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Ping Lim

Reimagine Social Distancing: Interactive Art for Post Pandemic Cities
Un jour dans la vie des grandes villes, des millions d’étrangers passent à quelques centimètres les uns des autres – dans les stations de métro, les trottoirs, dans les rues publiques. Nous sommes un réseau d’étrangers se déplaçant si près que cela devient parfois une expérience déshumanisée. Dans ces instants fugaces passés dans des espaces interstitiels, nous nous trouvons détachés de l’état présent où nous sommes parmi l’essaim humain. Cette installation explore comment les villes surpeuplées influencent notre sens de l’espace personnel, à travers un environnement interactif en temps réel qui suit nos données spatiales. Il examine comment nos barrières mentales sont fluides, adaptables et finalement destinées à être brisées, de sorte que notre sens de l’espace est élargi grâce à l’interaction avec les autres.

Parse/Error

ISS Tracker
L’ISS Tracker suit en temps réel la Station Spatiale Internationale dans sa course autour du monde, en suivant son orbite et en pointant du doigt sa position dans le ciel à tout instant. Un projet inspiré par ma fascination pour l’espace, qui a toujours stimulé l’imagination de l’espèce humaine. Un hommage à la prouesse technique que représente l’ISS, et aux astronautes à son bord. Il faut environ 92 minutes à la Station Spatiale Internationale pour faire le tour de la Terre. L’ISS Tracker se base sur les paramètres orbitaux à deux lignes, ou TLE (pour Two-Line Elements), pour déterminer l’orbite de la station et calculer sa position. L’azimut et l’élévation sont ensuite calculés par rapport aux coordonnées GPS de l’observateur, la date et l’heure, afin de définir la direction à pointer. La position de l’ISS est recalculée toutes les 10 secondes et la direction pointée par la main de l’ISS Tracker est mise à jour.

PHILLIP K. SMITH

10 colonnes
Son travail le plus récent, simplement intitulé «10 colonnes», inaugure Bridge Projects en transformant l’espace d’exposition de 7 000 pieds carrés à Hollywood en un lever / coucher de soleil synthétique […] Smith a programmé les diodes électroluminescentes de chaque panneau pour faire défiler un séquence d’une heure de couleurs. La palette est baroque de l’ère spatiale, ses primaires et secondaires dotés du zing artificiellement amélioré de tertiaires délicieusement mélangés.

Éric Sadin

Globale Surveillance
Nous vivons dans un monde sous surveillance : plus personne n’oserait en douter. Mais quelle forme prennent aujourd’hui les nouveaux dispositifs de contrôle et en quoi sont-ils différents des pratiques du siècle dernier ? Comment modifient-ils notre rapport au monde et aux autres ? Vont-ils jusqu’à menacer le droit à la vie privée ? Globale Surveillance dresse une zone spatiale hypersurveillée, à l’intérieur de laquelle acteurs et spectateurs sont soumis à quantité de procédures de traçabilité rendues visibles, a contrario de nombreux mécanismes quotidiennement à l’œuvre et marqués par le phénomène angoissant de l’invisibilité.

J. MAYER H.

于爾根·邁爾
يورغن ماير
위르겐 마이어
יורגן מאייר
ユルゲン・マイヤー
Юрген Майер
RAPPORT Structures spatiales expérimentales
MAYER H. Architects travaille sur les interfaces entre l’architecture, la conception de la communication et les nouvelles technologies. L’utilisation de médias interactifs et de matériaux réactifs joue un rôle central dans la production de l’espace. En équipes coopératives, des installations au design urbain en passant par les concours internationaux, une recherche spatiale multidisciplinaire sur la relation entre le corps, la nature et la technologie est développée et mise en œuvre

Olivier Ratsi

Plane

Plane est un projet in situ présenté en avant première à la galerie Plateforme à l’occasion de son annuelle “Vitrine hivernale”.
Dans la galerie, une lumière est projetée sur les murs. Unique médium d’une scénographie mouvante, la lumière dévoile l’architecture du lieu par le biais d’aplats hétérogènes.Selon un jeu d’agencement entre les différentes parties murales, ces aplats de lumière progressent tour à tour lentement et en synchronisation, sans lien apparent entre eux.Il suffit alors de se placer sur un point précis situé en dehors de la galerie pour voir se matérialiser un espace plan virtuel de forme rectangulaire.Basé sur la technique de l’anamorphose, le déploiement de cet espace plan lumineux “flottant” altère la perception spatiale de la galerie.A cette première illusion d’optique, vient s’ajouter sur la vitrine une mise en abyme de l’espace environnant : le spectateur pourra voir que le rectangle blanc, formé à partir d’aplats hétérogènes des murs de la galerie, n’est autre que le tracé virtuel du reflet des immeubles d’en face…Intérieur / extérieur, l’espace est totalement décomposé, instaurant, au delà du doute, plusieurs niveaux de lecture sur la nature des objets et la perception que nous en avons.

INGES IDEE

inges idee se compose des artistes Hans Hemmert, Axel Lieber, Thomas A. Schmidt et Georg Zey, qui ont travaillé conjointement sur des projets dans l’espace public depuis la création du groupe à Berlin en 1992. Parallèlement aux travaux réalisés dans le groupe, tous les membres sont actifs dans leur propre pratique artistique individuelle.
inges idee fonctionne comme un collectif artistique dans l’espace public. Ce qui est donc important, c’est de développer une intuition pour les possibilités et les spécificités d’un site et d’explorer l’effet qu’une intervention concrète pourrait avoir. Cela se fait en dialogue avec le site donné, qui, contrairement au «cube blanc» sans référence des musées et des galeries, n’est pas statique et intemporel, mais soumis à un processus constant de changement. Pour bien comprendre un site, ses qualités spatiales, sociales et historiques doivent être examinées.

YUNSIL HEO & HYUNWOO BANG

Oasis
Fabriqué avec traitement. Une surface recouverte de sable noir se transforme en une piscine pleine de vie lorsque les gens attrapent et enlèvent une poignée de sable. Dans ce micro-monde, des créatures virtuelles naissent, vivent et périssent, reconnaissent leurs limites spatiales et leurs obstacles à la vie et réagissent au contact des gens de diverses manières. Un moteur de vision par ordinateur en temps réel a été développé pour interpréter l’état physique des divers matériaux de l’installation. Le programme remplit des créatures avec diverses caractéristiques et contrôle leurs comportements en temps réel. Une intelligence en essaim a été mise en œuvre pour simuler les comportements de flocage des créatures et leurs mouvements réalistes. L’Oasis n’est pas un appareil inventé pour que les gens “ utilisent ”. C’est un espace ludique où les gens ressentent la nature, trouvent des formes de vie, interagissent avec et créent des mondes virtuels. Il suscite l’instinct de base des gens à toucher les matériaux naturels.