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Trisha Brown

Newark & M.G
La place de Trisha Brown dans l’histoire de la création Outre-Atlantique est unique : après Martha Graham et sa modern dance, Merce Cunningham qui dynamite les codes, Trisha Brown va s’imposer dans un courant, la danse postmodern qui a influencé nombre de chorégraphes actuels. La danse ici est jaillissante, faite de duos de plus en plus complexes avec bien sûr ce jeu des équilibres instables comme autant de coups d’arrêt au geste. Le plus souvent, sous nos yeux, un couple d’interprètes voit surgir un autre tandem dans un incessant jeu de déconstruction des lignes. Des marches, des courses, des dialogues féconds s’instaurent en scène. Newark est pour beaucoup une des grandes pièces de Trisha Brown.

Olivier Ratsi – Antivj

Onion Skin
Principalement basé sur l’expérience de la réalité et les représentations de la perception de l’espace, Olivier Ratsi considère la réalité objective, le temps, l’espace et la matière comme des notions d’information intangibles.
Son travail consiste à concevoir des processus de discontinuité avec ces notions afin de pouvoir partager avec le spectateur un autre point de vue.
Par le biais de ce processus, Ratsi crée une cassure dans cette réalité objective, altérant notre perception du réel.
Toutefois cette cassure significative et perturbante est assez modérée afin de ne pas priver le spectateur de sa capacité subjective de reconstruction/reconstitution de la réalité, via son expérience et sa propre culture. Le processus de création basé sur la déconstruction des repères spatio-temporels et les dispositifs utilisant la technique de l’anamorphose, développée au cours de ses recherches, jouent principalement le rôle de déclencheurs d’émotions, qui n’ont pas seulement pour but de montrer ce que peuvent être les choses autrement, mais plutôt de questionner leurs références.