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Projet EVA

The Object of the Internet
L’Objet de l’Internet est une installation jouant le rôle d’un mausolée destiné à la Fin du web, Grâce à des procédés optiques et cinétiques placés dans une boîte fermée où le visiteur insère sa tête, le visage humain est décomposé en une multitudes de fragments. Les visiteurs deviennent les sujets d’une fiction dystopique post-humaine où, sur les réseaux sociaux, ne demeureraient sous la forme d’une résonance que les traces de quelques égo-portraits encore artificiellement animés. Ces derniers, condamnés au statut de solipsismes stériles, s’agiteraient dans le vide sidéral de la fin d’Internet.

XAVIER VEILHAN

КСАВЬЕ ВЕЙЛХАН
Né en 1963 à Lyon, vit et travaille à Paris.
Les sujets des photos, des sculptures et des installations de Xavier Veilhan sont des évocations directes d’objets ou des signes de la vie quotidienne rassemblées en un monde encyclopédique d’images où pourtant rien n’est traité ni dans sa matérialité ni dans ses couleurs habituelles.

Brigitte Niedermair

女权艺术家 摄影作品
THE SCOPE Be more flexible!

Originaire du Sud du Tyrol, Brigitte Niedermair déploie dès son adolescence son énergie créatrice : peinture et dessin en sont les premiers signes– elle se lance à vingt ans dans la photographie. développe sa pratique des portraits féminins. […] A travers commandes et travaux personnels se pose la question de la condition féminine. Interrogeant traditions, religions et modernité, en les articulant à des sujets tels que l’avortement et l’insémination artificielle, elle propose une vision duelle, entre sacré et profane, ascétisme et érotisme  et émancipation.

RUUD VAN EMPEL

루드 반 엠펠
РУУД ВАН ЭМПЕЛЬ

Créateur d’atmosphères fraîches et verdoyantes, Ruud Van Empel marie avec subtilité les sujets de ses photographies avec les espaces dans lesquels il les plonge. Nées d’un véritable processus créatif alliant collage, prise de vue et retouche photographique, les œuvres de cet artiste hollandais incitent le spectateur à s’abandonner et à contempler les traces d’un voyage improbable dans les pays les plus lointains.

CHANTAL MICHEL

Pour Chantal Michel, les sujets et les objets ne sont pas des catégories définies, l’un peut être pris pour l’autre et inversement. L’humain peut être une marchandise, comme les choses peuvent prendre des traits anthropomorphes. La photographe fait office de médium dans une sorte de royaume intermédiaire, où elle incarne un ange (protecteur), un esprit (frappeur), voire même un (non-)être. Elle a un flair prononcé pour ces détails qui évoquent le passé comme les moquettes, les lampes ou les tapisseries qui, malgré leur caractère ordinaire, laissent un goût d’étrangeté

Silvio Zangarini

Stairs
J’ai un diplôme en arpentage et j’ai étudié l’esthétique et la philosophie à l’Université. Franco Vaccari est mon mentor intellectuel et sa théorie de l’inconscience technologique mon credo. Je recherche ce que je suis inconsciemment incapable de voir dans la réalité, tout comme chez moi. Je parle avec mon appareil photo car il exprime un langage plus complexe. Chaque photographie révèle quelque chose que je ne savais pas. Chaque image est une révélation et révèle une nouvelle perspective. Je suis intrigué par ces épiphanies et je les recherche en jouant avec les déformations photographiques. Je dialogue avec de nouvelles réalités, de nouveaux sujets, et change constamment de position d’interlocuteur. La dialectique est rafraîchie chaque fois que quelqu’un regarde mes créations. L’épiphanie se reproduit et je vois quelque chose dans l’image dont je n’étais pas au courant. Mon travail est herméneutique, ambigu, ouvert. Je ne crois pas à l’immédiateté photographique. Il n’y a rien de stable dans la réalité et mon appareil photo a l’intention de capturer cette condition. Mes distorsions anamorphiques reflètent mon besoin existentiel de révélations. Ils m’offrent un moyen de regarder le royaume différemment. La photographie révèle de nouvelles perspectives, de nouveaux lieux, ouvrant des circonstances inattendues et révélant des personnalités inconnues. Les perspectives ouvrent des dialogues. Les dialogues posent des questions. Et j’explore leur complexité intrigante.