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Kati Katona

Kati Katona est une artiste multimédia basée à Budapest. Son travail est axé sur la génération, animation procédurale et 3D, art de l’installation interactive, mappage de projection et conception sonore. Kati s’inspire fortement des éléments de la nature, des structures biomorphes et des algorithmes trouvés dans la nature. En tant qu’artiste visuelle, elle a participé à divers projets audiovisuels, tels que Zagar AV Experience et se concentre constamment sur l’expérience des dernières technologies.

Aidan Meller

AI-DA
Ai-Da est le premier artiste ultra-réaliste au monde. Elle dessine en utilisant des caméras dans ses yeux, ses algorithmes d’IA et son bras robotique. Créée en février 2019, elle a eu sa première exposition solo à l’Université d’Oxford, « Unsecured Futures », où son art a encouragé les téléspectateurs à réfléchir à notre monde en évolution rapide. Depuis, elle a voyagé et exposé des œuvres à l’échelle internationale, et a eu sa première exposition dans un grand musée, le Design Museum, en 2021. Elle continue de créer de l’art qui remet en question nos notions de créativité dans une ère post-humaniste.

Claire Malrieux

Climat General College des Bernardins
Se référant à l’« Hypothèse Gaïa » de James Lovelock, Malrieux transforme la figure de Gaïa en une machine climatique autonome qui affiche un espace dynamique et organique, construit selon des flux de données empruntés aux principaux modèles climatiques prédictifs. A travers différents scénarios programmatiques, l’artiste met en évidence l’influence de l’homme sur son environnement, un environnement en perpétuelle mutation dont la fin ne peut être programmée. Car si l’entrée dans l’anthropocène marque la fin d’une Terre en extension, elle marque surtout le début d’autre chose : une situation différente dans le temps et dans l’espace. Un espace où le décor est en mouvance et dans lequel l’histoire humaine s’adapte et évolue.
L’usage simultané du dessin et des algorithmes permet de visualiser des interactions et des causes à effets habituellement invisibles, de les décoder et d’en interroger les enjeux.

Jason Bruges Studio

The Constant Gardeners
S’inspirant d’un jardin zen japonais traditionnel, quatre bras de robots industriels sont disposés autour d’une vaste toile de gravier avant de se réveiller et de commencer à ratisser la surface. Dans une série de performances quotidiennes, ces « jardiniers » travaillent ensemble pour créer des illustrations uniques et évolutives représentant les mouvements des athlètes. Générées par une série d’algorithmes sur mesure, qui analysent des séquences vidéo d’événements olympiques et paralympiques, certaines illustrations représentent un mouvement qui se déroule dans le temps tandis que d’autres mettent en lumière un moment sportif spectaculaire. Une méditation sur la tradition, l’artisanat et les rôles de la technologie, The Constant Gardeners offre aux visiteurs un espace paisible pour une introspection tranquille. L’œuvre explore un nouveau récit autour de la robotique, montrant que cette technologie est une force capable de créativité artistique et d’action expérimentale, qui joue un rôle déterminant dans notre cheminement vers un avenir plus heureux et plus sain.

FIELD

Esthétique du système
Les travaux de cette série font partie d’un vaste projet de recherche de FIELD, explorant les algorithmes d’apprentissage automatique les plus pertinents dans des illustrations à base de code […] Nous avons commencé une exploration plus approfondie des informations moins accessibles qui existent, telles que les articles scientifiques et des publications de code open source, pour développer une compréhension du fonctionnement interne de ces algorithmes, et le traduire en métaphores visuelles qui peuvent contribuer à un débat public.

Anne de Boer

Ikarus

Des éléments qui semblent essentiels à la pratique de De Boer sont présentés aux algorithmes, aux fonctions de lecture aléatoire, aux randomiseurs ou à d’autres structures codées. En soumettant son propre matériel à ces facteurs décisifs, l’œuvre est réarrangée en permanence selon ces chemins algorithmiques en constante évolution.

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FILE SAO PAULO 2015

Mathieu Merlet Briand

Google red marble

Digital native et issu d’une famille d’agriculteur, Mathieu s’intéresse à l’influence des technologies sur la perception de notre réalité contemporaine. Il s’interroge sur la matérialité d’internet et ses représentations. Il cherche à traduire l’expérience du web surfer, l’imagination de l’internaute face à ce flux infini d’informations.
Dans ses projets se dégagent de façon récurrente des questions environnementales. Inspiré par la lecture de l’essai philosophique d’Ariel Kyrou « Google God » de 2010, il interroge cette image presque divine associés aux géants du web.
Il utilise comme médium les big datas. Via ses algorithmes qu’il développe, par des processus de recyclage et des analogies à la nature, il façonne des flux de données afin d’en créer des matérialisations tangibles. Abstractions, reliques, cristallisations ou fragment du World Wide Web, son travail protéiforme se matérialise principalement en sculptures et installations multimédia.
Influencé autant par l’histoire de l’abstraction, les artistes du Land Art, que par les Nouveaux Réalistes, ses créations sont associées au Culture Digital, au mouvement Post-Digital ou Post-Internet Art.

 

MANFRED MOHR

Reflexions sur une esthetique programmee

Influencé par son expérience de musicien de jazz et par les théories du philosophe allemand Max Bense sur l’esthétique rationnelle, Manfred Mohr a été un innovateur dans le domaine de l’art généré par ordinateur. Pour manipuler, par exemple, la myriade de variations de l’hypercube à 11 dimensions, Mohr a créé des algorithmes en langage de programmation FORTRAN et les a imprimés sur des traceurs à plat avant l’avènement des imprimantes laser. La série «Klangfarben» de Mohr (2008) présente des peintures et des animations numériques de lignes diagonales aux couleurs vives et de plans qui se croisent sur un fond noir mat. .