or wind socks. He has installed these pieces at sites across France and on buoys at sea. On a recent visit to Australia he made a journey around the outback, creating and documenting a new airborne sculpture each day to suit the site. Working with a type of plastic commonly used for shopping bags, Lanfranchi is able to make very large structures that are capable of being supported by the lightest breeze. When they are destroyed after the exhibition an object the size of a blue whale collapses into a carrier bag.
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source: museematisselenordfr

Carte blanche à THOMAS LANFRANCHI, artiste en résidence au Cateau-Cambrésis dans le cadre du festival de sculptures ESCAUT-ACIER, présentation de ses œuvres dans le hall d’accueil du musée et dans le marché couvert.

On pourrait croire à des créatures volantes quand on les regarde sur les photos, ou quand on les voit léviter à quelques mètres du sol. On pourrait croire à un bestiaire tant les formes proposées par Thomas Lanfranchi sont nombreuses. Le spectateur lambda y verrait de simples cerfs-volants, bricolés avec des sacs poubelles et du ruban adhésif transparent. Il n’empêche que voir ces bestioles volées est inédit tant dans leur élégance elles s’épanouissent dans le ciel. L’artiste choisit souvent des zones rurales pour élever ses sculptures volantes. Quand on le voit les dresser dans le ciel on se dit que la tâche est rude. Elles dansent dans le ciel, et lui se fait le guide. La performance ne dure pas très longtemps. Elle verra son action documentée dans des traces photographiques ou par le biais de la vidéo.

La force de Thomas Lanfranchi réside dans son attitude. Une attitude d’un homme qui parle de lévitation monochromatique, de télépathie, d’insolite. Une attitude qui prend forme dans ce travail de sculptures volantes, et dans le dessin qui vient en faire écho. C’est donc avec un minimum de moyens que l’artiste construit son territoire. Un territoire fait de mythes, des personnages et animaux oniriques, dont il trace les contours souvent à l’aide d’une graphite ou d’un stylo bille noire. C’est sur ces mêmes dessins, dont une partie est réalisée sur enveloppes, que l’on retrouve des découpes de couleur de sacs, comme une ponctuation signalétique. Parfois des mots viennent alimenter le dessin.

Le travail de Thomas Lanfranchi est donc multiple, croisant plusieurs médiums; la performance, la vidéo, la sculpture, le dessin. Un travail réalisé par un bricoleur, qui opère avec ce qu’il a sous la main, avec des matériaux pauvres et bruts. Le résultat est une œuvre anti-spectaculaire qui surgit de la terre pour s’élever dans le ciel.