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Heidi Bucher

Hautraum

Heidi Bucher  Hautraum

source: heidibucher

Heidi Bucher was born Adelheid Hildegard Müller in Winterthur on 23 March 1926. She was born into a middle class family. The house where she was born, built by her grandfather still stands. It was full of books, antiques, vases, weapons, stags’ antlers and other hunting trophies, and it held a great but ambivalent fascination for her. After secondary school she started a tailor’s apprenticeship, between 1942 and 1946 and she attended fashion classes at the Kunstgewerbeschule (School of Arts and Crafts) in Zurich, being taught by such people as Johannes Itten, Max Bill and Elsie Giauque.

In 1948, shortly after the end of World War II, Heidi Müller spent a year in London living with a family as an au pair. There she made her first abstract collages with glued fabrics, mother-of-pearl buttons and particles of shell. She travelled to Paris and Hamburg, and after her return set up her first studio in the Altstadt in Zurich on Schifflände. From then on Heidi Müller did regular graphic work and illustrations for Zurich ‘Tages-Anzeiger’ and other newspapers and magazines.
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source: rioemilysimicblogspot

Heidi Bucher was an artist that produced sculptures and installations of home environments. By using rubber latex she made casts of sections of houses and mummifying parts of her life. These casts presented an element of her life which was preserved like a memory in mind of a certain place. The pieces create a narrative of a place, giving a sense of past place and history. By covering everything in rubber latex she was able to peel layer of past time, creating a trace and an imprint. Covering detailed panels with patterns allowed the artist to peel a skin off. Latex is a substance that has its own process itself from being a liquid into a solid which preserves shape, pattern and surface traces.

The incredible floating peels, are fragile but reveal a ghostly shape of a house which becomes interesting as the artist is trying to reflect past time being frozen and preserved. The rubber latex transforms from its process turning into something solid yet semi transparent. Like human, the house dies like a body dies and deteriorates with age. She considers and relates her work to her parents home ‘Winterthur home’ where her past memories are embedded within the interior of the home where the traces of life can be seen in the surfaces.

The casts remind me of some of Rachel Whiteread’s work where she has preserved traces found within the surfaces of buildings using materials such as concrete and latex. Rachel Whiteread experiments with properties of materials used, ensuring that they have concept and purpose.
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source: instantanedart

Tout semble flotter dans l’espace. Et le temps est comme suspendu. L’exposition présentée actuellement au Centre Culturel Suisse à Paris parle de mémoire, d’empreintes mais remet surtout en lumière le travail d’ une artiste disparue: Heidi Bücher. D’elle effectivement on ne connaît pas grand chose. Pourtant l’artiste suisse allemande s’est fait connaître dans les années 70, notamment à Los Angeles où elle réside. Avec son mari, Carl Bücher, elle imagine des sculptures-vêtements en mousse appelées les Body Shells. Une vidéo-performance intitulée « Body Shells » datant de 1972 était d’ailleurs visible tout dernièrement à Genève au Musée Rath à l’occasion de la présentation de la collection du Musée Migros d’art contemporain.

Par la suite, dès son retour en Suisse, Heidi Bücher pousse la performance jusqu’à mouler des espaces et du mobilier. C’est cette partie de son travail sur l’architecture que l’on découvre aujourd’hui à Paris.

Les murs, les sols et le mobilier deviennent alors comme une seconde peau, délestés de leur lourdeur. Une façon pour Heidi Bücher de se libérer d’un carcan familial devenu trop oppressant notamment quand elle retourne à Winterthur en Suisse et qu’elle investit sa maison d’enfance pour Herrenzimmer (photo ci-dessus). Elle recouvre alors de latex, sur du tulle, les panneaux en bois des murs et le parquet de la chambre de maître et qu’elle détache ensuite pour ne garder que cette peau, teintée par endroit de pigment irisé. Il ne reste au final qu’une empreinte légère et fragile.

Alors que des rétrospectives sur le travail d’Heidi Bücher sont actuellement en cours de préparation à Zürich, Londres et New-York, le Centre Culturel Suisse présente ainsi en France la toute première exposition personnelle de l’artiste suisse décédée il y a 20 ans.
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source: ccsparis

Heidi Bucher (1926-1993) s’est fait connaître à la fin des années 1970 par ses moulages en tulle et en latex de fragments de maisons (pièce, porte, fenêtre, radiateur, etc.) liés à des étapes de sa vie. Elle considère les chambres comme des peaux dont elle prend l’empreinte. Ses oeuvres interrogent le rapport entre corps et architecture, et mettent en évidence la mémoire des lieux. Cette zurichoise, qui a aussi vécu en Californie, est tombée dans l’oubli après sa mort avant d’être redécouverte par une exposition au Migros Museum en 2004. Son travail peut être rapproché de ceux d’artistes majeurs tels Ana Mendieta, Gordon Matta-Clark ou Edward Kienholz. Le CCS présente la première exposition monographique qui lui est consacrée en France.