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FABIEN MÉRELLE

pentateuque

source: boumbang

Fabien Mérelle (né à Fontenay-sous-Bois en 1981, vit et travaille à Paris) se forme à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris où il fréquente l’atelier de Jean-Michel Albérola. Il y obtient son diplôme en 2006. Passionné par le dessin, il découvre et perfectionne son utilisation de l’encre de Chine lors d’un échange avec l’école des Beaux-Arts de Xi’an (Chine). Notons également qu’il fut pensionnaire de la prestigieuse Casa Velásquez (Madrid).

Les recherches esthétiques de Fabien Mérelle sont marquées par un style réaliste et minutieux. L’obsession du détail est renforcée par une absence quasi immédiate de tout fond. La maturité surprenante du dessin juxtapose l’art et l’humour, l’ironie et la cruauté. En effet, ses sujets à l’absurdité souvent grotesque, parfois irrévérencieux sont puisés tantôt dans le monde merveilleux des contes et légendes, tantôt issus de la mémoire et de ses effets d’altération. Notons à ce sujet que Fabien Mérelle est marqué par la notion de rêve et de cauchemar, comme en témoignent ses recherches mettant en scène un individu vêtu d’un pantalon de pyjama qui semble dévoré par ses peurs les plus intimes. Les dessins de l’artiste traduisent un goût pour l’Histoire de l’Art, certains d’entre eux rappellent même la tradition du dessin anatomique.

Il est le premier lauréat du prix Canson (2010) qui s’est couronné d’une exposition à Art/Paris/Just Art sobrement intitulée «Sans-Titre» dans laquelle l’artiste donnait à voir des dessins mettant en scène des sans abris. Le plasticien s’en explique en déclarant: « je passe et je regarde comme tout un chacun, furtivement, ces hommes et ces femmes, mobiliers d’une ville carnivore. Je passe, mais leur image reste et avec elle le besoin de fixer leurs contours trop vite aperçus. Ces dessins sont le fruit du désir d’un passant d’arrêter sa marche, de contempler ces Euménides des trottoirs, ces sans titres, ces trous noirs et béants dans nos décors cartons pâtes d’Hommes abrités». Le prix Canson, impulsé par l’entreprise de papeterie française du même nom, a été créé en 2010 et récompense un talent émergent dont le travail se base sur l’utilisation du papier.

Fabien Mérelle s’intéresse aussi à l’idée de mouvement en menant des recherches parallèles sur l’idée d’animation, de vidéo ou encore de clip. À Paris, il est représenté par la Galerie Praz-Delavallade qui accueillera une exposition de l’artiste à la fin de l’hiver.
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source: artists-studios

Fabien Mérelle is an artist who lives and works in Tours, France. Mérelle’s concentration on figurative drawing utilizes scale and detail to capture fantastic and other worldly scenes that appear textured and real. As metaphors for his own life experiences, the artist utilizes drawing to express a shared empathy of experiences that cannot easily be phrased with words.

Mérelle’s drawings play most strongly on uncertainty. Igny (2012) portrays a small village from a distance with a looming rock-face hanging from the sky above, whereas Avant (2012) shows him as a top of the tree that he has grown into. Responding to the experiences of fatherhood, the artist portrays himself as a tall, wood plant that struggles to move forward.

Since completing his fellowship at the Casa de Velàzquez in 2008, Fabien Mérelle has had six solo shows in Paris. His first titled New Work: Fabien Mérelle took place in 2008 at Galerie Premier Regard. Merelle’s most recent exhibition took place at Galerie Praz Delavallade in the spring of 2012. The artist’s work has also been seen in an array of group shows around the world and appeared in New York’s Armory Show in 2011 with the Guy Bartschi Gallery from Geneva, Switzerland and Galerie Michel Soskine from Madrid, Spain. Fabien Mérelle’s drawings are also featured in the collection of Daniel and Florence Guerlain.
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source: lamonomagazine

París es ciudad de locos, artistas, bohemios y cuenta-historias, es un lugar en donde gente como Fabien Merelle da de comer a su imaginación. Pero los anclajes no son buenos para un artista por lo que cruzar fronteras, enriquecer la mirada, impregnarse de viajes fue decisivo para él. Ha expuesto en Madrid y Nueva York, centros neurálgicos culturales inevitables para cualquier artista que se precie de serlo. Sus series denotan una deliciosa capacidad para vincular a la naturaleza con el espíritu humano; haciendo de la tinta y los trazos un pequeño mundo de sensaciones, por momentos irónico, en otros cruel e incluso, hasta dulce, si se lo mira con buenos ojos. En el universo de Fabien hay lugar para orgasmos, venganzas, “surf-tabla de planchar” y circo, lisergia gráfica en blanco y negro.