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Bruce Nauman

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BRUCE NAUMAN

source: teheranir
Bruce Nauman est né en 1941 dans l’Indiana, aux Etats-Unis. Il étudia les mathématiques et l’art avant de commencer une carrière artistique inscrite dans la foulée de Dada en même temps que libre de toute dépendance d’un quelconque mouvement. Pour autant, l’œuvre de Bruce Nauman rejoint peu ou prou un certain nombre de pratiques expérimentales ou d’avant-garde, qui témoignent d’une volonté de penser et surtout de vivre l’art « autrement », ainsi que le firent notamment ses contemporains inscrits dans la mouvance Fluxus, dont John Cage, un artiste dont la pensée et l’œuvre ont joué un rôle majeur de la fin des années soixante aux années 90. Mais on peut également citer Beuys, dont l’action consista à faire se rejoindre l’art et la vie.

La diversité des pratiques artistiques de Bruce Nauman le conduit, par exemple, à réaliser des performances vidéo à caractère très psychologique, voire pathologique où il se met volontiers en scène lui-même, souvent en tant qu’individu souffrant. Cependant qu’il lui arrive de « piéger » le spectateur, utilisant ce médium qu’est la vidéo dans l’une de ses fonctions qui n’est pas des moindres, celle de la surveillance. C’est globalement une vidéo sans parti pris esthétique, brute, dépouillée, délibérément sociale.

Au-delà de cette exposition

Bruce Nauman travaille en tant qu’artiste exposant depuis une bonne cinquantaine d’années et on ne peut résumer si facilement son œuvre à quelques pièces, même si leur force et leur impact sont indéniables. Ce travail inscrit dans le contexte des postures artistiques propres à la mouvance Fluxus est complexe et ne peut se décrire en quelques mots comme ce peut être le cas de l’œuvre de certains artistes, dont Pollock ou Arman, par exemple. Les lignes qui précèdent parlent de performance vidéo, d’installation vidéo, de pratiques centrées sur le corps ou le visage, d’une expression violente de soi, de souffrance existentielle, de colère, de révolte, de temps réel ou décalé, de répétitivité, d’éradication ou simplement d’absence de toute dimension esthétique, de sociologie (avec l’engagement du spectateur devenant en même temps acteur), d’anthropologie avec ce questionnement porté à la nature humaine, au corps disloqué, on parle de l’absurde… d’un absurde finalement assez beckettien. L’œuvre de Bruce Nauman, ce sont aussi ces textes et figures de néons clignotants qui le rapprochent de certains aspects du Pop’art mais en bien plus brutal et quelquefois érotique. Bruce Nauman, c’est aussi une pratique du dessin prospectif qui occupe une place importante : représentation du corps fragmenté, disloqué. Bruce Nauman ne peut finalement se « lire » et comprendre de manière quelque peu exhaustive que dans ses proximités et croisements avec certains artistes plasticiens, musiciens, avec certains auteurs et philosophes dont Wittgenstein.
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source: teleramafr
Né en 1941 dans l’Indiana, le touche-à-tout Bruce Nauman connait un parcours pour le moins atypique : il démarre des études de mathématiques et de physique dans le Wisconsin, fait de la musique au point de débuter une carrière de jazzman, et part en Californie pour étudier l’art. Influencé par le mouvement Dada, il se met à la peinture mais l’abandonne assez vite au profit de performances vidéos.
Dans une ancienne épicerie (transformée en atelier) de San Francisco, à partir de 1967, il invente son petit théâtre perso : il se contente de s’auto-filmer arpentant l’espace, levant une jambe en équilibre, tentant des exercices presque absurdes ou désespérées contre le mur de son atelier. La pensée d’un Beckett n’est pas loin, et ses vidéos un peu floues, en noir et blanc, façon images de surveillance de parking, accumulent la répétition, l’effort vain ou la technique corporelle chère aux chorégraphes Merce Cunningham et Meredith Monk. L’artiste aime à souligner qu’il ne créé pas d’effets dans son art mais qu’il présente une situation. Il livre une perception du corps dans l’espace. D’où son étiquette d’artiste minimaliste.
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source: artsynet
Using an array of media including video installation, performance, sculpture, and photography, Bruce Nauman is known for conceptual works that explore space, language, and the body. Nauman infuses his pieces with irony and humor, creating verbal and visual puns to often-unsettling effect, challenging viewers and making them aware of their own physicality. Nauman’s neon works explore the semantic and metaphorical possibilities that arise from subtly rearranging a few letters, such as in Run from Fear, Fun from Rear (1972).
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source: mymodernmet
Fifteen Pairs of Hands is a sculptural installation by artist Bruce Nauman featuring 15 white bronze sculptures of dismembered hands frozen in various positions. Each piece is presented atop its own steel base coated in white paint as a set of disembodied hands interacting with one another. Nauman’s fascination with hands and the various forms they can take on is evident through the installation as each pair performs unique gestures.

In some instances, the team of hands seem to mirror each other while, at other times, the figures in each pair are creating their own shapes to complement each other. They’re either working in unison to produce distinct configurations or surreally extending from their wrists in opposite directions. The result is a collection of figurative sculptures that seem almost abstract.

There is also an unspoken association between Nauman’s bronze hands and the practice of communicating with hands. Even without audible language, Nauman displays the different gestures one could communicate simply with their hands.
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source: theartstoryorg
Bruce Nauman was one of the most prominent, influential, and versatile American artists to emerge in the 1960s. Although his work is not easily defined by its materials, styles, or themes, sculpture is central to it, and it is characteristic of Post-Minimalism in the way it blends ideas from Conceptualism, Minimalism, performance art, and video art. The revival of interest in Marcel Duchamp in the 1960s also clearly influenced Nauman in various ways, from encouraging his love of wordplay to infusing his work with a satirical and sometimes absurdist tone. Despite the impact of Dada, however, he has continued to view his art less as a playful or creative enterprise than as a serious research endeavor, one he likes to carry out in seclusion from the art world, one that is shaped by his interests in ethics and politics.

Key Ideas

Some of Nauman’s earliest work was shaped by ideas that arose in the wake of Minimalism in the late 1960s. In particular, the way he treated the body – often his own, shown on video completing repetitive tasks – and the way he related the body to surrounding objects show the impact of Minimalism’s new ideas about the relationship between the viewer and the sculptural object. His occasional interest in abstraction and sculptural concerns such as gravity also betray the style’s influence. But Nauman, shunned the slick production values of Minimalism and has often showed a preference for a cruder manner of presentation.
Ludwig Wittgenstein’s ideas about language have been an important influence on his work, shaping his interest in the way words succeed or fail in referring to objects in the world. The philosopher’s outlook has also no doubt influenced the tone of some of Nauman’s work, which sometimes has comic, absurdist touches, employing jokes and word play, and yet also touches on obsessive behavior and frustration.
Much of Nauman’s work reflects the disappearance of the old modernist belief in the ability of the artist to express his ideas clearly and powerfully. Art, for him, is a haphazard system of codes and signs, just like any other form of communication. Aside from informing his use of words, it has also encouraged him to use “readymade” objects – objects that, unlike paintings or traditional sculptures, already carry meanings and associations from their use in the world – and to make casts of objects ranging from the space underneath chairs to human body parts.