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ZHANG YIMOU

Ciel Électrique
Une gigantesque installation ELECTRIC SKY composée de 640 lumières LED Winch XS et Sphere 17 a été créée par KINETIC LIGHTS pour une performance scénique épique en 2047 Apologue dirigée par ZHANG Yimou et produite par L!VE Kingway au National Center for the Performing Arts de Pékin. ZHANG Yimou brise la forme des pièces de théâtre traditionnelles, combinant les arts folkloriques chinois avec la technologie internationale, et créant ainsi une « performance conceptuelle » unique. Les arts populaires chinois ont été présentés avec différentes technologies de pointe, déclenchant une nouvelle vitalité. Notamment, 20 équipes et individus de sept pays se sont réunis dans cette performance.

CRYSTAL PITE

Dark Matters
Kidd Pivot Frankfurt RM

Le spectacle « Dark Matters » de Crystal Pite qui aura lieu au Toboggan les 15 16 et 17 mars intègre elle-même la marionnétique ou l’art de manier la marionnette. Plus précisément, pour son spectacle la technique reprise par la compagnie Kidd Pivot est le Bunraku.

On vous parle chinois ? Japonais en fait plus précisément ! Cet art bien singulier a fait son apparition au XVIIeme siècle dans la région d’Osaka. Avec le nô, le kabuki et le kyôgen, c’est une des quatre formes du théâtre classique nippon. Il est issu de l’assemblage de deux traditions : le Johruri, qui est l’art de raconter des histoires traditionnelles sur un fond musical, et la marionnette, présente depuis le XIème siècle au Japon.

Pour se pratiquer, le Bunraku utilise des marionnettes de taille presque humaine. Plusieurs hommes sont nécessaires pour manipuler une marionnette de ce type. Pour lui donner vie, ils actionnent ce qu’on appelle des contrôles ou baguettes sur ses différentes parties du corps. C’est un travail qui nécessite beaucoup de concentration et d’exercice car si l’accord entre les montreurs n’est pas bien orchestré, le jeu de la marionnette ne sera pas fluide.

MATIJA ČOP

Matija voulait créer des vêtements qui s’inspiraient de types historiques sans s’appuyer sur des techniques de construction traditionnelles. Il s’est consciemment abstenu de tricoter, de coudre ou d’adhérer pour développer un système expérimental de fabrication: les scans 3D du corps sont manipulés à l’aide d’un logiciel de modélisation, transposés en motifs découpés au laser 2D, puis rationalisés à travers des scripts en formes qui peuvent être imbriquées comme un puzzle. pièces. L’objet résultant est un polyèdre complexe sans aucune couture. Plus important encore, le processus qui le crée est une variation entièrement originale du tissage avec des possibilités illimitées pour un design novateur et une nouvelle construction. En associant manuellement des centaines de pièces uniques découpées au laser à un savoir-faire techno-couture, il rend tangible une pensée ambitieuse et intégrée. L’œuvre de Matija esthétise la curiosité en s’efforçant constamment d’authentifier la possibilité d’une véritable innovation dans la mode contemporaine.