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Katherine Melancon

Vers un parlement du vivant II
Les plantes et les objets qui constituent l’oeuvre animée ont tous été glanés dans l’aménagement en face de la Maison de la culture, cet été, où l’installation est présentée. Que sont-ils devenus maintenant que l’automne s’est installé? Le sol qui accueille les plantes et les fleurs en train de dépérir fourni ses données de pH à l’installation qui module le rythme de l’animation selon son alcalinité ou son acidité. La nature agit sur sa propre sa représentation, elle a le dernier mot sur l’oeuvre initiée par un humain.

Ke Jyun Wu

DigiScape – Forest
Lors de la réalisation de ce projet, je passe le plus de temps à gérer des visuels raisonnables et des idées innovantes pour l’image. Je veux prendre soin de chaque détail tel que l’atmosphère, la dynamique des fleurs et des plantes, le changement progressif du soleil et de l’ombre et l’effet du portail lumineux de transition de scène. Cela m’a coûté près d’un demi-mois pour l’éclairage, le réglage des couleurs et la composition. Ce qui se passe normalement, c’est que la partie la plus difficile d’un projet n’est pas de CONSTRUIRE l’environnement mais d’IDÉRER le concept innovant. En raison des progrès technologiques, le seuil technique deviendra de plus en plus bas. Nous devrions nous concentrer davantage sur l’idéation des concepts.

RUUD VAN EMPEL

루드 반 엠펠
Рууд ван Эмпель

La méthode de travail de Van Empel est complexe. Il photographie 4 ou 5 modèles professionnels dans son atelier, et réalise de nombreuses séries de photos détaillées de feuilles, fleurs, plantes et animaux. Après avoir rassemblé des centaines d’images dans une base de données, il sélectionne les images avec lesquelles il peut obtenir les meilleurs résultats. Les modèles sont mélangés dans le programme Photoshop, les vêtements sont photographiés séparément sur un mannequin de tailleur. De cette manière, il crée de nouvelles images principalement d’enfants, en noir ou blanc,dans un paradisque environment.

DAVID ALTMEJD

大卫·阿尔特米德

Dans son travail de réflection, il y a de l’érotique et de l’onirique en quantité, et son intérêt pour la transformation des corps nous place d’emblée du côté d’un rapport intime et empathique à ses grands lycanthropes qui nous ressemblent, captés en pleine transformation et comme coincés quelque part entre l’humain et l’animal, le vivant et le minéral.

Ses oeuvres sont complexes et souvent autoréférentielles : des moulages et des objets sont mis en scène dans un décor exubérant, chargé d’ornements, de bijoux, de breloques et de toutes sortes de choses scintillantes. Il y a des fleurs aussi, des écureuils naturalisés, des ossements, des cheveux synthétiques, des cristaux, le morbide toujours inextricablement mêlé à une étrange beauté qui n’est jamais très loin du monde de l’enfance. Il y a aussi l’idée de la décapitation, de la douleur et de la violence.

LUCILE GODIN

Par le biais de ses images, elle cherche à dépeindre la représentation d’un état émotionnel. Dans ses portraits, les femmes sont des fleurs silencieuses ; surprises dans un instant de grâce, elles se révèlent ambiguës, saisies entre tension et douceur, force et fragilité.