DANIEL ARSHAM
다니엘 아샴
Даниэля Аршама
source: exporevue
Pour la première fois en Europe, la galerie Emmanuel Perrotin à Paris présente du 20 mars au 7 mai 2010 l’artiste américain Daniel Arsham dans une exposition intitulée Animal Architecture.
Par la juxtaposition de 3 modes d’expression qui au premier abord ne semblent avoir aucun rapport entre eux, on prend conscience comment cet artiste qui a déjà creusé son sillon, en particulier dans les états du sud des Etats-Unis, s’approprie l’architecture des objets et des lieux. Déjà en 2006, avec des escaliers métalliques ne conduisant nulle part, il donnait un volume à un espace vide, laissant présager une possible construction à venir. Les architectures concrètes viendront plus tard, sous de multiples formes.
Comme exposés dans la galerie, l’intimité de la matière solide apparaît sous l’apparence de gigantesques cubes ouverts sur des volumes caverneux complexes qui, comme les diaclases calcaires, sont indéfiniment pénétrables au regard. En opposition, la série Pixel Clouds entend saisir la nature impalpable de la vapeur d’eau qui forme les nuages. Ces accumulations de petites sphères délicatement teintées représentent les formes compactes, mais en perpétuelle évolution que sont les nuages ; des nuages qui paraissent faire bloc, mais qui n’ont en réalité aucune consistance. Ces “essais” ne sont peut-être que l’amorce de travaux plus aboutis et complexes que Daniel Arsham présente avec de grandes gouaches où des animaux ont l’air de se jouer de formes architecturales simples, déroutantes par l’incongruité de leur présence.
Cette série d’illustrations au trait noir et acéré, d’une technique inspirée par Gustave Doré et Albrecht Dürer, fait une sorte de pont entre le classique, le moderne et le contemporain. En effet cet artiste combien contemporain par ses moyens d’expression ne prétend pas rompre avec la tradition. Il entend poursuivre dans la lignée d’illustres prédécesseurs comme Nicolas Poussin ou Hubert Robert. Pour lui, l’art contemporain ne peut pas être déconnecté de son passé. La création est une longue épopée et il serait absurde de croire qu’une “cassure” s’est opérée au siècle dernier.
Les plus grands artistes du 20ème siècle se sont nourris de la tradition ; ils ont tout juste apporté une pierre nouvelle à l’édifice. Les techniques nouvelles permettent sans doute d’ouvrir de nouveaux horizons, mais ceux qui pensent pouvoir créer un art à partir du néant ne peuvent être que des imposteurs.
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source: blogdaumnet
다니엘 아삼 Daniel Arsham
어느 전시회를 갔었을때 인상깊다 해놓고 알아보지 못한 작가군 중 한분.
작업에서 볼수 있다시피 우리가 인지하고 있던 화이트 공간이 무너지면서 ‘창조’됨을 볼수 있다.
진행되어가는 과정인지 이것이 완성인지 그 모를 경계에 대해서 나는 말하고 싶은 작업이고 또 안과 밖의 모호함을 찝어낸 작업이라 생각한다.