Melanie Bonajo
梅拉妮·柏娜桥
source: pelicansmag
Melanie Bonajo nació y se crió en Amsterdam. Durante los últimos años de su vida trabajo en en trasmitir con sus fotografías las paradojas inherentes a nuestras ideas a base de una vida de llena de confort.
Las obras de Bonajo ofrecen un análisis irónico de la condición humana actual con un toque de risa para aligerar la carga.
Su trabajo ha sido exhibido en instituciones de arte internacionales, como De Appel Arts Center / Amsterdam , Instituto Neerlandais / París, Museo de Arte Moderno / Ljubljana , Museo Nacional de Arte Contemporáneo Kohun / Seúl , museo Stedelijk / Amsterdam , PPOW Galería / Nueva York, SMBA / Amsterdam , Programm , Berlín , Museo de Arte Moderno / Arnhem y espuma / Amsterdam
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source: liberationfr
Melanie Bonajo, née en 1979 à Herleen, est l’une des figures choisies par Erik Kessels pour montrer l’extrême richesse de leur pays, les Pays-Bas. Plutôt que sa fameuse série Bondage mobilier, des femmes nues ligotées à des meubles, elle dévoile des autoportraits réalisés il y a dix ans, en pleine zone de turbulences. «Pas de maison, pas d’argent, je vivais une relation difficile, je flottais sans direction autour du monde et j’avais perdu mon sens de la gravité», dit-elle, après avoir oublié les raisons profondes de son chagrin. Lequel apparaît réel si l’on en croit ses yeux rougis, ses larmes qui débordent généreusement et son air de fixer l’objectif avec langueur, même quand elle gratte sa guitare.
Se photographier, c’était aussi pour elle une manière d’observer sa propre tristesse et «l’égoïsme et le ridicule de [sa] mélancolie». Bien évidemment, ce débordement permanent, ce «complot contre le faux bonheur», donne du poids à cette suite lacrymale intitulée, Thank You for Hurting Me, I Really Needed That… («merci de m’avoir fait du mal, j’en avais vraiment besoin…»). Une seule image aurait paru sans conséquence, juste un coup de blues, mais tout un ensemble, cela fait sensation… D’autant que Melanie Bonajo, post-déprime, s’est aperçue du miroir mensonger de la société occidentale et de son «illusion de bonheur matériel». Elle cherchait dans la mauvaise direction, sans voir les valeurs artificielles de la comédie humaine, et sa capacité à enfermer chacun(e) dans le silence de la consommation, de la normativité sociale.
Désormais loin de ce cynisme obligatoire, elle se dit heureuse d’être en vie, même s’il y a «quelques ombres»parfois. Cette série, ou le diaporama projeté à Arles – des filles qui font pipi, petit bijou aphrodisiaque -, montre son désir de représenter une femme sans stylisation, hors d’atteinte du regard macho de la pub et des médias. Surtout sans honte d’être fidèle à ses valeurs, à ses faiblesses, à ses frivolités : ne pas s’interdire de gémir, de crier son indifférence, sa colère ou sa jouissance.
Artiste multimédia incroyablement féconde, Melanie Bonajo ne se soucie pas de son image et trouve, en général, que «les sentiments de honte sont très sains pour la condition humaine car ils humilient l’ego. Ne pas se prendre au sérieux libère l’esprit. Surtout en ces temps d’extrême narcissisme, cela peut être un remède pour la société.»
Réalisée avant la mode lassante des selfies, cette série non dénuée d’humour rappelle la force de la vulnérabilité. Et prouve, encore, la finesse des artistes néerlandais.
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source: fitnycedu
Possessions, however desired or useful, can become a burden over time. Yet, they also become a very real part of who we are and the lives we build for ourselves. Melanie Bonajo explores our relationships with material objects and the role they play in our creation of ‘self.’ The series Furniture Bondage speaks to the need for a perfect harmony with the world around us. The result is a new living form, a fusion of the human body with its external trappings.
Melanie Bonajo was born in Heerlen, Netherlands, and studied photography and fine arts at the Gerrit Rietveld Academy in Amsterdam. Her photographs have been exhibited at the SMBA/ Stedelijk Museum and Galerie Fons Welters in Amsterdam, and at numerous other international galleries and institutions. Bonajo is represented by PPOW Gallery in New York. She divides her time between Amsterdam and Berlin.
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source: featureshoot
Melanie Bonajo lives and works in The Netherlands. Her furniture bondage photographs from the project “All Cliches Are True” explore material objects and the role they play in society. About her work, Melanie says,”The furniture bondage series speaks of the impossible need to create a perfect harmony with the world around us by exploring seemingly opposing elements together: a choreography of magnetic fields lingering between attachment/detachment, bonded/liberated, subject/object.” Melanie has had several solo shows including “As Thrown Down From Heaven” at the PPOW Gallery in New York and “Modern Life of the Soul” at the Fette Gallery in Los Angeles.