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RANDOM INTERNATIONAL

Salle de pluie
Utilisant la technologie numérique, « Rain Room » est une averse soigneusement chorégraphiée, une œuvre monumentale qui encourage les gens à devenir des interprètes sur une scène inattendue, tout en créant une atmosphère intime de contemplation. Les visiteurs peuvent littéralement marcher sous la pluie, comme s’ils étaient entourés d’un champ magnétique invisible, et ne jamais se mouiller.

Julien Prévieux

Where Is My (Deep) Mind?
Dans Where Is My (Deep) Mind ? quatre performers incarnent différentes expériences de Machine Learning. A la fois expérimentateurs et sujet d’expérience, les acteurs donnent à voir une gamme de processus d’apprentissage automatique allant de la reconnaissance des mouvements sportifs aux techniques de négociation d’achat et de vente. Gestes et paroles codifiées, transférées à des machines ignorant tout du contexte culturel, produisent autant de dérapages ou d’erreurs inattendues, contrefaçons comportementales aux accents comiques.

Liam Johnson

Liam a été choisie pour la bourse par la designer principale d’Alexander McQueen, Sarah Burton. Il a passé son année dans l’industrie à Paris, travaillant à la Maison Margiela sous John Galliano, travaillant personnellement avec le créateur sur les collections artisanales et de prêt-à-porter. En tant que designer, ses propres collections se concentrent souvent sur des alternatives à la mode normale et proposent à la place des silhouettes remodelées, des couleurs vives, des textures inattendues et des formes sculpturales exagérées.

los carpinteros

ロス·テロス
ЛОС-КАРПИНТЕРОС
contruimos el puente para que pase la gente

Le collectif de la Havane Los Carpinteros a adopté son nom en 1994, en décidant de renoncer à la notion d’auteur individuel et se référer à une tradition plus ancienne guilde des artisans et des ouvriers qualifiés. Le groupe fusionne l’architecture, le design et la sculpture de façon inattendue et souvent humoristique.

Daniel Léveillé

Solitudes duo
Solitudes duo est la prolongation de Solitudes solo, sa plus récente création, couronnée par le Prix de la meilleure œuvre chorégraphique 2012-2013 par le Conseil des arts et des lettres au Québec. Mettant un terme à la nudité, Daniel Léveillé offrait alors à ses danseurs des solos épurés, débarrassés de toute projection affective, mais empreints d’une douceur inattendue. Cette nouvelle étape questionne la nature des relations encore possibles dans un monde où l’omniprésence de la technologie isole toujours davantage. Les couples de la pièce exposent dans toute leur complexité les états mouvants de l’amour et de la relation à l’autre.

Silvio Zangarini

Stairs
J’ai un diplôme en arpentage et j’ai étudié l’esthétique et la philosophie à l’Université. Franco Vaccari est mon mentor intellectuel et sa théorie de l’inconscience technologique mon credo. Je recherche ce que je suis inconsciemment incapable de voir dans la réalité, tout comme chez moi. Je parle avec mon appareil photo car il exprime un langage plus complexe. Chaque photographie révèle quelque chose que je ne savais pas. Chaque image est une révélation et révèle une nouvelle perspective. Je suis intrigué par ces épiphanies et je les recherche en jouant avec les déformations photographiques. Je dialogue avec de nouvelles réalités, de nouveaux sujets, et change constamment de position d’interlocuteur. La dialectique est rafraîchie chaque fois que quelqu’un regarde mes créations. L’épiphanie se reproduit et je vois quelque chose dans l’image dont je n’étais pas au courant. Mon travail est herméneutique, ambigu, ouvert. Je ne crois pas à l’immédiateté photographique. Il n’y a rien de stable dans la réalité et mon appareil photo a l’intention de capturer cette condition. Mes distorsions anamorphiques reflètent mon besoin existentiel de révélations. Ils m’offrent un moyen de regarder le royaume différemment. La photographie révèle de nouvelles perspectives, de nouveaux lieux, ouvrant des circonstances inattendues et révélant des personnalités inconnues. Les perspectives ouvrent des dialogues. Les dialogues posent des questions. Et j’explore leur complexité intrigante.