Джон Грейд
ジョングレード

La Chasse

source: minus25

Bir tuzak ama bu sefer hayvan yakalamak için değil dikkat avlamak için. John Grade’in la chasse adlı projesi 4 bölümden oluşuyor. Proje için iki farklı enstalasyon hazırlanmış. Biri ormanda diğeri ise sanat galerisinde yer alıyor. İki enstalasyon arasındaki ilişki ise şöyle: orman dış, galeri iç mekan olarak ele alınmış. İki mekan ve enstalasyon arasında alışveriş yapılmış. Sergi salonunun boyutları göz önüne alınarak ormanda galeri canlandırılmış. Bu bölüm bana Junya Ishigami’nin Architecture in Air adlı işini hatırlattı fakat Grade misina yerine tahta çubuklar kullanmış ve bu nedenle yaratılan boyutu algılamak daha basitleşmiş. Galeride ise ormanda inşaa edilen parçadan yola çıkılarak gerçekleştirilmiş daha heykelsi formdaki bir benzeri yer alıyor. Projenin son bölümünü oluşturan video enstalasyonunda, ormandaki tahta çubuklardan yapılmış vücudu, hareketli izlemek mümkün. Bana kalırsa video hareket, ışık, malzeme ve işin ziyaretçi ile buluştuğu ortamın özelliklerinin projenin genelinde ne kadar belirleyici unsurlar olduğunun bir kanıtı.
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source: slogthestranger

Seattle artist John Grade created a 10,000-pound sculpture that he and a crew of hikers will be toting up the side of a local mountain later this winter, which I wrote about here.
But at this moment, he’s got a show in a French forest (and a nearby gallery) that I really think you should check out. It’s like a dream, with boars, snow, silhouettes, shadows, and drawings in midair. It’s called The Hunt.
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source: johnstonarchitectswordpress

Local Seattle Artist John Grade has been doing some very interesting work. The projects shown here are both installations in France.
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source: 50degresnordnet

Cet automne, l’association Acte de Naissance a accueilli durant une période de trois mois John Grade pour une Grande Résidence à L’H du Siège. Une exposition dans la galerie de L’H du Siège clôture ce temps de résidence afin de présenter les œuvres réalisées par l’artiste.

“Lors de la résidence. Dans la forêt – engendré par la pluie, le vent, l’animal. La sculpture a déjà vécu. Dans la galerie, c’est la forme pleine de cette structure issue de l’expérience qui est montrée. En quelque sorte sa forme positive, son versant massif. Il y a dans l’œuvre que présente ici John Grade un impact de l’expérience vécue par la sculpture ailleurs. Ailleurs, mais d’après ici. Car l’artiste n’a pas délaissé l’architecture pour faire de la forêt son atelier. Il a au contraire déplacé l’armature de l’architecture dans le paysage, il a fait glisser le volume de l’espace architectural dans une portion de territoire boisé. Puis, dans cet espace confronté, il a construit, en bois, le squelette de la sculpture, contenu dans le volume figuré de la galerie, au milieu des bois. Cela produit une mise en abyme des volumes – la sculpture, dans la figure de l’architecture, dans l’espace ouvert. Une quantité de mesures possibles. Une infinité de relations. Et surtout, des perturbations, des chocs, des modifications..” Extrait du texte Une sculpture disparaît de Célia Charvet.

Cette résidence et cette exposition s’inscrivent dans le cadre d’un partenariat européen Landscapes, Cities, People ; projet collaboratif transfrontalier réunissant 6 structures (France, Angleterre, Flandre) autour d’un programmes d’expositions, de conférences, d’actions culturelles, de rencontres et d’échanges sur le développement des publics. Ce projet est financé par l’Union Européenne, co-financé par le FEDER.

Cette exposition fait l’objet d’un partenariat culturel avec le Lycée Professionel Pierre Joseph Laurent d’Aniche, le collège de l’Ostrevant à Bouchain, le collège Villars et le lycée professionnel Alfred Kastler à Denain, le collège Paul Eluard de Beuvrages, le Collège Saint Jean-Baptiste de la Salle, le lycée Notre Dame, le lycée de l’Escaut et les lycées professionnel et technique du Hainaut et les Ateliers Relais Bethsaide à Valenciennes, le lycée professionnel François Mansart à Marly, le collège Romain Rolland à Waziers et l’association du Printemps Culturel.