highlike

Matthias Schmitt

Gå.ia
robot botanique

Matthias Schmitt  Ga.ia

source: soonsoonsoon

Ga.ia est un robot couplé à une plante et qui permet à votre Yucca de se déplacer. Il peut alors parcourir votre appart’ ou les rues du quartier à la recherche de lumière et d’humidité…

Votre plante de salon prendra bientôt son indépendance.

C’est en tout cas la promesse de Gå.ia, un concept de cyborg végétal développé par un jeune designer français, Matthias Schmitt. Gå.ia, c’est un robot couplé à une plante d’intérieur et qui joue le rôle de cerveau et de moyen de locomotion pour cette dernière. Grâce à lui, votre Yucca ou votre ficus passeront la porte d’entrée de votre appart’, iront se balader dans les rues du quartier et prendre un bain de soleil sur la place principale, avant de passer saluer les copines au jardin municipal. Tout cela de manière autonome. Tout en s’auto-gérant, les plantes en libre circulation participent à l’amélioration de la qualité de l’environnement en ville ou dans votre intérieur et permettent aux passants de respirer le doux parfum des fleurs. Le prototype de Gå.ia sera présenté pour la première fois au salon innorobo à Lyon en mars 2014.
.
.
.
.
.
.
.
source: soocurious
Un étudiant a eu l’ingénieuse idée d’imaginer un robot botanique capable de perpétuer la vie sur notre planète. Dassault Systèmes s’est déjà penchée sur cette invention. Alors pourquoi pas vous ?Matthias Schmitt sait de quoi il parle : Étudiant à l’école de Design Industriel de Sèvres, il a suscité l’intérêt et la curiosité des scientifiques sur la question fondamentale de la vie, lors de l’annonce de son projet technologique… Il s’agirait en fait d’une machine-cyborg permettant de léguer aux plantes un cerveau et des jambes ! Ce projet nommé Gå.ia pourrait prendre des proportions énormes pour la préservation de notre planète. En programmant l’appareil aux végétaux, la traduction des besoins de ces derniers se fait simultanément. Mi-plantes, mi-robots, ceux de petite taille, comme le Ficus, pourraient déjà se déplacer comme bon leur semble, s’orienter vers le soleil si nécessaire et assurer leur appétit en eau. Ce robot botanique est équipé de capteurs hydrométriques, de chaleur, de lumière, de son, de CO² et d’un GPS.Plus la plante est rassasiée, mieux c’est, du moins pour notre environnement. Car si la plante respire du CO², elle rejette en retour de l’Oxygène, indispensable à notre survie. Voilà pourquoi il faut se méfier de la déforestation… Mais là n’est pas la question principale. Les plantes ont besoin des abeilles pour se développer. Ces insectes sont les maillons forts de la pollinisation : le pollen qu’ils transportent se propage et permettent la poussées de nouvelles fleurs. Si ce processus n’est pas complet, il sera impossible d’arriver à cette finalité.Selon l’initiateur de ce projet, cette idée novatrice pourrait plaire aux particuliers et aux municipalités dans des endroits en intérieur.Dans la vidéo ci-dessous, nous apercevons très distinctement la polyvalence et la mobilité des plantes. Ces cyborg parcourent la ville avec pour missions l’alimentation, la protection, la filtration et l’amélioration de notre environnement.Le projet de Matthias sera présenté au prochain Innorobo sous la tutelle de Jean-Claude Heudin (directeur de projet) et Dominique Sciamma (directeur de la Strate College). Leurs robots botaniques verront le jour d’ici 2020, on le souhaite fortement pour cette équipe de projet, car ils traitent du problème urgent de l’environnement.Créer une société végétale au sein de la société humaine serait bientôt accessible à tous, en n’ayant pour risques que de se faire suivre par une plante dotée d’un mécanisme artificiel… Qu’en dites-vous de cela ? Êtes-vous prêts à équiper vos végétaux de super tenues de combat, et à les sortir, comme nos toutous, quand ils en ont besoin?
.
.
.
.
.
.
.
source: humanoidesfr

Un étudiant de l’école de Design industriel de Sèvres a présenté comme projet de fin d’étude un concept de robot visant à fournir aux plantes le cerveau et les jambes que la nature ne leur a pas octroyés. Projet qui nous semble intéressant et que nous avons donc voulu partager avec vous.

Plante cyborg ou robot botanique ?

Baptisé Gå.ia, le projet a pour ambition la création d’une nouvelle espèce de plante. Une plante cyborg ou un robot botanique ? C’est comme vous voulez. A mi-chemin entre la nature et la technologie, cet appareil sera un assistant pour les plantes existantes. Ce sera un moyen intelligent d’apporter les éléments essentiels à notre environnement : alimentation, protection et filtration de l’air.

humanoides fr plante cyborg ga ia pic4

Matthias Schmitt, son inventeur, propose de créer, une plateforme mobile permettant à l’utilisateur de déplacer la plante là où il veut. La plante pourra également, d’elle-même, gérer ses déplacements selon ses besoins en eau et en lumière. Équipé de nombreux capteurs (hydrométrique, thermique, de lumière, sonore, CO2, GPS), le support permettra de traduire le besoin de la plante en action concrète. Par exemple, si elle a besoin de soleil, la plante se déplacera pour aller le chercher. Mais pour les décisions plus complexes, dépolluer l’air par exemple, ce sera plutôt à l’utilisateur de dépêcher la plante dans la zone à filtrer.

humanoides fr plante cyborg ga ia pic1

Ce support intelligent fonctionne grâce à l’énergie solaire et à l’énergie produite par la photosynthèse de la plante. En les programmant convenablement, il pourra suivre des chemins déterminés ou au contraire ne pas emprunter certaines routes.

Le projet présenté par cet étudiant concerne dans un premier temps les plantes de petite taille, type Ficus. Mais il envisage d’adapter son support pour différentes tailles dans le futur, et prévoit une utilisation de son appareil à l’horizon 2020. Matthias pense que ce produit sera plutôt utilisé par des particuliers ou des municipalités et en intérieur. Le concept dépasse celui de la plante intelligente de Parrot reliée à une sonde et fournissant des informations sur celle-ci.

Un robot pour sauver la planète, rien que ça

Ce robot pourrait être très utile à l’heure où certains cherchent des solutions au problème de disparition des abeilles. Ces insectes s’occupent en grande partie de la pollinisation et sans elles, le pollen ne peut pas se disséminer dans l’air et se déplacer de plante en plante. Qu’à cela ne tienne, avec le projet Gå.ia, ce sont les plantes qui se déplacent et il suffit d’un peu de mouvement pour que le pollen puisse s’envoler.

humanoides fr plante cyborg ga ia pic2

Le projet a suscité l’intérêt de certaines grandes entreprises comme Dassault Systèmes. Espérons qu’elles soient aussi séduites que nous le sommes. Matthias Schmitt est bien épaulé puisque le soutiennent Jean-Claude Heudin, en tant que directeur de ce projet, et Dominique Sciamma en tant que directeur du Strate Collège. Gå.ia sera présenté à Innorobo l’an prochain.