highlike

JR

source: jr-artnet

Moro de Providencia is a place of which the name has become synonymous for violence in Rio de Janeiro. However the reason this favela located in the center of Rio appeared on television screens in August 2008 wasn’t the regular scenes of clashes between drug dealers and the police but to present the art exhibition Women.

In order to pay tribute to those who play an essential role in society but who are the primary victims of war, crime, rape and political or religious fanaticism, JR pasted huge photos of the faces and eyes of local women all over the outside of the favela, suddenly giving a female gaze to both the hill and the favela.

“It’s a project made of bric-a-brac, like the favela itself. We had to adapt to this world where the roofs of houses are made of plastic and children’s revolvers are made of steel. We managed to get by in spite of the steep streets, the unsteady houses, the unpredictable electric cables and the exchanges of gunshots where the bullets sometimes go through several houses at once”, says JR.
.
.
.
.
.
.
.
source: leopardofilmes

Sinopse:

O filme “Women are Heroes” transporta-nos até África, Ásia e América do Sul. O artista francês JR leva-nos a locais dos quais já ouvimos falar na televisão quando alguma tragédia se abate sobre eles, mas que se encontram afastados dos habituais destinos turísticos. Trabalhando disfarçado, ele transforma as ruas, os edifícios, as favelas em verdadeiras galerias de arte, obrigando os transeuntes a ver Arte que, de outro modo, não encontrariam. A sua motivação é trazer à superfície questões fundamentais.

Ele apresenta mulheres generosas que nada têm mas que estão disponíveis para partilhar, mulheres com passados dolorosos e que querem construir um futuro radioso. Ao procurar aquilo que é comum aos seus olhares, aproximamo-nos daquilo que é universal: o factor humano. Como artista contemporâneo que cresceu com a Internet e com as imagens digitais, JR experimenta diferentes técnicas cinematográficas e cria a sua própria forma de contar histórias.
.
.
.
.
.
.
.
.
source: na-ekranie

Streszczenie Filmu
„Siła kobiet” (ang. Women Are Heroes) to interesujący dokument z roku 2010. Polską premierę miał w grudniu roku 2012. Autorem tego niesłychanie barwnego filmu jest artysta ukrywający się pod inicjałami JR – fotograf i jeden z najsłynniejszych dzisiaj twórców street-artu. Scenariusz współtworzył z nim Emile Abinal. Najbardziej rozpoznawalny projekt JR polega na robieniu fotografii ludzkich oczu, a później zwiększaniu fotografii do gigantycznych rozmiarów i umieszczaniu ich w mało oczekiwanych miejscach – na opuszczonych budynkach, dachach, ścianach wieżowców, pociągach, przystankach metra. Tym razem JR zdecydował się oddać hołd nieznanym bohaterkom codzienności z dzielnic biedoty Globalnego Południa.
.
.
.
.
.
.
.
source: fototelegrafru

Искусство, которое создает JR – художник, о котором практически ничего неизвестно – проникает глубоко в городскую среду, неожиданно проявляясь в трущобах Парижа, на стенах домов Ближнего Востока, на разрушенных мостах Африки, в фавелах Бразилии. Люди, которые живут за чертой бедности, находят это совершенно бесполезным, но очень красивым. И они не только любуются этими работами, они участвуют в их создании: несколько пожилых женщин вдруг на целый день превращаются в моделей, а дети на неделю становятся художниками. На этих подмостках искусства нельзя отделить актеров от зрителей. JR владеет самой грандиозной картинной галереей в мире, привлекая внимание людей, которые не ходят в музеи. Его творчество объединяет искусство и действие, повествует о свободе и обязанностях, личности и ограничивающих рамках.
В 2011 году JR был удостоен ежегодной премии фонда TED, которая вручается «отдельным лицам» за их попытки изменить мир. Добрый волшебник в лице фонда TED дает победителям право на воплощение одной идеи, способной изменить мир и $100 000 впридачу. Ну что ж, поздравляем, JR!
.
.
.
.
.
.
.
source: zaprennesorg

“COULD ART CHANGE THE WORLD?”

JR

Mais qui se cache derrière ces deux lettres mystérieuses ? Non non, ce n’est pas Larry Hagman de la cultissime série Dallas.

JR est un photographe français à l’identité masquée. Il préfère rester anonyme afin de pouvoir se déplacer où bon lui semble.

Son univers est gigantesque, à l’image des portraits qu’il expose à travers le monde. JR diffuse ses œuvres dans tout un tas de lieux plus insolites les uns que les autres : des maisons, des trains, des ponts, des monuments…contribuant à faire de lui l’artiste détenant la plus grande galerie d’art jamais créée.

Son objectif ? Interroger le passant, questionner les habitants, faire collaborer les gens, les réunir et parfois même tenter de les réconcilier… En trois mots : Changer le monde. Utopiste ? Rien n’est moins sûr, car ce que propose JR c’est du concret.

Sa ligne directrice : changer le monde grâce à l’art.

C’est ce qu’il explique lorsqu’il répond à la question « Could Art Change The World ? » lors d’un discours d’une vingtaine de minutes, prononcé à Long Beach suite à sa victoire en 2010 du TED Prize (« Technology, Entertainment, Design »).

One Wish to change the world

“I wish for you to stand up for what you care about by participating in a global art project, and together we’ll turn the world…INSIDE OUT.”

Les lauréats du TED Prize se voient remettre la somme de 100 000$, ainsi que le droit d’émettre un vœu pour changer le monde. Ce prix prestigieux à notamment été remporté par Bill Clinton en 2007 ou encore Jamie Oliver en 2010. Mais JR est le premier français à remporter ce prix, ce qui lui permet de diffuser dans le monde entier son incroyable projet.

L’ascension de ce jeune artiste ne s’est pas faite en un jour, il a travaillé sur de nombreuses expos durant ces dernières années.

L’histoire de ce jeune photographe au destin fascinant débute il y a douze ans, par la découverte d’un 28 millimètres dans le métro parisien. Déjà baigné dans l’art urbain via les graffs, il continue dans cette voie, mais de façon plus originale : à travers des « Expos 2 Rue ». Le concept : exposer dans la rue des photos pour qu’elles soient vues par tous sans distinction d’origine sociale. Visuellement ces « Expos 2 Rue » (ou « Sidewalk Gallery » à l’étranger), sont représentées par de simples carrés tracés à la bombe, entourant des photos de format moyen.

Ces Expos sont éphémères et peu de temps après ne restent que les inscriptions à la bombes sur les façades, mais elles sont le premier pas vers des projets plus ambitieux encore.

En 2004, débute « Portrait d’une génération » . JR se rend dans la cité des Bosquets à Montfermeil (93) et part à la rencontre des habitants de la cité. Face à son 28 millimètres, les gens grimacent, s’auto-caricaturent, donnant une autre image d’eux même. Les photos sont ensuite exposées sur les murs de la cité.

Un an plus tard, un matin d’octobre 2005, la France se réveille d’une nuit mouvementée. Des voitures ont brulé un peu partout à Clichy-sous-bois et dans d’autres banlieues voisines. Suite à ça, les français assistent à un déchainement de violence, un matraquage politique et une sur-médiatisation des désormais tristement célèbres « émeutes de 2005 ». Devant l’ampleur du phénomène JR décide de retourner à la rencontre des habitants de la banlieue que l’on voit si souvent à la télévision, mais que l’on préfère savoir en dehors de Paris. Il reprend ses clichés précédents et les affiche de nouveau sur les murs, mais cette fois ci en plein cœur de la capitale. Il questionne ainsi le passant sur la place dans la société, de tout un pan de la population que l’on préfère ne pas croiser. Impertinentes et collées illégalement, nombreuses de ces photos seront « karchérisées », illustration presque parfaite de l’expression de notre ministre de l’intérieur de l’époque, l’ancien président Sarkozy.

Dans sa volonté de réconcilier les hommes entre eux, il s’est ensuite inévitablement tourné vers le conflit israélo-palestinien. En 2007, il part donc en voyage au Proche-Orient avec son ami Marco pour comprendre ce qui oppose ces frères ennemis. Leur première constatation à tous les deux, est que ces deux peuples se ressemblent énormément. Ils décident alors d’entreprendre le projet Face 2 Face. Ils affichent sur les murs de villes palestiniennes et israéliennes des portraits de palestiniens et d’israéliens face à face, exerçant chacun le même métier. D’abord réticents, les gens se prennent rapidement au jeu, questionnant les aprioris et réduisant par là même, la frontière qui les sépare de leur voisin. Difficile de différencier le palestinien de l’israélien et la reconnaissance de l’un ou l’autre devient une sorte de jeu pour les passants qui en oublient le conflit le temps d’un instant. Sans entrer dans le pathos, JR a réussi à parler et à faire parler différement de cette guerre fratricide. Le succès est mondial et les célèbres clichés de l’imam, du curé et du rabbin grimaçant à l’objectif, feront rapidement le tour du monde.

En 2008, c’est le rôle de la Femme dans la société que JR veut honorer. Il commence alors un long périple à travers le monde. Loin des sentiers battus, il s’aventure dans des bidonvilles habituellement désertés par les journalistes. Tout commence à Rio de Janeiro, plus précisément à Morro da Providência, favela plus célèbre pour ses narcotrafiquants et sa violence quotidienne que pour ses plages ensoleillées. Débute ainsi Women are Heroes. Aux quatre coins du monde, ces mêmes visages, ces mêmes regards pleins d’espoir, de courage et de tendresse de ces femmes, de ces mères prisent dans les rouages de la violence des hommes, qui continuent de se battre tant bien que mal pour vivre et faire grandir les leurs. C’est un magnifique hommage que leur rend JR en racontant leur histoire trop souvent méconnue du reste du monde. Son projet le conduit ensuite au Kenya dans le bidonville de Kibera à Nairobi ou encore en Inde et au Cambodge. Un film retraçant les étapes de cette magnifique aventure, est sorti récemment, il s’intitule Women are Heroes, du nom du projet.

L’entreprise de JR ne s’arrête pas là. Frénésie créatrice, l’artiste multiplie les expositions. Actuellement il travaille sur Inside Out Project : projet mondial permettant à ceux qui le souhaite de faire leur propre poster et de l’exposer ensuite dans la rue. Prés de 100 000 posters ont déjà été distribués dans plus de 108 pays, avec chacun un message à délivrer au reste du monde.

Changer le monde, tâche ô combien difficile. Nombre d’entre nous on déjà baissé les bras. Pourtant l’ambition, mêlée au talent de JR, combat cette fatalité trop rapidement acceptée.

Un artiste à suivre.