HeeWon Lee
INFINITY III
source: secondenatureorg
Infinity III est une invitation à un voyage mental perturbant créé à partir d’images de synthèses.
Dans la continuité de son travail autour des cycles naturels (avec la série d’installations « Infinity »), HeeWon Lee nous projette au coeur de nuées d’oiseaux lumineuses et évanescentes…
En évoluant dans ce ballet animal, la notion de temporalité et d’espace s’effacent.
Il ne reste que cette chorégraphie jouée en plein ciel, immatérielle et infinie.
Infinity III is an invitation to a disturbing mental journey created by a computer generated image. In the continuity of its work on natural cycles, HeeWon Lee drags us at the heart of bright and evanescent birds clouds. The notion of temporality and space faded, stays only this immaterial and inifinite animal ballet, played in midair.
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source: labibleurbaine
Se plonger dans une œuvre, voilà probablement un des plus grands désirs des artistes vis-à-vis le public. On le disait et on le dit encore à propos de la peinture, même si le plongeon était plutôt sensoriel et visuel que corporel, quoique… Avec Infinity III de l’artiste sud-coréen HeeWon Lee, pas de doute, le corps du spectateur est sollicité de toutes parts. Un véritable exutoire cette installation, comme l’art sait si bien le faire.
Des images sont projetées sur le mur et au sol, dans un cadre délimité. Pour entrer dans la création, il faut se mettre sur la zone circonscrite du sol, sans craindre de piétiner cet espace de projection. Des images d’oiseaux migrateurs apparaissent lentement pour amener à un rythme plus effréné une pluie de volatiles. L’accélération des images crée des flashs déstabilisants qui nous gardent paradoxalement statiques. En fixant et en acceptant de jouer le jeu du spect-(acteur), nous sommes complètement captivé par les sons et les images. Comme l’indique le titre de l’œuvre, c’est l’infini qui guide l’immersion en réussissant à nous couper du monde réel.
La réussite d’Infinity III réside dans la capacité du regardeur à ne plus penser qu’à cette vague d’oiseaux, à ces sons puissants scandés en chœur ainsi qu’à cet espace immersif irréel et fascinant. Il faut d’ailleurs préciser que cette œuvre fait partie d’une série d’installations ayant pour titre, évidemment, Infinity. L’artiste qui vit et travaille en France «s’intéresse aux cycles de la nature en lien avec les perceptions humaines», tel que l’indique la programmation de la BIAN 2014. Tout laisse croire que sa compréhension du corps du spectateur dans l’œuvre – qui est en fait la participation du regardeur – et de ses possibles réactions, n’est pas à remettre en question. Elle est plutôt à souligner. L’art comme exutoire nous disions.
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source: mavideoz
Infinity III (Video instllation, 2012-2013)’Infinity III’ is an immersive video installation that depicts flocks of migratory birds in an uncluttered set design, a projection wall and floor, the viewer moves through the middle a ballet and animal noise that plays in the sky. The pace can spend a contemplative slowed to a strong acceleration. Infinity III is an invitation to a disturbing mental journey offered through images virtuelles.Un space that erases the notion of temporality and projects us into an infinite moment … As in the previous Infinity II project , the viewer will be extracted but by the time sequence nesera not only contemplative , thousands of birds will take a dimension vertigineuseet worrying. In this situation where pins disappear very quickly , the viewer is transportédans a fantastic sequence , a dark tale and envoutant.La series ‘Infinity’ explores the place of man in the immutable cycles of nature. “Migratory birds are for me the symbol of sovereign and absolute life cycle, with InfinityIII I would take the viewer into a destabilizing spatio- temporal experience , voirebouleversante, in the image of what nature door dizzying ” – Heewon Lee.
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source: corpsenimmersionoverblog
Née en 1978 à Kyung Ki-Do en Corée du Sud, HeeWon Lee vit et travaille à Paris. Après des études de stylisme, elle quitte Séoul et s’installe en France en 2001. Elle étudie le français à l’université et intègre l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Nancy avant de conclure son parcours par un post-diplôme au Fresnoy, Studio National des Arts Contemporains (Tourcoing).
HeeWon Lee développe une pratique artistique pluridisciplinaire en associant la vidéo, les arts plastiques, le graphisme et la création sonore. Ses projets ont été primés à plusieurs reprises et sont régulièrement diffusés en France et à l’étranger (Brésil, Canada, Corée du Sud, Maroc, Espagne, Italie, etc.).
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