highlike

Trisha Brown

Newark & M.G
La place de Trisha Brown dans l’histoire de la création Outre-Atlantique est unique : après Martha Graham et sa modern dance, Merce Cunningham qui dynamite les codes, Trisha Brown va s’imposer dans un courant, la danse postmodern qui a influencé nombre de chorégraphes actuels. La danse ici est jaillissante, faite de duos de plus en plus complexes avec bien sûr ce jeu des équilibres instables comme autant de coups d’arrêt au geste. Le plus souvent, sous nos yeux, un couple d’interprètes voit surgir un autre tandem dans un incessant jeu de déconstruction des lignes. Des marches, des courses, des dialogues féconds s’instaurent en scène. Newark est pour beaucoup une des grandes pièces de Trisha Brown.

Kimiko Yoshida

URUSHI-E
“Traditionnellement, les images du Genji sont appliquées sur la soie des kimonos, selon une antique technique japonaise de laque mêlée de poudre d’or ou d’argent appelée urushi-e. Ici, cette technique d’urushi-e, littéralement «image laquée», est appliquée sur mes propres autoportraits photographiques qui sont des impressions pigmentaires sur toile. Le dessin à la poudre d’or imite la broderie au fil d’or – il est tellement fin que la reproduction photographique de l’œuvre rend difficilement compte du raffinement de cette technique subtile.” Kimiko Yoshida

Fred Sandback

Untitled
Sandback did not try to ground his art in history or theory alone, but followed a very personal approach. Growing up, he had an uncanny fascination with things that were strung. According to his own accounts he liked to watch his uncle Fred, an antiques dealer, cane chairs, and he remembered being captivated as a child by a museum exhibition on how to make snowshoes. As a camp counselor in New Hampshire, he loved archery and began making his own bows. He also seems to have been interested in straight lines; as a freshman in college, he carved a tall, narrow cat out of wood, prefiguring a lifelong interest in linear forms.

esjieun

serie ligne et performance 1

L’artiste coréenne Esjieun Kim développe dans son travail la thématique commune de la ligne. Inspirée par la calligraphie de son père et par l’attachement à la tradition picturale orientale de sa mère, elle étudie la ligne sous l’aspect sémantique, poétique et abstrait.En partant de l’image de ligne comme représentation du monde et de l’environnement, notamment par la cartographie, la géolocalisation, le chemin et la frontière, elle s’adresse à des données inventées, auxquelles le tracé donne une réalité. L’invisible tangible prend alors une place centrale dans sa démarche artistique.Tout comme le land art interroge l’empreinte de l’Homme dans la nature, Esjieun Kim explore l’empreinte comme la mémoire de mouvement, et la ligne comme le symbole de trajectoires de l’humain dans les mondes qui l’entourent.

Dinh Q. Lê

Crossing the Farther Shore
In Crossing the Farther Shore, Lê incorporates photographs taken in Vietnam during the 1940s-1980s, with the majority dating to the pre-Vietnam War era before 1975. The images are those that might fill a family’s photo album: portraits, scenic vistas, birthdays, and holidays. Lê has collected pre-1975 Vietnam photographs for years, finding them in antique stores and second-hand shops and wondering, why are there so many abandoned photographs? Lê considers them to be an important record documenting the everyday lives of Southern Vietnamese people – how they dressed, looked, and felt. Such photos are one of the few records of South Vietnam that have escaped from the Northern Vietnamese communist government’s systematic effort to erase the pre-1975 existence of the South.

laura makabresku

La jeune photographe étudiante polonaise Laura Makabresku aime les atmosphères des contes romantiques et elle se plait à se mettre en scène dans des situations melo-dramatiques. “I like to take photos of my own. I imagine fairy tales themes where there are lots of animals, and naked, long haired girls. I like to take portraits but they need to express sadness, contemplation, anxiety.”

RICHARD DUPONT

理查德·杜邦
리처드 듀퐁

Manipulant des scans 3D de son propre corps sur l’ordinateur, M. Dupont marie ensuite des méthodes de fabrication numérique comme le prototypage rapide et le fraisage à commande numérique par ordinateur avec le moulage en plâtre traditionnel et d’autres travaux manuels laborieux pour créer des figures qui peuvent paraître à la fois archaïques et futuristes. L’un de ses nus debout, similaire dans sa posture aux statues Kouros de la Grèce antique, semble se fondre en ondulations lorsqu’il est vu sur un axe, suggérant l’expérience psychique de l’homme dans le monde moderne.