LAURENT PERBOS
source: nouveauxcollectionneurs
Nous avons choisi d’intégrer à notre collection 5 exemplaires des « Souches » de Laurent Perbos. Cet artiste a pour habitude de détourner des objets du quotidien, de les relooker et de leur donner une nouvelle vie.
Il recycle des matériaux de tous les jours pour en faire des oeuvres d’art, qui ont souvent à voir avec l’univers du jeu et de l’enfance.
Les souches sont des sculptures réalisées à partir de morceaux de tuyaux d’arrosage. Les tuyaux sont détournés de leur usage premier, et sont assemblés entre eux pour former des sortes de troncs d’arbre en plastique coloré et de différentes tailles. Le rapport entre l’objet utilisé et la chose représentée vient de la forme du matériau, qui évoque ici comme des racines et des veines.
Lorsque les Souches sont mises en scène dans l’espace, l’ensemble évoque une forêt imaginaire, qui pourrait être celle d’un univers manga. Cela renvoie aussi à l’idée d’un paysage artificiel, d’une nature fabriquée par des bouts de plastique.
Ce qui nous a également intéressé dans ce travail s’il s’expose dans un collège, c’est l’idée d’introduire une part de magie et de couleur dans l’espace gris et bétonné d’un établissement scolaire.
Ce serait aussi une manière de critiquer le manque d’espaces verts, et d’exprimer le besoin d’imaginaire et de fantaisie dans notre quotidien.
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source: g0kamii182
La idea de Laurent Perbos es recuperar el espacio publico de las ciudades, que sea algo mas que un parque, un espacio, una estructura, una materia. Él activa el lugar, utilizando diferentes materialidades, desde uñas, chancha de tennis, mangueras, hasta rocas y más.
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source: documentsdartistes
” Des sculptures anthropomorphiques qui au premier coup d’oeil évoquent quelque chose de familier sans que l’on puisse le définir avec certitude…
Notre première impression, dans une exposition de Laurent Perbos, est celle d’un plaisir esthétique certain. Depuis ses premières pièces, le plasticien ne déroge pas au traitement de la forme qui ne prévaut cependant pas sur le propos de ses sculptures. Certes, le travail de Laurent Perbos s’articule autour de la forme et de la matière. Ces deux composantes sont traitées l’une et l’autre comme une fin en soit, une finalité plastique. Une harmonie des proportions, un soucis des qualités plastiques intrinsèques aux matières qu’il utilise, le tout accentué par une charte de couleurs pop, acidulées, qui rappellent celles utilisées par l’industrie du jouet.
Les oeuvres de Laurent Perbos s’inscrivent dans la pure tradition de l’assemblage, largement utilisé par les nouveaux réalistes. C’est une démarche artistique « qui ne boude pas son plaisir », qui assume son coté esthétisant parce qu’elle ne se limite pas à cela. Quand bien même ses sculptures ne raconteraient rien d’autre, le plaisir esthétique serait déjà une expérience suffisante, car celui-ci est autant une expérience de l’art qu‘une expérience de soit même … Mais le recours à l’assemblage préconise l’utilisation d’objets existants pour rendre la réalité de leur temps. Ainsi, l’artiste opère un curieux mélange entre le réel, celui des objets du quotidien et le merveilleux, les références au mythe, à la fable. Laurent Perbos utilise l’objet comme un élément de composition de base, une sorte de vocabulaire plastique usité. Héritier du ready-made, il réutilise un objet manufacturé, (tuyaux d’arrosage, sandow, balle de tennis) et lui impose une nouvelle finalité. Ainsi ce n’est pas seulement la forme qui se retrouve au service d’autre chose, mais la place que l’objet occupait dans l’inconscient collectif populaire.
Souvent, les expositions des Laurent Perbos sont construites comme un conte initiatique. On évolue dans un monde imaginaire, dans lequel les objets prennent vie grâce au contre emploi que l’artiste leur inflige. Il utilise des images symboliques ou allégoriques comme l’arc en ciel, l’arbre, ou un personnage mythologique et leur invente une histoire. C’est cette histoire qui implique un sentiment et de fait opère une personnification du sujet. Laurent Perbos joue sur des idées, sur des représentations… Il utilise des procédés littéraires ou poétiques, comme l’oxymore, la métaphore et crêt des images ambivalentes aussi bien mentales que visuelles. La chute des éléments en est l’un des exemples le plus poétique. L’arc en ciel, « pontifex » entre l’homme et dieu, a chut et s’est brisé. La pièce évoque sans doute nos illusions perdues, une représentation d’un solipsisme affirmé…
Pontifex : celui qui fait le pont entre les dieux et les hommes
Solipsisme : théorie philosophique selon laquelle l’esprit est la seule chose qui existe réellement et le monde extérieur n’est, selon cette conception, qu’une représentation.
«Laurent Perbos appartient à cette génération d’artistes trentenaires qui plient la banalité et l’environnement quotidiens aux exigences de l’examen critique et à l’urgence de leur dénaturalisation (c’est aussi l’objectif que Roland Barthes assignait à ses Mythologies: combattre la doxa).
Dans un constant va et vient entre des prélèvements de motifs et leur réinjection, mais modifiés, dans le réel, Laurent Perbos, en accentuant la rupture que suppose tout processus de représentation, ouvre une large brèche où flotte l’incertitude».
Jean-Marc Huitorel, 2007.
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source: trendhunter
We have previously seen the work of Laurent Perbos in her far-out tennis court designs, but here are creations of a smaller scale. These unusual ping pong tables are meant to challenge table tennis gamers, and will no doubt add a refreshing design to your games room.
The redesign of these ping pong tables certainly increases the level of difficulty to a somewhat easy game, making the sport of ping pong a whole lot more interesting.
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source: paulfreches
Perbos was born in 1971 and is a graduate of the École des Beaux-Arts of Bordeaux. He currently lives and works in Marseille.