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NERI OXMAN AND CHRISTOPH BADER & DOMINIK KOLB

Vagabonds
De nombreux projets d’Oxman utilisent des techniques d’impression et de fabrication 3D. Ils incluent le pavillon de la soie, filé par des vers à soie sur un cadre en nylon, 3 Ocean Pavilion, une plate-forme de fabrication à base d’eau qui a construit des structures de chitosane, 4 G3DP, la première imprimante 3D pour verre optiquement clair, et un ensemble de verre produit par elle, 5 et collections de vêtements imprimés en 3D et utilisables dans les défilés haute couture. Voyager vers des destinations au-delà de la planète Terre implique de voyager dans des paysages hostiles et des environnements mortels. La gravité écrasante, l’air ammoniacal, l’obscurité prolongée et les températures qui feraient bouillir le verre ou geleraient le dioxyde de carbone, éliminent presque toute probabilité de visite humaine.

Antoine Catala

安托万·卡塔拉
Distant Feel
Antoine Catala répond à la très haute technicité des médias numériques actuels en s’aidant du lo-fi et de l’analogique. Parsemées d’humour et de jeux de mots qui dissimulent souvent une certaine gravité, ses œuvres s’enchaînent dans une continuité à la fois matérielle et conceptuelle et s’appuient aussi bien sur l’esthetique du projet de sciences que sur la sémiotique.

mourad merzouki

Vertikal
“Pour cette nouvelle création, je désire aborder un nouvel espace, celui de la verticalité. À travers un dispositif proposé par la compagnie Retouramont et Benjamin Lebreton, et accompagné d’une dizaine de danseurs au plateau je me confronterai à un environnement où le mouvement se joue de la gravité.”more

JIRO TAKAMATSU

高松次郎

Inspirée par des images d’ombres dans la peinture et les gravures sur bois japonaises du XIXe siècle, ainsi que par des ombres réelles projetées sur des portes coulissantes en papier dans des environnements domestiques, la série Shadow Painting de Takamatsu (1964–98) a étudié les fondements formels de la peinture à travers des représentations délicates de ombres (de clés ou de figures humaines) en émail et acrylique. La série rappelle également les empreintes figuratives laissées sur les murs laissés après la destruction nucléaire d’Hiroshima. Takamatsu s’est bridé à l’essentialisation du matériau et du médium au milieu du siècle, préférant plutôt un excès de l’ancien et, semblable à des artistes comme Eva Hesse, a créé des sculptures telles que Slack of Net (1968-1969) qui s’affaissaient et s’inclinaient sous l’effet de la gravité. Son Unicité du béton (1971) a pris la forme d’un gros bloc brisé en centaines de fragments, une ruine faite de monument qui contestait la suprématie du cube minimaliste.