Alain Bublex
aerofiat
source: laboralcentrodearteorg
Born in France in 1961. Lives and works in Lyon. Recent exhibitions include: Musée d’art moderne et contemporain, Geneva; The Art Museum of the University, Houston; Massachusetts Museum of Contemporary Art.
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source: edna-mgaillardonblogspot
Alain Bublex est un artiste contemporain né en 1961. Ces Fiat 126 transformées s’inscrivent dans la démarche de l’artiste, ancien architecte automobile chez Renault. Il base son travail sur de la fiction et travail sur l’aérodynamique.
On pourrait croire que ses véhicules sortent tout droit d’un film futuriste!
Ce que je trouve intéressant, c’est qu’il détourne un véhicule existant pour le rendre plus imaginatif, plus futuriste, plus fou!
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source: boumbang
Artiste français, né à Lyon en 1961, Alain Bublex propose un travail conceptuel et plastique inclassable, qui emprunte à la fois au carnet de voyage et à l’utopie.
Pour comprendre le travail d’Alain Bublex, il faut avoir connaissance de son expérience dans le design automobile, à la sortie de son école d’art. Cette expérience dans l’industrie le laissera déçu, mais marquera l’ensemble de sa pratique ultérieure. Tout commence chez Alain Bublex par le déplacement, et la voiture fait ici office de médium, au même titre que l’appareil photo, pour rendre compte des visions fugaces et fragmentées du voyage.
Ces petits morceaux de paysages, ces « Arrêts Soudains » d’après le titre d’un de ses projets, Alain Bublex les complète de fictions architecturales, par insertions de dessins d’une incroyable précision (autre trace de son passage par le design industriel). Souvent, ces fictions partent de projets utopiques laissés en cours par d’autres artistes.
Plug-in City (2000) par exemple, s’appuie sur les idées de Peter Cook, membre du studio de design Archigram, qui, en 1964, avait imaginé une ville modulaire, constituée de grandes structures sur lesquelles viendraient se greffer des unités mobiles. Alain Bublex a matérialisé en images l’utopie de Cook dans une série de paysages mi-réels mi-fictifs.
Le projet Plan Voisin de Paris prend lui pour point de départ le fantasme de renouvellement urbain formulé par Le Corbusier dans les années 1920-1930. L’idée : transformer le centre de Paris en ville verte, résidentielle, et installer les activités économiques en périphérie. Alain Bublex, prenant au mot la proposition du Corbusier, a réalisé une série de vues fictives de ce périphérique apocalyptique, saturé de signes et de mouvements.
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source: macvalfr
Après des études d’arts appliqués et dix ans passés chez Renault comme designer industriel, Alain Bublex décide de se consacrer à l’invention toujours, non plus d’objets destinés à la production industrielle en série, mais à celle d’un regard porté sur le monde. Nourri de données tout autant réelles que fictives, il met en jeu le dessin, la photographie et plus récemment l’installation vidéo pour rendre compte de l’existence du paysage contemporain, y apportant son humour et de nouvelles perspectives et trajectoires…
Si les questionnements sur l’architecture et l’urbanisme – à côté de sujets comme le design, la mode, l’alimentation… – marquent une constante dans son oeuvre, c’est que ces activités, déterminantes dans l’organisation anthropologique, politique et sociologique de nos espaces de vie, façonnent le paysage contemporain à grande échelle et révèlent une concomitance particulièrement étroite entre imaginaire et réel. Le projet architectural se situe, en effet, à la frontière entre projection mentale et construction concrète, entre poésie et ingénierie. Ni architecte ni urbaniste, mais séduit par la qualité intrinsèque des projets – leur aspect formel, leur force… –, Alain Bublex réadapte des propositions architecturales et d’urbanisme inabouties, abandonnées ou reléguées au rayon des utopies des architectes, de Le Corbusier à Renzo Piano. Leur faisant « prendre l’air une nouvelle fois », il les confronte au réel pour établir une perspective entre différents moments de l’histoire de l’architecture.
Ainsi, le groupe d’architectes utopistes anglais Archigram, et plus particulièrement le travail de Peter Cook, l’amènent en 2000 à imaginer une ville modulable, composée de cellules habitables greffées sur l’architecture préexistante en fonction des besoins temporaires de leurs habitants. Donnant corps à une utopie née dans les années 1960 de la critique des politiques d’urbanisation, il met en oeuvre un système de réinvention de la ville. Plug-In City, 1964-2000 fait partie de la première génération de ce programme de réinvention du réel et pose ses fondements. Un fragment du plan Plug-In City de 1964 de Peter Cook y côtoie vingt photographies d’Algeco prises sur différents chantiers. La juxtaposition met en évidence la parenté entre ces habitacles éphémères, révèle le potentiel de ce baraquement de chantier à devenir l’unité élémentaire de la ville modulable réactualisée par Alain Bublex et suggère implicitement la piste à suivre pour concrétiser éventuellement le projet d’intervention architecturale de Peter Cook, resté au stade théorique.
D’autres plug-ins ont vu le jour depuis. Pour ce projet artistique qui consiste à envisager le paysage comme chantier, Alain Bublex a commencé à photographier intentionnellement le paysage urbain, sur lequel il intervient dans un second temps. Ce geste artistique, par lequel l’enregistrement du réel s’inscrit soudain sur le même plan que l’intervention fictive des plug-ins, a sensiblement réorienté son travail et permis d’y introduire par la suite la vidéo.