highlike

PHILIPPE GRAMMATICOPOULOS

Le Régulateur

Philippe Grammaticopoulos Le Regulateur

source: wukalicom
Philippe Grammaticopoulos est un artiste inspiré, il s’exprime au travers d’un univers graphique et thématique facilement identifiable. Esthétiquement d’une part, il privilégie les contrastes opposés des noirs et des blancs, on peut y voir une réminiscence puisée non seulement dans les palettes graphiques et didactiques et dans les univers des formes du Bauhaus dont l’influence est pérenne, mais aussi au travers des dessins des graphistes de la bande dessinée des années 50. Un univers binaire, un décor épuré à l’extrême, des éléments d’architectures urbaines froids, monumentaux et distants rappelant les façades néo classiques nazis, mussoliniennes ou de l’époque stalinienne.

L’individu se perd et est isolé, il est inconsistant, manipulé et façonné comme dans 1984 d’Orwell. L’humanité n’est plus qu’un vague souvenir, la civilisation de la liberté semble avoir fait place à un monde totalitaire déshumanisé où l’individu est devenu la marionnette dérisoire, le pantin d’une autorité invisible et omnipuissante. C’est aussi d’ailleurs une certaine critique du monde d’aujourd’hui. Tout ressemble à tout, un peu comme nos rues d’ailleurs. Le sujet se perd dans la masse, peu d’individualité, tout le monde se ressemble, ici dans l’univers de Philippe Grammaticopoulos, le personnage héraldique est habillé d’une espèce de redingote et d’un drôlatique chapeau haut de forme. C’était patent d’ailleurs dans Le Processus où l’individu n’existait que par son appartenance au groupe et où toute velléité d’autonomie et de différenciation était empêchée. Le réalisateur file la métaphore d’une société sans spiritualité et sans âme. Une société totalitaire comme le vingtième siècle a malheureusement été prodigue , mais pas seulement, une société aussi consumériste et sans idéal, la nôtre, qui navigue à vue au gré des modes et sans substance.

Parfois quelques couleurs chaudes apparaissent dans le décor visuel du film. Essentiellement du rouge, parfois du jaune. Le style de dessin n’est pas sans rappeler l’art de la gravure, et le personnage féminin à la poitrine opulente, aux seins comme des têtes d’obus a de vagues airs de Nana de Niki de Saint Phalle.

Quant au sujet même du film, un couple en quête d’enfant qui s’adresse à un (comment le qualifier) laboratoire, une maternité, un lebensborn, une pouponnière, un centre de fécondation. À l’intérieur, des incubateurs produisent des « créatures » à naître, et chaque foetus est en tous points identiques aux autres et produit pareillement en batterie. Ensuite c’est le sur-mesure de la consommation de masse et les différences entre les uns et les autres ne sont en fait que des illusions de consommateur. qui croit choisir comme dans les rayons d’un supermarché. La vie biologique, exclusive, la filiation, la génération n’est plus du ressort de l’homme et de la femme, elle existe cependant normalisée, aseptisée, contrôlée, réifiée, réduite à l’état de produit industrialisée et s’incarne dans un transhumanisme redoutable… Est-ce bien une fable, une pochade, un pur divertissement, un dessin animé que nous voyons là ou serait-ce alors autre chose ? Encore une fois, revenons au titre de film d’animation : Le régulateur, il eût été logique d’y voir accolés à la suite les mots « des naissances », cette absence voulue rend alors mieux compte de l’aspect gestionnaire et technocratique de ce que chez les animaux nous appelons la reproduction et que nous préférons appeler quant à l’humain le temps de la naissance et de la maternité.
.
.
.
.
.
.
.
source:blogautourdeminuitcom
Un homme et une femme adoptent un enfant en pièces détachées. Mais le choix des pièces n’est pas facile et l’enfant tant attendu ne sera pas aussi parfait qu’il aurait dû l’être.

A couple adopt a child, built with many different pieces. But the choice of the pieces is so huge that the child will not be as perfect as he should be …
.
.
.
.
.
.
.
.
source:dekkunofatclipscom
A couple wishes to became parents, using a new technology that allows them to choose the spare parts of their new born, one by one.
Philippe Grammaticopoulos vive e lavora in Francia; è specializzato, oltre che nel 3D, anche nella grafica e nell’illustrazione e ha realizzato alcune opere a fumetti pubblicate dai più importanti editori francesi. (Fonte: Animo Web)

Le régulateur has been realized with the financial backing of the French National Film Institute (Centre nationale de la cinématographie), the Thecif, and ARTE. (Source: Brooklin Int’l Film Festival)

This is his second movie, following Le Processus, his graduation work at Supinfocom in 2001.

Una coppia, per soddisfare il desiderio di un figlio, si rivolge a una tecnologia che permette loro di costruire pezzo per pezzo il loro bambino.
Philippe Grammaticopoulos vive e lavora in Francia; è specializzato, oltre che nel 3D, anche nella grafica e nell’illustrazione e ha realizzato alcune opere a fumetti pubblicate dai più importanti editori francesi. (Fonte: Animo Web)

Le régulateur è stato realizzato col sostegno del Centro Nazionale di Cinematografia (Centre nationale de la cinématographie), il Thecif, ed ARTE. (Fonte: Brooklin Int’l Film Festival)

Si tratta del suo secondo film, dopo Le Processus, opera con cui si è laureato alla Supinfocom nel 2001.
.
.
.
.
.
.
.
source:blinkvideode
Philippe Grammaticopoulos is graduated in Fine Arts from the Saint Luc Art School in Brussels (Belgium), and from the Computer Graphics School Supinfocom (Valenciennes, France).

He publishes graphic novels, and illustrated in notably the French daily Le Monde.

Philippe Grammaticopoulos realized two films, “Le Processus” – his graduation film – and “Le Régulateur”, both screened and awarded in many festivals around the world.

In 2007, Grammaticopoulos was awarded a Gold Lion at Cannes Festival with his film “Les Signatures” for Amnesty International.

Philippe Grammaticopoulos is now working on a color film and a new graphic novel.