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JESSICA STOCKHOLDER

杰西卡股东
Джессика Акционер

Growing Rock Candy Mountain Grasses in Canned Sand

JESSICA STOCKHOLDER 6

source: pbsorg

Jessica Stockholder was born in Seattle, Washington, in 1959. She studied painting at the University of British Columbia, Vancouver, and received an MFA from Yale University. Stockholder is a pioneer of multimedia genre-bending installations that have become a prominent language in contemporary art.
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source: elculturales

Es Jessica Stockholder, sin ningún lugar a dudas, una de las más importantes creadoras de su generación. Nacida en Seattle en 1959 pero educada en Vancouver, lleva quince años en la élite del arte contemporáneo con un tipo de obra que se apoya en su incuestionable compromiso con el espacio y el color. Stockholder expone en Dusseldorf una de sus última piezas, “On Spending Money Tenderly”, una gran obra que integra en el fabuloso espacio de esta institución alemana.

La obra de Stockholder ha sido siempre de marcado carácter monumental aunque también es muy conocida por sus pequeños objetos que surgen del ensamblaje de diversos materiales y formas. Las grandes construcciones que realiza parten de su afán por tomar conciencia del espacio en el que trabaja y de adherirse a él por medio de los materiales que utiliza. A Stockholder le vale cualquier cosa. Desde objetos encontrados en un basurero hasta elementos que podrían encontrarse en el más exclusivo cuarto de estar. En esta pieza concreta podríamos pensar que ha montado una especie de chiringuito, un pequeño tenderete que acoge un gran número de objetos. Cajas de fruta, lámparas, mesas, sillas, tablas…Quiere la artista que adoptemos una postura visual cercana a lo pictórico. Stockholder utiliza todos estos elementos, que tienen diferentes colores, y los reúne en excéntricos conjuntos de formas y colores. De esta forma nuestro ojo va recomponiendo la escena. Los objetos están dispuestos de tal manera que el color de uno te lleve directamente al color del siguiente con lo que se crea toda una secuencia cromática con la que se configura y completa la experiencia visual. La obra de Stockholder tiene en el color su referente máximo. Muchos han hablado de ella como la “Matisse de los noventa” por su constante búsqueda de vibraciones cromáticas. Al color de las formas, la artista añade alfombras de colores encendidos pero también pintura en sí misma con la que integra los diferentes elementos que componen la pieza.

Stockholder estudio en British Columbia y más tarde en Yale. En este periodo de formación estudió a fondo técnicas escultóricas y pictóricas, algo que se refleja claramente en su trabajo. Desde principios de los ochenta, durante su estancia en Yale, la artista dejo claro su ideario artístico con la realización de la pieza “Installation in my Father Backyard” en la que, además de actuar sobre muros y ventanas, interviene en el césped pintando un sector de color azul. Toda una declaración de intenciones.
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source: mam-st-etiennefr

Jessica Stockhholder est une artiste américaine née en 1959 à Seattle. Depuis le début des années 1980 elle développe sa recherche à partir de matériaux et d’objets divers qu’elle choisit selon des critères très simples : ils sont directement utilisables, immédiatement disponibles et le moins cher possible. Ainsi, table, vase, seau, fils nylon et électrique, tapis, tissus, verre, bois, plastique, et autres sont autant d’éléments très concrets que l’artiste agence et relie pour créer ses installations. 


Guidée par les qualités de matières, de formes et de couleurs des objets, Jessica Stockholder parvient à les faire coexister. L’artiste essaie de donner une logique au chaos, à l’imprévu et au désordre à l’intérieur de la composition. Ce dialogue entre des zones qualitativement distinctes donne à ses installations une unité spatiale proche de la peinture. Les objets perdent leurs identités fonctionnelles dans un mouvement qui va du concret à l’abstrait. 


Cette ambiguïté entre l’espace fictif de la peinture et l’espace réel des objets assemblés est l’un des aspects fondamental du travail de Jessica Stockholder. Elle superpose d’ailleurs à ces assemblages des zones de peinture très colorées qui accentuent la verticalité des plans et leurs liens avec le mur. 

Les plus petites œuvres de l’artiste sont souvent accrochées aux cimaises du musée et fonctionnent alors comme des tableaux dont les composants déborderaient du cadre et viendraient s’incarner dans un autre espace, celui de l’installation et du spectateur. D’autres assemblages partent du sol et s’arriment aux murs grâce à des fils, cordes, crochets ou rivets. 


Dans ses installations plus vastes, Jessica Stockholder crée une ambiguïté avec l’espace de l’architecture : elle rajoute des cloisons ou en modifie certaines, créant ainsi des zones colorées qui perturbent ou soulignent les trois dimensions normées d’un espace. Ainsi comme elle l’exprime elle-même, son œuvre est une “lutte entre différents modes de vision, […] contribuant à l’apparition d’une sorte de flou, un brouillage des frontières”.