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Elene Usdin

Femme D’interieur

ELENE USDIN 8

source: kulturologiaru

Французский фотограф Elene Usdin затеяла интересный проект под названием «Femmes D’Interieur». Соединив фотографию и живопись, автор получила серию оригинальных изображений, внешне не имеющих ничего общего с реальностью, но зато наполненных глубоким смыслом и легкой иронией.

В каждом своем произведении Elene Usdin соединяет традиционный женский портрет с предметом интерьера: стулом, диваном, фортепиано. В итоге женщина получается не просто изображенной на фоне того или иного интерьера: она настолько вписывается в него, что становится буквально его частью. Что ж, если не брать в расчет события последнего столетия, когда представительницы слабого пола стали бороться за свои права, то коллажи Elene Usdin достаточно четко демонстрируют представления о месте женщины в обществе: она должна была сидеть дома и вести благопорядочную жизнь. Да и сейчас многие мужчины требуют от своих жен того же. Хотя вряд ли Elene Usdin можно обвинить в феминизме: фотограф скорее раскрывает стереотипы, чем активно призывает с ними бороться.

В процессе работы над «Femmes D’Interieur» автор фотографировала интерьеры, а затем поверх отпечатанных снимков дорисовывала классические женские портреты акриловыми красками. Каждая работа названа женским именем: Пенелопа, Матильда, Ольга, Камилла, Элеонора… Портрет под названием «Санд» посвящен Жорж Санд: Elene Usdin изобразила писательницу в виде женщины-стула: «Она приглашает зрителя присесть на нее. Но обратите внимание на агрессивную барракуду на подлокотнике – она полностью переворачивает ваше представление о покорной женщине».

Elene Usdin начала свою карьеру как иллюстратор книг и журналов во Франции и США. В 2002 году началось ее увлечение фотографией. В настоящее время автор специализируется в основном на снимках для модных журналов.
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source: eleneusdin

Elene Usdin est d’abord artiste illustratrice, sortie de l‘école Nationale des Arts Décoratifs de Paris en 1996.

Elle a travaillé pour des magazines et journaux Francais et Américains, au début des années 2000 elle s’est peu a peu tournée vers la photographie et l’autoportrait. De cette nouvelle démarche nait une réflexion sur l’espace, la représentation,le paraitre et le genre. Elle se déguise pour mieux appréhender son environnement et les codes de la représentation souvent standard et stéréotypés. Du 18 février au 27 mars 2010, elle présente a la Farmani Gallery (a Brooklyn, New York) une nouvelle série photographique et illustrée intitulée Femmes d’Intérieur. Femmes d’Intérieur est composée de vingt images présentant les portraits de femmes appartenant a la grande Histoire Francaise et Européenne. Des portraits que l’artiste a soigneusement sélectionné dans la peinture Classique et Moderne. Nous y trouvons les femmes peintes par Balthus, Picasso, Vélasquez, Charpentier etc. Des femmes peintes par des hommes, aujourd’hui considérés comme des génies. Alors place aux femmes. Il ne s’agit nullement d’une copie simple de ces portraits, ceux-ci sont déplacés dans le temps et dans l’espace.

Elene Usdin a transposé les portraits de ces femmes dans des environnements contemporains, de plus ils sont méticuleusement insérés sur un élément du mobilier de chaque composition. La majorité des portraits sont disposés dans des intérieurs, des espaces domestiques, privés. George Sand y devient une chaise, l’infante de la cour espagnole un canapé. Elene Usdin en fait des femmes-objets, des femmes d’intérieur au sens le plus littéral qui soit. L’idée de ce projet lui est venue d’une envie de peindre sur les tirages de ses photographies, elle a donc reproduit les portraits classiques sur ses clichés, elle dit : “Je fais un montage d’abord et je repeins a l’acrylique les portraits “a la maniere de” sur les tirages.” Des portraits, dont les protagonistes féminines perdent leur époque, leur statut social et leur identité en tant que femmes puisqu’elles sont devenues des etres semi mobilier. Pourtant, elles ne sont aucunement réduites a un role simplement décoratif, le message de l’artiste va plus loin et s’inscrit dans un héritage artistique féministe assumé et transcendé dans son travail. Depuis le début de sa carriere, Elene Usdin réfléchit a la représentation des femmes dans nos médias.

Elle considere les Femmes d’Intérieur comme un jeu, “un jeu de roles”, permettant au spectateur de réfléchir a son tour aux problématiques liées a l’image des femmes et a leur condition sociale. “Ne voir dans la femme qu’un objet, qu’un élément d’un intérieur, qu’une ménagere, est hors du temps, d’un autre temps.” Les compositions ont d’abord été effectuées a partir de lieux découverts ou connus de l’artiste, dans ces lieux elle a assemblé des objets, du mobilier, auxquels elle a inséré les portraits. L’objet puis la femme. Pas n’importe quelles femmes, des femmes de culture, des muses, des princesses, des reines ou des épouses. Il est étonnant d’y voir le portrait de George Sand, réalisé en 1835 par Auguste Charpentier (1813-1880), accolé a une chaise et a une tete empaillée de barracuda. Elene Usdin raconte que ce portrait est né d’une trouvaille chez la grand-mere d’un ami : la tete de barracuda. Un poisson agressif a l’image du tempérament de l’auteure du XIXeme siecle, tranchant avec le fin sourire exécuté pour la pose. “L’image de George Sand en femme barracuda, synthétise pour moi l’idée de la série : cette femme est une chaise, on peut s’asseoir sur elle, au sens figuré aussi. C’est une femme-objet dans son intérieur.” D’autres portraits sont associés a un fauteuil ou une chaise et a une paire de chaussure contemporaine. Les chaussures soulignant la féminité des femmes exposées, une féminité hors du temps et en dehors des stéréotypes habituels. Elene Usdin a réalisé un travail de transposition sophistiqué, en accord avec les problématiques féministes actuelles quant a la représentation des femmes. Le slogan Américain des années 1970 Personal is Political, transparait dans Femmes d’Intérieur, l’univers domestique auquel les femmes sont toujours plus ou moins réduites, est ici un espace non seulement de réflexion mais aussi de poésie.

Julie Crenn. Janvier 2010.
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source: zoonzumblogspot

A francesa Elene Usdin brinca com a realidade e altera elementos de fantasia para criar fotografia e fotocolagens.Na série “Femme D’interieur”, ou “Mulheres Domesticadas”, Usdin observaou a forma como as mulheres foram retratadas, desde a Renascença até os estúdios de artistas modernistas, e revela esteriótipos e metáforas.
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source: emptykingdom

French photographer Elene Usdin uses her lens to tell little odd stories about women with themes taken from mythology, fantasy and dreams.
Usdin started her career as an illustrator for important editions such as The New York Times and The Washington Post before heading to photography, after buying a new camera in 2002. She started experimenting with self-portraits, leading her to a succesful collaboration with the Opera dy Rhin. It didn’t long for success to come; since then, her work is considered among the most inspirational worldwide with multiple awards, exhibitions and big collaborations with magazines in Berlin, Amsterdam and Paris. Her images are characterized by conceptual elements with a surrealistic approach of contemporary fashion.
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source: ilustradoresenelmundoblogspot

Elene Usdin empezó como ilustradora de libros y revistas en Francia y para periódicos de gran formato estadounidentes como The Boston Globe, Washington Post y New York Times, al salir de la Ecole Nationale des Arts Décoratifs de París en 1996. Su interés por la fotografía comenzó en 2002, después de comprar una cámara nueva. Pensó que era la mejor manera de experimentar y controlar el medio, y comenzó por tomar autorretratos. Este nuevo enfoque nació pensando en el espacio, la representación y los géneros. Trabajó en un cartel de la Opera du Rhin en Francia, para los estudios Hartlandvilla (colectivo al que pertenece), donde se caracterizaba como uno de los personajes del show y posaba para el retrato. En 2006, ganó el Picto Prize for Young Fashion Photography, y comenzó a trabajar para revistas en Berlín, Amsterdam y París. En 2007, hizo una exposición en la galería AOP en Londres, seguida por otro show en la galería Le Carrée en Lille el año siguiente. También ganó el PX3 Premio de Fotografía en 2008. Ha conseguido una fusión surrealista pero reveladora entre fotografía e ilustración. La integración de personajes y objetos obliga a reflexionar sobre los espacios en los que nos movemos y cómo interactuamos con ellos.
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source: mikserdekibeyin

Elene Usdin sanat yaşamına Fransa’da kitap ver dergiler için hazırladığı illüstrasyon çalışmaları ve The Boston Globe, The Washington Post, The NewYork Times gibi gazeteler için hazırladığı reklam çalışmalarıyla başladı. Fotoğrafa ilgisi 2002 yılında yeni bir fotoğraf makinası alması ile başladı. İlk fotoğraf çalışmalarına, kendini geliştirmek ve yaratıcılığını ilerletmek adına en doğru seçim olduğuna inandığından kendi portreleriyle başladı.

Bir dizi kendi portrelerini çektikten sonra, Fransa’da Opera du Rhin’in poster çekimleri için Hartlandvilla sütüdyolarında çalıştı. Bu çekim için, operadaki karakterlerden biri gibi giyinip, poz verdi.

2006 yılında, Picto Prize Genç Moda Fotoğrafçıları ödülünü kazandı ardından Berlin, Amsterdam ve Paris’te dergiler için çalışmaya başladı. 2007 yılında, Londra’daki AOP Galeri’de, ardından Lille’de Le Carree Galerisi’nde sergiler düzenledi. Ayrıca 2008 yılında, PX3 Fotoğrafçılık Ödülü’nü kazanmıştır.

Elene Usdin’in çalışmaları, onun hayallerinin ve kâbuslarının birer simgesidir. Ayık yaşanan bir rüyanın düşüncesi ile aklındaki hikayeleri, sanatı ve modayı kullanarak anlatır. Bu hikâyeler her zaman bir kadınla ilgilidir: peri masallarındaki, mitoloji ve hayallerdeki kadınlar. Elene hala genç kadın modelleri, onların güzelliklerini ve mucizevi yönlerini göstermeyi amaçlayarak fotoğraflamaya devam ediyor.

“Bu çalışma, kadınlar üstüne yoğunlaşıp onların klasik sanatta nasıl var olduklarını, gerçekte onları çevreleyen “kod”ların varlığıyla kendilerini Rönesans döneminden günümüze nasıl temsil ettiklerini gösteriyor. Kadınların sahnelenişi, Floransa’nın bir köşesinden, işlenmiş, gergin bir ressamın atölyesinden çıkmış. Bu portreler, gerçek amaçlarının dışında çok daha önemli bir detayla ortaya çıkıyorlar: kadınların toplum içindeki yeri. Giyiniş tarzı ve saç şekilleri bir yana, kendi içlerinde saldırmaya hazır bir haldeler.

Femmes d’intérieur fotoğraf serisinde, “kod”larla oynamak, onları düzenleyip yeniden sıralamak istedim. Bir koltuğa, yastığa ya da sandalyeye kıyafet giydirerek, kadının benliğini yitirip onun (geçmişte her zaman olduğu gibi) bir objeye, bir kadın-objeye dönüşmesini sağladım.