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David Hominal

David Hominal

source: vimeo

David Hominal arbeitet nicht nur mit Malerei, sondern mit unterschiedlichen Medien wie Installationen, Skulpturen, Videos oder auch Performances. Dadurch hinterfragt er die Möglichkeiten der zeitgenössischen Malerei. In seinem beinahe obsessiven Umgang mit diesen Genres kommt es zu einer wilden Assemblage verschiedener Themen aus der Kunstgeschichte, der Musik oder der uns umgebenden Alltagskultur.
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source: vimeo

As well as painting, David Hominal works in a range of media, including installation, sculpture, video and performances, thus investigating the possibilities of contemporary painting. His almost obsessive treatment of these genres results in a wild assemblage of different topics from art history, music and the everyday culture all around us.
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source: artactuel

David Hominal conçoit son oeuvre en un tout indistinct allant de la peinture à la sculpture, de la performance à la vidéo élaborant un art tragique constitué de vides et d’intensités dont les oeuvres seraient des traces, des restes. Le film L’Après-midi d’un faune (2010) a l’instabilité d’une caméra subjective filmant la main de l’artiste qui court le long des surfaces de son atelier.

L’artiste franco-suisse David Hominal poursuit un corpus d’œuvres abstraites initié en 2009. Réinterprétant à l’origine des drapeaux apparaissant dans certaines œuvres de la Renaissance, il s’agit de tableaux de formats divers, traités en aplats de couleurs réparties en triangles. S’ils ont été conçus en série, ces tableaux n’en demeurent pas moins autonomes. Toutefois, l’artiste conçoit leur accrochage selon une logique musicale, où les formats, les couleurs et les losanges formés par la juxtaposition des triangles correspondraient à autant de valeurs rythmiques, de notes et de phrasés.

En dépit de leur origine héraldique, qui évoque aussi les sémaphores (fanions colorés permettant aux navires de communiquer visuellement), ces tableaux ne sont pas «porteurs de signes». En effet, il s’agit avant tout de peinture. L’artiste pratique ici un geste simple et néanmoins primordial de division de la toile, à l’aide d’une diagonale qui tranche l’espace à la manière du zip de Barnett Newman. Le choix d’un sujet a minima révèle au regard la dimension purement picturale des œuvres, au même titre qu’un autoportrait, un nu ou une nature morte.

«J’ai toujours regardé de la même manière les peintures de Piero Della Francesca ou de Piet Mondrian», nous dit l’artiste. C’est pourquoi ces œuvres doivent être envisagées dans une tradition purement formaliste et frontale: what you see is what you see, nous dit Frank Stella ; et le titre choisi par Hominal («un demi-poulet frites/riz ou salade») évoque avec humour la manière dont son quotidien berlinois pourrait (ou non) subrepticement innerver sa peinture.

Ces nouveaux tableaux peuvent aussi être rapprochés d’une tradition helvète du wall painting, dont ils contrecarrent cependant le fétichisme d’une froide perfection par une application non linéaire de la couleur.
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source: palaisdetokyo

Since his first show in 2004, David Hominal (b.1976, lives and works in Berlin) has been constantly painting, and if so, it is because he sees his body of work as an indistinct whole that runs from painting to sculpture, from performance to video. He is elaborating a tragic art made up of voids and intense moments. Individual works are traces or remains of that.
The film L’Après-midi d’un faune (2010) displays the instability of a subjective camera filming the hand of the artist as it glides over the surfaces of his studio. Two genres come together here, the film portrait of the painter at work in his studio, and the self-portrait of the idle artist in his studio. With respect to this action, Hominal speaks of a music of silence.