KAROLINE GEORGES
PROGRAMME D’ENTRAÎNEMENT À L’USAGE D’UNE CONSCIENCE HYGIÉNIQUE
source: karolinegeorges
Artiste multidisciplinaire née à Montréal, Karoline Georges a d’abord enseigné la danse contemporaine avant d’étudier l’interdisciplinarité en art, le cinéma et la vidéo à l’Université du Québec à Chicoutimi et l’histoire de l’art à l’Université du Québec à Montréal.
Inspirées par les théories évolutionnistes de Teilhard de Chardin et d’Aurobindo, mises en lumière par les éclats et les dérives du transhumanisme, ses oeuvres sont peuplées de créatures de la science, de consciences informatiques, d’avatars numériques, de clones et d’androïdes en quête d’une expérience de transcendance. Travail hybride amalgamant littérature, art sonore, photographie, vidéo et modélisation 3D, la démarche de l’artiste s’articule autour d’une quête polymorphe du sublime; sublimation physique, spirituelle, esthétique, sublimation de l’image du corps dans l’espace virtuel ou sublimation de l’environnement urbain par une intervention poétique virtuelle.
Ses oeuvres ont été présenté à travers le Canada, en Europe et en Amérique, notamment lors des Rencontres Internationales Paris/Berlin/Madrid, de la Biennale Internationale d’art contemporain de Carthagène des Indes, du FILE – Electronic Language International Festival au Brésil, du Vancouver Visible Verse Festival, de ORANGE, L’événement d’art actuel de Saint-Hyacinthe, de la Biennale Internationale des poètes en Val-de-Marne et du Festival Voix d’Amériques.
Elle a reçu de nombreuses distinctions, notamment le FutureFest Art Prize au Royaume-Uni en 2016 et le Prix à la création artistique du Conseil des arts et des lettres du Québec en 2012.
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source: journalmobiles
Le plus récent roman de Karoline Georges, Sous béton, est en compétition pour le prestigieux Prix des libraires 2012 dont les finalistes seront annoncés le 31 janvier prochain. Karoline Georges habite à Saint-Hyacinthe et a participé à la fondation du journal Mobiles en 2004.
Sous béton, publié chez Alto, est son cinquième titre et raconte l’histoire d’un enfant enfermé depuis sa naissance dans une minuscule cellule (au 804 du 5969e étage de l’Édifice…).
« Autour de lui, que du béton, sans ouverture sur l’extérieur. Que deux présences : le père qui s’abrutit de plus en plus et la mère qui redoute l’expulsion » peut-on lire dans la description fournie par l’éditeur.
Les premières pages du livre, disponibles sur le site de l’auteur, révèlent un univers glauque dans lequel l’enfant livre ses observations et ses réflexions avec une terrifiante froideur.
L’atmosphère m’a tout de suite rappelé le 1984 de Georges Orwell, mais aussi le détachement caractéristique de certains personnages d’Albert Camus.
Sous béton a reçu de nombreux éloges lors de sa parution en septembre dernier. Considéré comme « L’OVNI littéraire de la rentrée », le roman amorce un parcours prometteur puisque Karoline Georges présentera son ouvrage en France lors du prochain Salon du livre de Paris en mars 2012.
Karoline Georges, après son passage à Mobiles, a été la première récipiendaire du Prix Relève du Conseil montérégien de la culture et des communications en 2006.
Auparavant, elle avait publié, entre autres, La Mue de l’hermaphrodite paru en 2001 au Québec, puis réédité en France en 2008.
Elle a fait paraître L’itinérante qui venait du Nord en 2003, une fable qui a remporté un Sceau d’argent des Prix du livre de M. Christie.
En plus d’écrire, c’est une artiste multidisciplinaire qui explore les concepts et les processus de transformation et de sublimation.
Son « vidéopoème » Programme d’entraînement à l’usage d’une conscience hygiénique s’est mérité une Sélection du jury du Prix Poésie Média 2009, lors de la Biennale internationale des poètes en Val de Marne, en France.