CHANTAL MICHEL
source: lenscratch
Swiss photographer and performance artist, Chantal Michel, has a long list of grants and exhibitions to support her quest to discover how a body relates to space.
“Perched astride an eighteenth-century chest in a sumptuous room or limbs flailing inside a piece of industrial machinery, Michel both transforms her bizarre surroundings with her presence and, like a casually placed vase or forgotten handbag, becomes one with them. Always wearing gorgeous party clothes (the artist allegedly owns two thousand dresses and three hundred wigs), Michel is both a woman yearning to be the wild little girl with the run of the dress-up box and the good girl encouraged to be attractive yet not stand out too much from her environment.”
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source: 2008jouphch
Für Michel sind Subjekt und Objekt keine festen Entitäten, sodass das eine gerne für das andere genommen werden kann. Der Mensch kann eine Ware sein, wie anderseits Dinge anthropomorphe Züge tragen können. Michel fungiert als Medium in einem Zwischen(be)reich, als (Schutz)engel, (Polter)geist, (Un)wesen. Sie hat ein ausgesprochenes Flair für die Aura von verlebten Dingen wie Spannteppiche, Lampen oder Tapeten, die in ihrem Allerweltscharakter eine Spur Unheimlichkeit aufweisen. Wenn sich Michel in entsprechender Kostümierung in diese leicht abgestandenen, ausrangierten Interieurs mit Haus- und Unrat begibt und sich in einer Art Mimikry für ein Teil dessen hält, füllt sich die Szene mit einer Prise Groteske und Wahnsinn. Die Reduktion des handelnden Subjekts auf seine Unbeweglichkeit und Erstarrung, auf seine Verdinglichung ist jeweils eine fotografische contradictio in adiecto; sie ist eine lebende Puppe, eine anthropomorphe Sache ohne Identität. Der Totstellreflex, der eine theatralische Spielform zitiert, ist auch eine Performance, die eigene Person zurückzunehmen und zu versachlichen, wenn nicht gar zu leugnen. Nur haben wir es nicht mit einem psychischen Defekt zu tun, sondern Michel figuriert ihre Grotesken stets mit kindlichem Humor; wenn sie die Augen schliesst oder die anderen nicht sieht, ist es für sie klar, dass auch die anderen sie nicht sehen.
Chantal Michel (1968, Bern) lebt und arbeitet in Bern, wo sie nicht nur als Fotografin, sondern auch als Perfomance- und Videokünstlerin tätig ist. Sie genoss ihre künstlerische Ausbildung in Bern (Hochschule der Künste/ HKB, 1989-1993) und anschliessend in Karlsruhe (Kunstakademie, 1994-1998). Einzelausstellungen wurden ihr bis anhin vor allem in der Schweiz, Deutschland und Frankreich gewidmet, in Gruppenausstellungen war sie schon in ganz Europa vertreten. In der Schweiz hat sie mehrmals Preise gewonnen.
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source: 2008jouphch
Pour Chantal Michel, les sujets et les objets ne sont pas des catégories définies, l’un peut être pris pour l’autre et inversement. L’humain peut être une marchandise, comme les choses peuvent prendre des traits anthropomorphes. La photographe fait office de médium dans une sorte de royaume intermédiaire, où elle incarne un ange (protecteur), un esprit (frappeur), voire même un (non-)être. Elle a un flair prononcé pour ces détails qui évoquent le passé comme les moquettes, les lampes ou les tapisseries qui, malgré leur caractère ordinaire, laissent un goût d’étrangeté. Lorsque l’artiste investit, dans un déguisement approprié, ces intérieurs décalés où seuls restent des meubles oubliés, et y pose comme si elle en faisait partie, la scène se charge alors d’une touche de grotesque et de folie. Le processus de réduction qui consiste à limiter l’action du sujet à son immobilité et à sa raideur, et donc à son état de chose, agit à chaque fois comme une contradictio in adiecto photographique ; elle est une poupée vivante, une chose anthropomorphe sans identité. Faire le mort – attitude qui cite une forme de jeu théâtral – est aussi une performance qui consiste à se replier sur sa propre personne et s’en tenir aux faits, voire à les nier. Dans le cas de Chantal Michel, il ne s’agit pas d’un défaut psychique, mais elle incarne plutôt son propre grotesque avec un humour enfantin ; lorsqu’elle ferme les yeux ou n’en regarde pas d’autres, elle est sûre que les autres ne la voient pas.
Chantal Michel (1968, Berne) vit et travaille à Berne. À la fois photographe, performeuse et vidéaste, elle est au bénéfice d’une double formation artistique, à Berne (Hochschule der Künste/HKB, 1989-1993) puis à Karlsruhe (Kunstakademie, 1994-1998). Ses expositions personnelles ont eu lieu jusqu’ici principalement en Suisse, en Allemagne et en France, et ses expositions collectives dans toute l’Europe. Elle a été plusieurs fois récompensée en Suisse.
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source: donttouchmymoleskinewordpress
chantal michel faz fotos inspiradoras e bastante sombrias, misturando modelos a mobiliário de uma casa que mais parece parada no tempo…
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source: perladelturiawordpress
Descubro en Lenscratch las fotografías de un artista suiza, Chantal Michel, que me cautivan: a medio camino entre el Lynch más doméstico y el prerrafaelita más cruel. En ellas, se observa lo fácil que es fundirse con el entorno de manera literal. Porque los muebles pueden llegar a ser tan nuestros que, como en los amores apasionados, de pronto, nosotros también les pertenecemos. Hay algo sumamente perverso en estas estampas caseras, en esa conversión a objeto, radical y sin concesiones que Michel impone a la persona.
También fascinantes estos camafeos de sí misma, dónde el rostro se convierte en estampado de pared.
No dejéis de visitar su web, un rompecabezas de imágenes en el que perderse con delectación.
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source: unregardcertainfr
Chantal Michel utilise plusieurs médiums : la photographie, la vidéo et la performance. Le travail de Chantal Michel se développe à partir d’une conscience du corps. Dans ses oeuvres, elle revisite les archétypes féminins, de la princesse de contes de fées à la femme objet. Déguisée, elle est le modèle de ses images où elle incarne des figures façonnées par l’inconscient ou la culture populaires.Ces photographies interrogent le caractère fantasmatique d’un personnage en tension avec l’espace qui l’accueille ou le contraint.