FIONA BANNER
فيونا بانر
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Фиона Баннер
source: tateorguk
English sculptor and conceptual artist. She studied at Kingston Polytechnic, Surrey (1986–9), and at Goldsmiths’ College of Art in London (1992–3). She had her first solo exhibition at City Racing, London, in 1994, and in the following year was included in General Release: Young British Artists at the XLVI Venice Biennale. Banner came to prominence with her ‘wordscapes’, large text works that recount the plots of feature films or other events. The ‘wordscapes’ led to the publication in 1997 of The Nam, 1,000 pages of continuous text describing the Vietnam war movies Apocalypse Now, Born on the Fourth of July, Full Metal Jacket, Platoon, Hamburger Hill and The Deer Hunter. This unreadable text points to the excess of violence in such films, the numbing of critical faculties, as well as the mythologising and fictionalising framing devices used to interpret historical events. Towards the end of the 1990s she became interested in the implications of punctuation signs, dwelling on their qualities as abstract marks that give structure to text. By selecting a variety of fonts, enlarging the full stop signs to 1,800 pt, and rendering them three-dimensionally, Banner created strangely dramatic objects, simple signs disguised as Minimalist sculpture. These were displayed together in Polystyrene Full Stops: Slipstream, Nuptial, Palatino, Times, Gill Sans Condensed, New Century Schoolbook (1998–9; Los Angeles, CA, 1301PE). The use of weightless polystyrene, which commonly functions as a packing material, points again to the paradox of the physical insignificance and semantic importance of these object–signs.
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source: 1301pe
1301PE is pleased to present its third solo-exhibition with acclaimed British artist, Fiona Banner. Banner’s early work took inspiration from popular culture (cinema, language, pornography), in the form of wordscapes. Deploying big blocks of printed text, run-on and unpunctuated these wordscapes were scene-by-scene descriptions in the in her own words of war films and porn.
Fascinated with the nude as portrayed in the history of art, Banner has turned her attention to the female form, presenting a new series of text-based descriptions, made from life models. Utilizing words as opposed to line or color, Banner is able to reinvent the nude. More than just descriptive texts these works remain deeply engaged with the history of painting. Typically associated with the gaze of the male painters, Banner breaks new ground in describing the feminine form. These drawings work in a hyper-intimate way, between the viewer and the subject. Banner will also feature neon work that reads Nude Standing. Shaped by her own hand, the peach/ flesh color tone neon operates as an illuminated drawing for Banner’s wordscapes.
Fiona Banner was born in 1966. She lives and works in London. Banner is represented in various collections in the US and abroad including The Museum of Modern Art, New York; Philadelphia Museum; The Arts Council of England; Tate Gallery, London; and the Walker Art Gallery, Minneapolis. In 2003, Banner was short-listed for the Turner Prize.
One-person museum exhibitions and projects include Neuer Aachener Kunstverein, Aachen and Dundee Contemporary Arts, Dundee in 2002; Emily Carr Institute, Vancouver in 2000; Statements, Basel Art Fair and ASTERISK, Gesellschaft fur Aktuelle Kunst, Bremen in 1999; Art Now Room, Tate Gallery, London in 1998; The Nam – 1000 page all text flick book, London in 1997; Pushing Back The Edge Of The Envelope, City Racing, London in 1994.
Selected group exhibitions include Eye on Europe, MOMA, New York in 2006; Tate Britain and Remix: Contemporary Art and Pop, Tate Liverpool in 2002; Total Object, Complete with Missing Parts, Tramway 2, Glasgow (curated by Andrew Renton) in 2001; Berlin Biennale, Berlin, (curated by Saskia Bos) in 2001; Cinema Cinema, Van Abbe Museum, Eindhoven in 1999; Slipstream, Centre for Contemporary Arts, Glasgow; Narrative Urge, Uppsala Konstmuseum, Sweden, and Point Break, Project for Tate Magazine (Commissioned by Tate Gallery, Liverpool) in 1998; Urban Legends – London, Staatliche Kunsthalle Baden-Baden, Germany in 1997; Venice Biennale, Venice in 1995; Institute of Cultural Anxiety, ICA, London in 1994.
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source: arts-up
Née en 1966 l’artiste britannique Fiona Banner est une spécialiste du détournement d’ « organes » et de signes. Elle s’empare par exemple d’éléments appartenant initialement à l’écriture et les transforme en matériaux plastiques. Par exemple son livre « The Nam » (1997) déroule sur 1000 pages de manière absolument neutre et descriptive six films traitant de la guerre du Vietnam. Le verso des pages demeure vierge. Aucune numérotation de pages n’apparaît si bien que l’énonciation descriptible et figurale crée un bloc indigeste et quasiment illisible… L’artiste s’intéresse au corps des mots et aux limites du langage par l’écriture. Et tous ses premiers travaux représentent des « wordscapes » («paysages écrits et paysages décrits ») et des captures d’écran de films toujours transcritesen mots.
L’artiste poursuit (entre autres productions) de tels travaux. Avec « Bones » elle s’est penchée sur la qualité physique de la ponctuation en agrandissant et en apportant la troisième dimension aux signes qui ordonnent usuellement le discours de manière logique. Pour cette approche elle a utilisé le néon en portant son attention à la cohérence entre les matériaux employés afin que le sens qu’elle veut donner aux choses trouve une forme pertinente. Elle considère d’ailleurs le néon comme une application essentiellement commerciale. Pour l’artiste anglaise il fait partie intégrante de l’univers urbain. Dans cette série elle privilégie des morceaux de néons cassés, abandonnés, qu’elle recompose dans des formes abstraites ou symboliques mais ce dernier est utilisé en tant que leurre. Dans « Unbroken Heart » elle réarrange deux coeurs multicolores et elle renverse les propriétés de lumière froide inhérente au néon pour proposer à travers lui une vision romantique.
Pour « Mirror » Fiona Banner a organisé au sein de son atelier plusieurs séances de pose destinées à la réalisation d’une sorte de portrait où elle met à mal la vision classique du féminin . Fiona Banner y recompose à l’écrit une description de son modèle ( l’actrice Samantha Morton). Elle lui a proposé ensuite de lire en public à la Whitechapel Gallery à Londres le texte qui lui était encore inconnu. L’actrice réalise par sa lecture qu’elle tire son propre portrait dans une nudité paradoxale aussi sensible qu’émouvante. Une vidéo fait office de film-constat de la performance. Et pour le cinéaste (sorte de troisième main du projet) auteur de la vidéo cela devient une « déclaration d’amour décalée ». Mais le travail de l’artiste est parfois encore plus tactile. Ses « Stainless Steel Full Stops » (2002) regroupe dans un jardin, des sculptures géométriques souvent rondes recouvertes d’une couleur noire profonde et voluptueuse Toute la nature en ses variations se reflète dans les formes abstraites sublimées. Sont créés des associations et des regroupements de dialogues. Dans « Plinth » elle associe subtilement des éléments graphiques, sculpturaux et sonores afin d’explorer et pousser plus loin les possibilités illimitées du langage.
Récemment dans « All the World’s Fighter Planes » («Tous les avions de chasse du monde ») une vidéo est créée à partir d’un montage de coupures de presse montrant tous les modèles d’avions de chasse en service. Pendant une heure les images d’appareils défilent au rythme d’une bande sonore composée de marches militaires et de musiques triomphales provenant de films de guerre. Par sa réalisation minimaliste elle-même l’œuvre produit une émotion intense. Le spectateur est pris dans une vitesse fascinante créée par la succession des images. Si bien que celui qui regarde est empêtré dans l’action, l’accumulation, la précipitation des documents montrés de manière brute. Les images sont découpées, voire déchirées sans ménagement. Elles laissent apparaître parfois des morceaux de textes, des mots amputés à grands coups de ciseaux. Cette collection d’images a d’ailleurs déjà été présentée sous forme livresque.
La Londonienne qui a déjà fait l’objet de nombreuses expositions tant aux États-Unis et en Europe (Museum of Modern Art de New York, Philadelphia Museum, Tate Gallery de Londres) est devenue un créatrice incontournable de la post-modernité la plus agissante. Elle illustre combien la réalité et ses signes dépassent le niveau de conscience. Son œuvre distribue des accidents de conscience post conceptuels. Elle prouve comment devant le traumatisme du réel et de sa représentation il convient de trouver d’autres appuis que ceux utilisés par les arts et les langages appris. Fiona Banner montre aussi (par ses défilés d’avions par exemple) que rien ne peut nous protéger. Pas même l’art bien sûr ! Mais c’est aussi une manière de nous préparer à l’avenir, de réfléchir au caractère du mal comme de la beauté là où l’artiste nous met au défi de croire à la véracité.
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source: ligaturech
Fiona Banner est une artiste britannique né en 1966. Après avoir décrochée un BA puis un MA en Fine Art en 1993 à Londres, elle enchaine les expositions. C’est en 1995 qu’elle participe à une exposition regroupant les étoiles montantes de l’art contemporain anglais lors de la biennale de Venise, et elle fait depuis, partie des Young British Artists.
Parmi tout ces travaux, celui qui ma rendu fou est incontestablement l’installation en 2010 de deux avions de chasse dans les halles du Tate Britain. Installation nommée The Duveen Galleries Commission: Harrier and Jaguar. Très attachée au language et aux mots, Fionna Banner a voulu démontrer que ces objets représente « le contraire du language ». Le premier Harrier est suspendu par la queue comme un oiseau captif quand au second avion, le Jaguar, a été placé sur le dos pour suggérer un animal docile et il a été poli pour que la stupeur du spectateur se reflète en lui.
La citation qui suit nous explique comment Banner eu l’idée de cette installation :
« I remember long sublime walks in the Welsh mountains with my father, when suddenly a fighter plane would rip through the sky, and shatter everything. It was so exciting, loud and overwhelming; it would literally take our breath away. The sound would arrive from nowhere, all you would see was a shadow and then the plane was gone. At the time harrier jump jets were at the cutting edge of technology but to me they were like dinosaurs, prehistoric, from a time before words. »
– Fiona Banner..
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source: venusoxidada
Fiona Banner nasceu em 1966 em Merseyside na Grã Bretanha.Estudou no Kingstone Pollitecnic e depois no Goldsmiths College (1991-1993).O mais conhecido da sua obra são as chamadas “still films”,nas quais explora as possibilidades e limites da linguagem.Desde 1994 elabora textos manuscritos ou impressos nos quais descreve películas ou cenários com as suas próprias palavras com uma grande meticulosidade.Em 1996 participou na importante mostra “Spellbound” da Hayward Gallery,dedicada aos cruzamentos entre a arte e o cinema.Ali mostra o seu livro “The Nam” no qual narra seis filmes comerciais em torno da guerra do Vietnam.Em 2000 começa a investigar o cinema pornográfico e aborda o tema da sexualidade em obras como “Arsewoman in Wonderland”,quaquer coisa como “Anal-Lice no País das Maravilhas”,que é uma visão muito particular das aventuras de Alice.Em 1998 realizou uma série de esculturas que representam pontos-sinais de pontuação-de tamanho monumental,com a intenção de “pontuar” o espaço da galeria em forma de texto.Entre as suas exposições cabe mencionar as individuais da Hayward Gallery (2001) e “Your plinth is my lap” da Neuer Archener Kunstverein,Alemanha (2002).Foi nominada para o Turner Prize em 2002.