JAMES TURRELL
جيمس توريل
詹姆斯·特瑞尔
ג’יימס טורל
ジェームズ·タレル
설치작품 제임스 터렐
ДЖЕЙМСА ТАРРЕЛЛА
Aten Reign
source: fubiznet
James Turrell a créé pour le musée Guggenheim de New York une installation spécifique appelée sobrement « Aten Reign ». C’est la première installation du célèbre artiste américain à New York depuis 1980.
.
.
.
.
.
.
.
source: artnetfr
James Turrell (américain, né le 6 mai 1943 à Los Angeles) est né en Californie dans une famille de quakers. À l’âge de 16 ans, Turrell obtient son permis de pilote et accomplit des missions pour apporter des fournitures aux sites miniers situés dans des régions éloignées. En 1961, l’artiste est diplômé de la Pasadena High School. Il obtient sa Licence en Psychologie au Pomona College en 1965 puis une Maîtrise en Arts à la Claremont Graduate School.
Turrell est célèbre pour son intérêt pour l’espace et la lumière dans son travail. En 1966, l’artiste commence à expérimenter la lumière à l’hôtel Mendota. Pendant cette période, un groupe de Los Angeles issu du mouvement Light and Space commence à devenir célèbre et comprend des artistes comme Doug Wheeler (américain, né en 1939) et Robert Irwin (américain, né en 1928).
Turrell reçoit de nombreux prix prestigieux tout au long de sa carrière. En 1974, l’artiste reçoit la bourse Guggenheim et en 1991 il est fait Chevalier des Arts et des Lettres en France. Le travail de Turrell est exposé dans de nombreuses expositions solo ou de groupes à travers le monde, entre autres, à la galerie Gagosian de Londres, au MoMA PS1 de New York et au Museum für Moderne Kunst de Francfort. Il vit et travaille actuellement à Flagstaff en Arizona.
.
.
.
.
.
.
.
source: light-artfr
James Turrell est un artiste américain. Il est né en 1943 à Los Angeles dans une famille quaker d’origine franco- irlandaise, il vit et travaille à Flagstaff en Arizona ainsi qu’en Irlande. En 1965, il obtient ses premiers diplômes en psychologie et mathématiques, puis il complète cette formation par des diplômes en Art. Turrell revendique pour sa démarche la double appartenance à la culture scientifique et technique, et à la culture atlantique et pacifique. Ses monochromes lumineux ne sont pas des tableaux de l’ère technologique.
Pour Turrell ce ne sont ni des images, ni des objets. L’art de Turrell nous met en présence de la lumière, il s’agit d’une démarche initiatique et non pas un art de la représentation ou du discours. Les recherches de Turrell sur la lumière pure et sur la perception continuent ce rêve de l’art à la pointe des recherches scientifiques d’une époque. Turrell ne se situe pas dans l’espace matérialiste d’un art de l’objet. Il est aussi à l’opposé des formes d’art marxisantes d’un art soi-disant social, communes dans l’art contemporain.
L’art de Turrell est une quête artistique visant un dépassement de nos limitations sociales et affectives. L’oeuvre de Turrell rend obsolète et dérisoire une masse considérable de l’art contemporain et des arts technologiques qui n’apparaissent en comparaison qu’anecdotiques, un vain bavardage sur la surface des choses de notre époque.
Rejoignant la démarche du zen et probablement des traditions amérindiennes, il invite à un matérialisme spirituel. En donnant au corps la possibilité d’expérimenter sensuellement la dimension immatérielle de la lumière et de l’espace, il donne à vivre la perception de la non-séparation du corps (donc de l’être) et de l’espace.” Je souhaite produire la rencontre entre la vision intérieure et la vision extérieure. Les yeux fermés, nous possédons une vision complètement formée, comme dans un rêve ou dans une rêverie” .
Les oeuvres de Turrell matérialisent, rendent perceptibles la lumière et l’espace pour construire une rencontre entre le corps et l’esprit.” Je m’intéresse beaucoup à l’impression de sentir ce que nous sentons. Voir comment on voit. Et nous découvrons comment le corps, dans sa totalité, sent et ressent intensément. Si nous n’avons pas donné de nom à un sens, cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas. La lumière affecte le corps mais aussi le cerveau et l’âme. J’utilise cette lumière afin de créer une stimulation
de la vision. Je m’intéresse à la sublime existence de la lumière ”.
Ce sont les techniques les plus récentes, mais aussi une relation aux oeuvres qui conduisent Turrell à cette approche holistique de la lumière. Ce n’est pas la rétine qui est concernée par ces oeuvres, mais le corps tout entier qui est porté, absorbé par la lumière. La présence à, ou plutôt dans une oeuvre de Turrell, nous met véritablement en état d’apesanteur. Nous flottons dans la lumière. Notre esprit se met à vibrer à la fréquence de la lumière. Nous sommes absorbés et nous absorbons la lumière. Nous expérimentons un état fusionnel où nous vivons cette non-séparation du sujet et de l’objet.
Cette expérience est celle de la méditation. Les oeuvres de Turrell nous mettent dans un état de méditation lumineuse. La démarche de Turrell est une invitation à une spiritualité tangible, que chacun peut vivre, expérimenter. Ses oeuvres sont aussi, particulièrement les Wedgeworks, jeux de lumière et de perturbation optique de la perspective, des mises en questions de nos conditionnements culturels. Nos notions, nos repères de l’espace sont appris.
Les oeuvres de Turrell redimensionnent notre conscience. Il n’y a, en cela et en beaucoup d’autres points, aucune différence entre l’art romantique d’un Caspar David Friedrich et les oeuvres d’art technoromantiques comme les installations de James Turrell.
.
.
.
.
.
.
.
source: archdaily
Para sua primeira exibição em um museu em Nova Iorque desde 1980, James Turrell transformará dramaticamente as curvas sinuosas do Museu Guggenheim de Frank Lloyd Wright em um de seus maiores Skyspaces já feitos. Com abertura marcada para o solstício de verão, dia 21 de junho de 2013, Aten Reign dará forma ao vazio central do museu criando o que Turrell descreveu como “uma arquitetura do espaço criada com luz”.
Como descrito no prospecto da exposição: “Em Aten Reign, a luz natural entra pelo óculo do museu e chega até a camada inferior da composição maciça suspensa. Composta de uma série de cones interligados iluminados com LED, a instalação circunscreve o núcleo de luz solar com cinco anéis elípticos de luz de cores mutáveis que ecoam o padrão das rampas do museu. Típico do trabalho de Turrell, o aparato que cria estes efeitos fica invisível, encorajando os visitantes a interpretar o que veem através da sua própria percepção. O trabalho propõe um estado de contemplação meditativa em um espaço comum, reacendendo a identidade fundadora do museu como um “templo do espírito”, nas palavras de Hilla Rebay, primeira diretora do Guggenheim e pioneira na promoção da arte abstrata.
“Aten Reign também se relaciona com o projeto Roden Crater (1979), sua maior obra, atualmente em construção no deserto próximo a Flagstaff, Arizona. Quando completado, o vulcão extinto abrigará aproximadamente duas dúzias de instalações independentes, várias cuidadosamente alinhadas a fenômenos astronômicos e todas trabalhando com a iluminação natural. De acordo com Turrell, o projeto foi influenciado pelo desenho de observatórios astronômicos antigos, que se orientavam por eventos celestiais. O próprio Guggenheim ressoa arquiteturas primordiais – Wright o imaginou como um zigurate invertido – e as formas elípticas de Aten Reign possuem similaridades com certos espaços de Roden Crater e “Agua de Luz” (uma pirâmide escalonada elíptica que Turrell construiu em Yucatan em 2012). Assim como a natureza é uma força inspiradora para Turrell, ela também o era para Wright, que gostava das paisagens amplas do oeste americano, construindo sua segunda casa no Arizona”.
.
.
.
.
.
.
.
source: webguggenheimorg
Since the 1960s, James Turrell has created an expansive body of work that offers profound revelations about perception and the materiality of light. With their refined formal language and quiet, almost reverential atmospheres, his installations celebrate the optical and emotional effects of luminosity.
Turrell emerged as one of the foremost artists associated with what is known as the Light and Space movement, which began in Southern California in the mid-1960s. Building on his early research into sensory deprivation (particularly the Ganzfeld effect, in which viewersexperience disorienting, unmodulated fields of color), his art encourages a state of reflexive vision that he calls “seeing yourself seeing,” wherein we become aware of the function of our own senses and of light as a tangible substance. These perceptual concerns are coupled with a deep commitment to the natural world and an interest in orienting his work around celestial events. The latter is manifested most fully in Turrell’s Roden Crater Project (1979– ), his magnum opus currently under construction at an extinct volcano near Flagstaff, Arizona.
This exhibition, Turrell’s first solopresentation in a New York museum since 1980, considers the dominant themes explored by the artist for nearly fifty years, focusing on his explorations of perception, light, color, and space and the critical role of site specificity in his practice. It features a selection of early works, drawn from the museum’s Panza Collection as well as loans, that introduces visitors to the artist’s first statements in light. However, the show’s centerpiece is Aten Reign (2013), a major new project created specifically for the Guggenheim that reimagines the rotunda of Frank Lloyd Wright’s iconic building as one of Turrell’s luminous and immersive.
For his exhibition at the Guggenheim, Turrell has created a major new installation entitled Aten Reign (2013), radically transforming the museum in the tradition of his most sweeping, large-scale projects. For the first time, the Frank Lloyd Wright–designed rotunda can be experienced only from below, as a volume of space floating overhead rather than a transparency to be looked across. No objects occupy the rotunda, aside from the structures the artist requires to reveal and amplify the luminous nature of the space. Turrell proposes an entirely new encounter with the building, drawing attention away from the boundaries of thebuilt environment toward the interior and fashioning what he has described as “an architecture of space created with light.”
In Aten Reign, daylight from the museum’s oculus streams down to light the deepest layer of a massive assembly suspended from the ceiling. Using a series of interlocking cones lined with LED fixtures, the installation surrounds this core of daylight with five elliptical rings of shifting, colored light that echo the banded pattern of the museum’s ramps. As is typical of Turrell’s work, the apparatus that creates the effect is mostly hidden from view, encouraging viewers.
.
.
.
.
.
.
.
source: buro247ru
В июне следующего года в музее Соломона Р. Гуггенхайма пройдет первая за долгое время персональная выставка американского светохудожника Джеймса Таррелла. Она является частью его ретроспективных экспозиций, одновременно проходящих в Музее искусств в Лос-Анджелесе и в Хьюстоне. Основная работа Таррелла на выставке закроет знаменитые пандусы музея Гуггенхайма и использует внутреннее пространство для создания инсталляции с помощью света. Она будет напоминать глазное яблоко, но с несколькими зрачками разных цветовых оттенков.
Эксперименты со светом и восприятием — основное направление творчества Таррела. Он манипулирует светом, как скульптор глиной, с целью достижения нужного визуального эффекта. Художник часто подчеркивает, что не пытается создать некую иллюзию. Напротив, его работы представляют собой удивительную реальность без всякого обмана и миража. Самое сложное — это скоординировать непростую систему подсветки и выбрать нужную цветовую гамму. Немаловажную роль играет и само пространство. Инсталляция в музее Гуггенхайма будет создана специально для этого помещения с учетом всех деталей архитектурного шедевра Франка Ллойда Райта.
Помимо этого на выставке можно будет увидеть чертежи и исследования к самому крупному проекту Таррелла — “Кратер Роден”, над которым он работает с 1976 года. Это масштабное произведение искусства представляет собой потухший кратер вулкана в Северной Аризоне. Художник занимается его преобразованием: он прорывает лабиринты и проходы, создает ловушки для света звезд, чтобы позволить посетителям наблюдать за небесными явлениями невооруженным глазом. Многие очевидцы говорят, что перспектива, которая открывается с кратера на небо, завораживает своей красотой. К сожалению, пока не определена официальная дата окончания проекта. Таррелл планировал завершить работу над кратером еще в 1980-х, сейчас некоторые источники утверждают, что проект будет завершен в 2012 году.
.
.
.
.
.
.
.
source: abcblogsabces
«Mi trabajo es sobre el espacio y la luz que habita en él. Se trata de cómo se puede hacer frente a ese espacio y materializarlo. Se trata de tu visión, como el pensamiento sin palabras que proviene de mirar hacia el fuego». Estas palabras son suficientes para definir la obra de este artista californiano que ha pretendido encerrar la luz en un solo espacio, y que ha hecho de estos dos elementos los ejes de su obra.
James Turrell nació en Pasadena (1943), California, un lugar indudablemente lleno de luz y su trabajo como cartógrafo, a los dieciséis años, posiblemente fuera el origen de su atracción por el espacio. Más tarde, estudiaría percepción psicológica en Pompona College, en 1965, además de matemáticas, geología y astronomía. No fue hasta 1966, cuando dio el paso a los estudios artísticos en la Universidad de California, realizando sus primeros trabajos basados en la proyección de la luz. Fue entonces, en 1967, cuando tuvo lugar la muestra en solitario de su obra Projection Pieces, en el Museo de Arte de Pasadena, en la que utilizó proyectores de alta intensidad con el fin de modificar los espacios a través de la luz.
Después llegarían otra serie de trabajos desarrollados en su estudio de Santa Mónica. En esta ocasión, transformó completamente el Hotel Mendota, abriendo huecos en sus paredes y techos, cambiando las persianas y tratando de integrar el paisaje urbano en su interior. Su finalidad era cambiar la percepción de quienes entraran en él, a través de la luz y su proyección por el edificio. A partir de aquí fueron surgiendo diferentes proyectos en los que investigó sobre la percepción del espacio y la proyección de la luz a través de él. Estos proyectos hicieron que muchos estudiosos de su obra hablaran sobre ese toque de espiritualidad de las mismas, al parecer resultado de su formación cuáquera. Sea cierto o no, su manejo de la luz transforma los espacios en lugares para meditar, haciéndolos más intimistas y cambiando nuestra percepción sobre ellos. Según Clavin Tompkins, del New Yorker: «Su trabajo no es sobre la luz, o una alabanza de la luz, es la luz; la presencia física de la luz manifestada de una forma sensorial».
Su formación filosófica a menudo le lleva a citar la parábola de la cueva de Platón, como base para su percepción de las cosas a través de la luz: nuestros sentidos están limitados por nuestro entorno y nuestra cultura y nuestra realidad es la que nosotros creamos. A partir de aquí surgen sus Skyspaces (Espacios celestes), habitaciones con un vano en el techo por donde ver el cielo, espacios que nos dan la opción, como espectadores, de crear nuestra propia visión de los cambios que se van produciendo en la luz y el color.
Con estos principios estéticos, quién sino él podía transformar un volcán inactivo en una obra de arte. Así, en 1974, empieza su proyecto más ambicioso, llevado a cabo en el volcán Roden Crater, en Arizona, en el que el artista ha ido creando, a lo largo de los años, su propio paisaje desde el interior del volcán, escavando túneles, abriendo pequeñas cámaras, etc. Un proyecto que aún está en marcha y que ha compaginado, durante las últimas décadas, con numerosas exposiciones y trabajos que han visitado museos como el Guggenheim, el Whitney Museum of American Art de Nueva York, los museos de arte contemporáneo de Los Ángeles y de San Francisco y la Colección Panza de Biumo en Varese, Italia.
Al mismo tiempo que supervisaba la marcha de este gran proyecto, seguía creando y realizando exposiciones. Por ejemplo, su obra Meeting, en 1986, para el MoMA PS1 en Nueva York, o Irish Sky Garden, su creación de 1992 para el hotel Liss Ard Estate, en Irlanda. Después llegaría una nueva serie de sus Skyspaces: Kielder Skyspace (2000) en Inglaterra, Sky-Space (2006) en Salzburgo y Second Wind 2005 en Cádiz. Su trabajo en Cádiz (2009) fue el primero en nuestro país. Y para realizarlo, Turrell estuvo en persona eligiendo el terreno para su construcción; un terreno en pendiente que permitiera crear una estructura subterránea y en su interior una estupa de piedra sobre una cisterna con agua, a la que se accede por un túnel, y una abertura en el techo que permite ver un trozo de cielo. Se trata de que el visitante pueda contemplar esta estructura durante aproximadamente una hora y media, el tiempo necesario para disfrutar de los distintos colores que trae el atardecer.
Entre nuevos retos y proyectos, como Wolfsburg Project, en Alemania (2009), una instalación que iluminaba un área de 700 metros cuadrados, o su trabajo en el Yucatán (México), llamado Agua de luz, en donde ha creado una serie de sus Skyspaces junto a unas piscinas, dentro de una pirámide (2010), llegó la mayor retrospectiva que se había hecho sobre su carrera. Llevada a cabo en tres lugares diferentes durante todo el 2013 y parte del 2014.
.
.
.
.
.
.
.
source: dw
ولد جيمس توريل سنة 1943 في لوس أنجلوس في كنف عائلة متشددة من أتباع الكويكرز، وحاز على إجازة قيادة طائرة وهو السادس عشرة من عمره، ثم درس علم النفس والرياضيات في الجامعة في كارلمونت حيث تخرج سنة 1973 بشهادة في الفنون، وهو يعمل منذ الستينيات على فضاءات ضوئية. ولهذا الغرض بنى مكعبات مفتوحة لجهة السماء وذلك في مبانٍ شُيدت خصيصًا لهذا الغرض، واستخدم أحيانًا قاعات ليحولها عبر أضواء ملونة غير واضحة المنشأ إلى عوالم سحرية، حيث يفقد الزوار كلَّ صلةٍ بالمسافات والألوان والضوء والحركة.
.
.
.
.
.
.
.
source: artnetnewscn
作为近五十年来最具影响力的艺术家之一,詹姆斯•特瑞尔以光作笔,构建出一种积极的空间叙述策略,并运用到视觉形式的阐释思辨之中,自1967年以来,已在全球范围内举办过超过160场个展。这位前卫艺术家追求超越想象的视觉体验,并不断刺激和唤醒人们的原始感知,探索人们对于感官刺激和空间转换的视觉与心理反应。
在视知觉体验中,光线是一个至关重要的媒介元素,它没有具象形体,飘忽不定,不可用手触碰,用耳捕捉,却散布在其他任何介质。通过它可游离于现实与想象之间——反射得以洞见真实的大千世界,折射则能企及虚幻的海市蜃楼。在神学领域,光是最初的启示与福音,是上帝创造的原初产物之一,而在科学领域,波粒二象性则提供了其作为特殊媒介的可能性。在宗教艺术领域,早期的预言家们通过光来喻示神启,在中世纪教皇格里高利的倡导下,变幻的光影与炫目的彩色花窗增添了教堂的艺术性与剧场性,为芸芸教徒奠定了更加虔诚的冥想场所;与此同时期的天竺印度,佛教则为众生构建了“黄金为地,七宝为界”的光耀极乐世界。
16世纪末期的古典画家卡拉瓦乔,将强烈的明暗光线对比引入构图,其后百年的荷兰画家维米尔,利用室内光线与空间构建了生活与信仰的沉浸式体验,到了印象派,以莫奈、雷诺阿为首的艺术家们更是热衷于捕捉时间光影的瞬息变幻,定格永恒。在摄影界,安塞尔·亚当斯利用光建立丰富的层次与色调,到建筑领域,柯布西耶与安藤忠雄的世界里光与建筑一同完成了超越性的抽象体验。这些艺术家通过对光线的固有认知描绘自己所看到的东西,并呈现它的变化与发展。
区别于将光线视为辅助媒材的艺术家,特瑞尔把光线本身当作唯一的创作素材。特瑞尔出生于一个基督教贵格会信仰的家庭,随后在波莫那学院(Pomona College)学习了心理学专业,并同时学习了数学、地理与天文学,因此自小便崇尚的自然性宗教冥思与专业严谨的科学性始终贯穿其创作之中。“成为光”(belight)是特瑞尔创作中强调的主体意识,如同艺术家本人的兼具性或是光本身的双重性质一样,这句话既具备《创世纪》般宗教式的神秘体验,又涉及科学范畴的抽象认知。重视光本身,“让观众如同重视黄金、白银、绘画或者器物那般重视光,对我而言至关重要。”
实际上,将光作为创作媒介的探索在1960年代中期颇为前卫,以罗伯特·欧文、道格·惠勒为首的艺术家在美国洛杉矶发起“光与空间运动”,特瑞尔也加入其中,并随后成为南加州光与空间运动的先驱艺术家。去除了其他光与空间运动艺术家作品中层叠的视角与交织的多维空间平面,特瑞尔的作品带有当时盛行的极简主义特征,通过严密精准的几何光学计算来影响和调动感知与心理。
特瑞尔颠覆了古典画家历来所追求的从二维到三维的真实性,创造了一种从空间到平面的逆向运动,对视觉机制的传统性进行挑战与重组,如犹太教中的卡巴拉圣树(Cabala)一般,逃逸真实视觉机制,回溯到太一的无限。解读特瑞尔作品的过程,颠倒了原本人们对幻觉与错视的认知,在感官识别活动触发的投射过程中进行视觉再现与心理的矫正,以实现感官上的超验。
不仅如此,特瑞尔认为他的艺术作品是一种“慢艺术运动”,是那种“为了一个个体而创作”需要花上一个甚至几个小时慢慢观赏的作品。作为贵格会的终身教友,他为贵格会设计了“活栎树集会所”(Live Oak Meeting House),其中屋顶的代表作品《天窗(Skyspace)》,这是一个容纳15人的空间,观众坐在边缘的长凳上凝视空间中唯一的天窗。其灵感来自于贵格会的会面仪式,长时间的凝视带来冥思般的平和、沉静与纯净。
里程碑式的作品《罗登火山口(Roden Crater)》,则是将美国亚利桑那州的一座死火山的喷火口改造成为可用肉眼观测的天文台,借由自然荒野的壮美与人工光学装置的巧妙计算与布局,形成科技与自然的统一,自下而上地探索宇宙与世界的未知与无限可能。
.
.
.
.
.
.
.
source: tarbutandthecity
“אני משתמש באור כדי ליצור חוויות של תפיסה. אין בעבודה שלי אובייקטים, כי האובייקט שלי הוא התפיסה. אין בעבודות שלי תמונות, כי איני מעוניין באסוציאציות. רק בחוויה המרחבית”, אומר ג’יימס טורל על עבודתו האמנותית. טורל, מגדולי האמנים בני זמננו, הוא פסל סביבתי, רק שחומר הגלם שלו הוא התאורה. “לא מקור האור הוא שמעניין אותי, אלא תוצאתו בחלל, המקום שהאור נשפך אליו”. טורל יוצר אשליות מרחביות וחוויות הנובעות מקונפליקטים של תפיסה. הקהל לא בטוח במה שהוא רואה וחווה.
מיהו James Turrell?
ג’יימס טורל נולד ב-1943 למשפחה קוויקרית, קהילה נוצרית הנודעת גם בשם ‘ידידי האור’. עיקר תורתם של הקוויקרים, השוללים את ההיררכיה הכנסייתית והפולחן הדתי המקובל, נסבה על “האור הפנימי” שהאל מקרין היישר לנשמה, רעיון המשתקף ברבות מיצירותיו של טורל.
השכלתו של טורל, המחזיק ברישיון טייס מגיל 16, מגוונת וכוללת לצד הכשרה תיאורטית ומעשית באמנות, גם לימודי מתמטיקה, אסטרונומיה ופסיכולוגיה. בדומה לאמנים רבים מבני דורו שניסו לשנות את האובייקט האמנותי ואת מעמדה המסחרי של האמנות תוך פיתוח דרכי ביטוי חדשניות, נטש טורל את הקטגוריות המסורתיות של ציור, רישום ופיסול, ומתוך תהליך החיפוש אחר שפה חזותית חדשה נוצר עיסוקו הייחודי באור.
טורל מציין כי התעניינותו באור כחומר אמנותי החלה בעקבות שיעורי תולדות האמנות בהם צפה בשקופיות של ציורי ורמיר, רמברנדט, טרנר ומונה – כולם אמנים שתיארו את האור בדרכים מיוחדות. לאחר שלמד על ייצוגי האור בציוריהם של אמני-המופת, נדדה תשומת-לבו לאור שמפיץ מקרן השקופיות הריק באודיטוריום החשוך. טורל הוקסם מאלומת האור, מקרינתה, מצורתה ומתמצית האור הלבן הבוהק שהפיץ המקרן. כך החל לעבוד עם האור ולהשתמש בו כחומר גלם, תוך שהוא עורך ניסויים באור טבעי ובאור מלאכותי ובוחן את מהותו הפיסיקלית והמטאפיסית ואת תפקיד הסביבה הארכיטקטונית במסגור ובמתן הקשר לתפיסת האור והשתנותו.
.
.
.
.
.
.
.
source: bijutsutecho
ジェームズ・タレルは1943年アメリカ・ロサンゼルス生まれ。ポモナ・カレッジ(カリフォルニア州)で知覚心理学と数学の学士号を取得。カリフォルニア大学大学院にて美術史を学んだのち、クレアモント大学大学院で芸術修士号を取得。アメリカ航空宇宙局研究所に勤務後、一貫して光と知覚の関係をテーマに作品を制作し、光の存在を改めて認識させるようなインスタレーション作品を発表してきた。これまで、ホイットニー美術館(ニューヨーク、1980)、パリ市立近代美術館(1983)、ニューヨーク近代美術館(1990)など世界各地で個展を開催。代表作に、1979年から制作中の壮大なプロジェクトである《ローデン・クレーター》(アリゾナ)、《スカイスペース》(ニューヨーク、1986)、《ザ・ライト・インサイド》(ヒューストン美術館、1999)など。また日本では「タレルの部屋」としても親しまれる金沢21世紀美術館の常設展示作品《ブルー・プラネット・スカイ》(2004)のほか、香川県の地中美術館の《アフラム、ペール・ブルー》(1968)、《オープン・フィールド》(2000)、《オープン・スカイ》(2004)、新潟県の《光の館》(2000)などを見ることができる。