source: lifeisabanana

Born in 1957 in Cherbourg, lives and works in Paris.
Her work involves questions of movement in space, of the articulation of the outside and the inside, the transition from words to things, from drawing to sculpture, wall to center, plan to volume and more generally from one work to another. Her sculpture represents thought in action ; it is totally readable (transparent surfaces, recording of their environment) and keeps the spectator at a distance. In other words, it requires the mind to wander.
.
.
.
.
.
.
.
source: moreeuw

L’artiste française Elisabeth Ballet naît le 11 décembre 1956 à Cherbourg.

Elisabeth Ballet se fait connaître à la fin des années 1980 par un ensemble de travaux et d’installations interrogeant la notion d’espace clos et les éléments fondamentaux de la sculpture. À partir de 1993, elle choisit de s’engager dans une approche plus expérimentale et corporelle.

Les interventions d’Elisabeth Ballet réagissent au contexte architectural en tenant compte de sa spécificité et de ses contraintes. Il s’agit moins d’en dégager les potentialités que d’élaborer l’espace d’une sculpture, autonome, espace privé au sein d’un espace public, qui se présente comme un labyrinthe dans lequel on ne se perd que par le regard.

Pour y parvenir, elle procède par étapes : à la conception succède une phase d’abstraction à travers le dessin géométrique qui demeure présent et visible dans l’oeuvre construite, perceptible dans sa bidimensionnalité et son caractère frontal. La réalisation elle-même fait appel à des matériaux simples, usuels, comme le fer et le plastique.

Elisabeth Ballet refuse le principe d’une sculpture en trois dimensions, refermée sur elle-même et fondée sur la prééminence du matériau et du geste.
.
.
.
.
.
.
.
.
source: lacubfr

Les sculptures d’Elisabeth Ballet ont comme origine une idée, une abstraction, un principe mathématique né de la spécificité et des contraintes du contexte. A partir de ce postulat, tout le travail de conception et de mise au point de ses oeuvres consiste à organiser et à diriger ses observations comme matière même de son travail. Le processus prend en compte le mouvement, le temps et le déplacement, qui vont des mots vers les images et le volume. Jusqu’à ce que la sculpture s’impose, autonome.