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CLÉMENT BAGOT

aeronef

source: eric-dupont

Born in 1972 in Paris, France
Works in Montreuil

STUDIES
1990-92
Graduate in fashion design at Studio Berçot, Paris.

1993-1995
Fashion designer of the Accessories department at Jean-Paul Gaultier, Paris.

SOLO EXHIBITIONS
2013
Upcoming … News Art Collector, Patio Art Opéra, Paris.

Start from a point and go as far as possible, Galerie Eric Dupont, Paris.

2012
Matières grises, Prix Yishu 8, House of the arts, Beijing, China.

2011
Traversée d’espace, Espace d’art contemporain, Chapelle de la Visitation, Thonon-les-Bains.

2010
Entrée en matière, Galerie Eric Dupont, Paris.
Mise en place, Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris-La Villette.

2007
Binôme, Musée de l’Hospice St Roch, Issoudun.
Galerie Premier Regard, 75015 Paris.

2001
Hors contours, Espace Armand Gatti, Montreuil.

2000
Centre Culturel de Mareuil-le-Port.

1998
L’imprimerie, Paris.

1996
Usine Ephémère, Paris.
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source: beartmagazine

Clément Bagot is one of a kind. He revisits the world in 3D -or on paper- in a way you will like a lot. He sees “things” at a micro level and shows them at a macro level. With that process in mind he creates a fictitious world which is his own vision of the world and by extension his own vision of the arts. Brilliant.
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source: artabsolument

Pour se saisir pleinement de l’œuvre de Clément Bagot, il faut partir de sa pratique du dessin. Pratique où convergent aspiration à la description épidermique, en ce qu’elle recèle d’efforts vers la constitution d’une « texture » – terme qui constitue par ailleurs le titre de l’une des séries de l’artiste –, et tentation démiurgique, par la construction d’univers dont la représentation passe par une cartographie imaginaire. En montrant « la peau du lieu », à la manière d’une étendue mentale que l’on chercherait à sonder, les dessins de Clément Bagot permettent de mieux penser ses œuvres sous forme de volumes en termes de porosité. Tout en évoquant une architecture de science-fiction, ses assemblages, composés de matériaux tels que bois, règles, cartons, résines ou néons, apparaissent comme l’objet d’expériences de perception singulières. À leurs limites, là où le regard traverse ou bute sur ses structures, on peut voir de l’extérieur comme de l’intérieur, ou encore s’arrêter sur le maillage que révèle l’alliage des deux. En réunissant au sein d’un même espace la part graphique de son travail et ses « maquettes », ainsi qu’une œuvre réalisée in situ, l’exposition de Thonon-les-Bains autorise le visiteur à habiter mentalement ses espaces atopiques.

Tom Laurent