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Olivier Ratsi – Antivj

Onion Skin
Principalement basé sur l’expérience de la réalité et les représentations de la perception de l’espace, Olivier Ratsi considère la réalité objective, le temps, l’espace et la matière comme des notions d’information intangibles.
Son travail consiste à concevoir des processus de discontinuité avec ces notions afin de pouvoir partager avec le spectateur un autre point de vue.
Par le biais de ce processus, Ratsi crée une cassure dans cette réalité objective, altérant notre perception du réel.
Toutefois cette cassure significative et perturbante est assez modérée afin de ne pas priver le spectateur de sa capacité subjective de reconstruction/reconstitution de la réalité, via son expérience et sa propre culture. Le processus de création basé sur la déconstruction des repères spatio-temporels et les dispositifs utilisant la technique de l’anamorphose, développée au cours de ses recherches, jouent principalement le rôle de déclencheurs d’émotions, qui n’ont pas seulement pour but de montrer ce que peuvent être les choses autrement, mais plutôt de questionner leurs références.

SAÂDANE AFIF

Tête de mort
Tête de mort pourrait être une scène de concert, qui attend son performeur, la scénographie d’un spectacle, d’une comédie musicale, le scénario symbolique d’un rêve. Les grosses bulles métalliques, connotant l’éphémère (de la vie, de la fête) et l’étrangeté (du rêve ou de la fiction), attirent l’œil comme un appât, un miroir aux alouettes.
Le pavement géométrique du plafond contient lanamorphose à l’envers, dont le motif « tête de mort » ne se révèle au regardeur que dans le reflet des boules miroir, selon un certain point de vue.

FANETTE GUILLOUD

Géométrie de l’impossible
“Géométrie de l’impossible“, une série de créations de l’artiste française Fanette Guilloud, qui mélange anamorphose et street art dans des lieux abandonnés pour créer des illusions géométriques. Un travail qui rappel forcément les anamorphose de Felice Varini ou les créations de l’artiste Aakash Nihalani.

Olivier Ratsi

Plane

Plane est un projet in situ présenté en avant première à la galerie Plateforme à l’occasion de son annuelle “Vitrine hivernale”.
Dans la galerie, une lumière est projetée sur les murs. Unique médium d’une scénographie mouvante, la lumière dévoile l’architecture du lieu par le biais d’aplats hétérogènes.Selon un jeu d’agencement entre les différentes parties murales, ces aplats de lumière progressent tour à tour lentement et en synchronisation, sans lien apparent entre eux.Il suffit alors de se placer sur un point précis situé en dehors de la galerie pour voir se matérialiser un espace plan virtuel de forme rectangulaire.Basé sur la technique de l’anamorphose, le déploiement de cet espace plan lumineux “flottant” altère la perception spatiale de la galerie.A cette première illusion d’optique, vient s’ajouter sur la vitrine une mise en abyme de l’espace environnant : le spectateur pourra voir que le rectangle blanc, formé à partir d’aplats hétérogènes des murs de la galerie, n’est autre que le tracé virtuel du reflet des immeubles d’en face…Intérieur / extérieur, l’espace est totalement décomposé, instaurant, au delà du doute, plusieurs niveaux de lecture sur la nature des objets et la perception que nous en avons.

Luce Moreau

Landmarks

Landmarks est un projet d’anamorphose lumineuse mise en place dans les paysages vallonnés de la campagne slovène, autour de Maribor. Après avoir choisi dans le paysage un point de vue auquel elle restera fidèle, l’artiste, aidée de son équipe, installe selon des marques préalablement établies des systèmes de miroirs qui réfléchissent les rayons du soleil en direction de l’objectif.
Des formes géométriques diverses et génériques émergent alors d’un banal paysage : rectangle homothétique au cadre de l’image, diagonale joignant les deux extrémités. Les zones réfléchies dans le paysage sont comme autant de zones de résistance ; la lumière du soleil, dans son inclinaison naturelle, est ainsi déviée et par là-même transformée en signal. La relation entre la source de lumière et le photographe devient un dialogue privilégié, dont la lecture n’est possible que depuis le point de vue initialement choisi.