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Louis-Philippe Rondeau

LIMINAL
FILE FESTIVAL
LIMINAL est une installation interactive qui vient mettre en image l’inexorable passage du temps. Elle cherche à réifier la frontière entre le présent et le passé. Dans un espace sombre, une arche lumineuse. Il s’agit d’un portail temporel: lorsque l’interacteur traverse cette démarcation, son reflet projeté sur le mur adjacent se voit déployé dans le temps grâce à la technique du slit-scan. Telle une métaphore visuelle – le passé qui s’empare sans cesse du présent – l’image projetée se termine inexorablement dans la blancheur éthérée de l’oubli. Dans un sens, l’œuvre souligne que toute lumière est passé – le scintillement que nous voyons dans le ciel nocturne n’est qu’un instantané révolu du firmament : la lumière est la manifestation d’événements qui ont déjà eu lieu.

Tilman Küntzel

Falling Chandelier
L’installation audiovisuelle Fallen Chandelier est basée sur une sonification d’un système de contrôle provoquant le scintillement de quarante ampoules à l’intérieur d’un lustre tombé. Vingt starters interconnectés, similaires à ceux que l’on trouve couramment dans les tubes fluorescents, génèrent un rythme lumineux irrégulier. Cela se produit au moyen de bilames qui sont chauffés dans un tube et entrent ainsi en contact les uns avec les autres en séquence rapide. Ce processus est audible. Chaque démarreur génère son propre rythme, qui a un son différent selon la marque, la composition et le degré d’usure des démarreurs. « J’écoute d’abord beaucoup de starters avant de les utiliser pour une installation dans le sens de la composition. »

EDWIN VAN DER HEIDE

Rete Scintilla in Evoluzione
Rete Scintilla in Evoluzione utilizza 80 spark gap identici distribuiti regolarmente sotto forma di una griglia monumentale sopra il pubblico. Le scintille sono una metafora degli impulsi elettrici attraverso i quali i nostri nervi comunicano informazioni. Proprio come i neuroni formano reti nei nostri corpi, i ponti di scintilla formano una rete interconnessa nello spazio espositivo. La complessità nasce dalle interrelazioni tra i singoli ponti di scintilla. La struttura in rete costituisce il punto di partenza per un’installazione in cui il risultato è più della somma dei singoli elementi ma non potrebbe mai esistere senza questi singoli elementi. Il risultato è un ‘cosmo’ di scintille con regole e comportamenti propri.