Li Wei
Ли Вей
لى وى
리 웨이
Live at the high place 9
source: highlike
Oeuvres: Crire l’espace: note sur des oeuvres récentes de Li Wei. Artiste performer aux multiples facettes mais propageant son travail sous forme de photographies, Li Wei s’installe dans le paysage artistique international comme une figure majeure. Ses performances sont de vraies performances et le fait de gommer au moyen de son ordinateur les traces de filins qui le retiennent dans ou au-dessus du vide n’enlève en rien ni les diverses impressions que nous pouvons ressentir face à ses images, surprise, crainte, peur du vide mais aussi plaisir, amusement, ou encore interrogation, ni l’expérience réelle à laquelle il se confronte et dans laquelle il entra?ne parfois quelques figurants. ? quoi sert la photographie ? 1 Performance L’oeuvre de Li Wei se situe littéralement à cheval entre la performance, nécessaire à la réalisation de chacune des images qu’il produit et la photographie, qui est l’oeuvre que ceux qui n’assistent pas à la performance peuvent découvrir. Par ce biais, plus encore que de réaliser des images aux aspects souvent un peu magiques, il interroge de manière obsessionnelle d’une part notre relation à la métaphore et d’autre part la relation de la photographie au contexte. En effet, afin d’obtenir cet effet de surprise ou de sidération – un moine planant dans le ciel au milieu des nuages ou un corps droit dont la tête est plantée dans le bitume qu’il semble avoir fait exploser en s’y fichant, un homme que des mains retiennent au-dessus du vide parce qu’il se serait jeté par la fenêtre d’un gratte-ciel ou le même homme parlant dans un micro la tête en bas apparemment retenu par rien dans le hall d’entrée d’un musée – il doit recourir à des installations techniques sophistiquées dont la présence est systématiquement gommée. On peut y voir un aspect important de l’oeuvre, mais il n’en est rien. Si son propos est bien de produire un effet de surprise ou de stupeur, il n’en reste pas moins que l’enjeu est ailleurs, dans ce qu’il fait faire au corps qu’il prend en photo, le sien et ceux de ses assistants et la manière qu’il a de le situer dans l’espace. Postures improbables ou impossibles, elles n’en sont pas moins là sous nos yeux, attirant notre attention finalement sur le résultat plus que sur la performance. Le geste est pour lui source de sensation de mise en danger et de questionnement existentiel. Il l’est aussi pour les spectateurs, mais d’une autre manière. Car ce qui importe lorsqu’on regarde les images qu’il présente, c’est que deux questions se font jours. La première pourrait se formuler ainsi : est-il possible d’écrire avec son corps ? Et si oui quoi ? La seconde pourrait se dire ainsi : qu’y a-t-il d’autre à regarder dans ces images que ce ou ces corps en lévitation ou écrasés ici où là contre une terre résistante. 2 Contexte Le travail de Li Wei prend place dans une tentative nécessaire et insistante traversant certains courants de l’art contemporain, celle de se réapproprier le contexte. Il faut pour cela en avoir été exclu. C’est le paradoxe le plus singulier non tant de l’histoire de l’art que de l’histoire des techniques en tant qu’elles sont impliquées dans l’art. Dans un livre d’une acuité toujours d’actualité, White cube, l’espace de la galerie et son idéologie, Brian O’Doherty évoquant un instant la peinture du paysage du XIXe siècle, a pu noter la chose suivante : 《 Ces tableaux — tout comme d’autres qui, à se focaliser sur un fragment de paysage indéterminé, paraissent 《 se tromper 》 de sujet 》 — accréditent l’idée qu’il y a quelque chose à y déceler, que l’oeil doit en scruter la surface à la manière d’un scanner. Cette accélération temporelle défait le caractère absolu du cadre et l’aménage en zone équivoque. Dès que vous comprenez qu’un fragment de paysage est produit par la décision d’exclure tout ce qui l’environne, vous commencez à prendre conscience de l’espace situé hors du tableau. Le cadre devient une parenthèse. La séparation des peintures le long du mur, comme par une sorte de répulsion magnétique, devient inéluctable. Le phénomène fut accentué et à vrai dire largement suscité par la science nouvelle, l’art qui se dédia à extraire le sujet de son contexte : la photographie. 》 En plongeant littéralement son corps dans le vide, même s’il n’est parfois qu’une sorte de fond à peine marqué ou absent, c’est à tenter de comprendre et peut-être de contrer cette exclusion du contexte dont nous sommes tous victimes, que travaille Li Wei. On pourrait en effet lire la plupart de ses oeuvres comme une tentative violente de projeter un corps, le sien en l’occurrence non pas 《 dans 》 le contexte mais bien contre ce qui nous en tient éloignés, le vide insaisissable de l’air qu’il n’est sans doute pas irréaliste d’assimiler, au moins jusqu’à un certain point à la vitre de verre qui tient le réel à distance et qui constitue l’oeil de l’appareil. Et ainsi de le faire appara?tre, ce contexte, sinon comme l’objectif à atteindre, du moins comme ce qui motive et détermine la réalisation de ces images. Certes, on peut se demander ce que voudrait dire habiter le contexte. Mais on sait, ou du moins on sent, qu’implicitement, c’est bien de notre contexte que nous sommes chaque jour un peu plus expropriés, à la fois par les promoteurs et par les images et que le seul moyen de se le réapproprier est d’en passer par les images en leur faisant faire quelque chose qu’elles ne font pas habituellement. L’oeuvre de Li Wei prend naissance dans cette tentative à la fois désespérée et essentielle, celle qui consiste à tenter de montrer qu’à défaut d’habiter le réel qui comme zone d’exclusion de l’image peut être assimilé ici au contexte, il est possible de l’écrire. Et de l’écrire, non pas avec n’importe quoi, mais avec son corps. Du vide et de la métaphore 1 Fonctions du vide Ce que montrent les photographies de Li Wei, au-delà de la performance proprement dite, c’est une manière d’investir le vide. Car c’est bien 《 là 》 que viennent se loger les corps dans ces images, dans cet espace qui entoure et enveloppe les choses, dans cet air que nous respirons et qu’en général nous ne percevons pas. Lui donner le nom de vide, c’est insister sur le fait qu’il n’est pas neutre et que, à la manière du vide dans la physique contemporaine, il est en fait habité. Au chapitre 25 de son livre, Du vide et de la création, Michel Cassé écrit : 《 Le vide est posé comme l’état d’énergie minimale d’une structure donnée. Définition toute relative : pour qu’il y ait vide, il faut qu’il y ait système. ?tant donné la multiplicité des systèmes, il y a donc des vides et non un vide. Le vide est vide de quelque chose comme la conscience est conscience de quelque chose. Il n’y a donc pas de vide sans cette chose-là. Le vide est relatif à la chose réelle. 》 En pla?ant son corps dans des situations extrêmes, en montrant des moments de rupture d’équilibre ou d’équilibre improbable et pourtant visible sur l’image, Li Wei effectue une double opération. Il fait du vide le tableau invisible sur lequel les corps viennent écrire une partition incertaine et il fait du corps le pinceau et le signe d’une écriture en cours d’invention. La photographie en découpant l’espace, invente un phénomène d’exclusion du contexte contre lequel elle lutte en même temps en tentant de le réintroduire dans ce que l’image montre. Ici ce sont souvent des paysages contemporains, immeubles en tout genre, routes, espaces industriels ou des paysages neutres, comme le ciel, mais qui sont habités par des présences signifiantes, un bouddha en lévitation ou un avion, par exemple. En jetant littéralement son corps dans le vide, il appara?t qu’il le projette en fait contre le vide. En fait, Li Wei semble par ses performances, en mesurer la présence, la consistance et d’une certaine manière en décrire la fonction. Cette projection du corps marque une tentative de rendre compte de l’effet boomerang inévitable qui accompagne l’exclusion du contexte, à savoir une tentative d’inclusion du corps dans le contexte. Et cela ne se peut que d’une manière triple : par l’image, dans l’image et contre l’image. Par l’image car c’est le seul moyen actuel permettant de mettre en scène l’impossible. Dans l’image, car c’est le seul moyen de communication de ce qui échappe aux mots. Contre l’image, car ainsi projeté dans le vide le corps devient à la fois pinceau et signe, vecteur de l’écriture et écriture proprement dite. Si cette écriture est encore en partie illisible, c’est qu’elle se fait à c?té ou au-delà des mots. Le corps devient ici une métaphore active, la rupture d’équilibre engendrée par l’exclusion hors du contexte et par le besoin irrépressible d’en inventer un nouveau, fut-il le plus improbable. Et le seul contexte qui soit commun à tous les niveaux d’existence et à tous les types d’être, c’est le vide. Le chapitre XXV du Tao T? King stipule en effet ceci : 《 Il y avait quelque chose d’indéterminé / avant la naissance de l’univers. / Ce quelque chose est muet et vide. / Il est indépendant et inaltérable. / Il circule partout sans se lasser jamais. / Il doit être la Mère de l’univers. 》 On voit ainsi se mettre en place dans les oeuvres de Li Wei une connexion efficace et puissante entre connaissances contemporaines et savoirs ancestraux. Cette connexion se fait autour d’un questionnement sur les différences d’échelles entre phénomènes. 2 Décontextualisation et recontextualisation La performance prend ici toute sa force puisqu’elle met en relation ces échelles différentes en permettant à des corps humains de se comporter comme des particules, au vide de devenir visible, au devenir de se montrer sous la forme d’un animal encore sans visage, mais déjà à l’aff?t. L’image, elle joue son r?le, un r?le décisif mais comme toujours ambigu puisqu’elle est à la fois le vecteur de la décontextualisation et le moyen d’une recontextualisation. La force de Li Wei est d’opérer ce mouvement de recontextualisation, non pas en renvoyant les corps à leur enracinement social, mais, en partant de leur inscription sociale, de les transformer en révélateur de la puissance du vide. Il y a ainsi trois types de situation dans les photographies de Li Wei. Il y a celles qui rapportent les corps au sol. De tels moments sont des marqueurs de destruction. Dans ce cas la violence symbolique est en quelque sorte métaphorisée par l’action figée. Il y a celles qui mettent en jeu la rupture d’équilibre, la chute possible ou l’élan improbable. De tels moments sont les marqueurs du vide comme puissance de résistance et de transformation du corps en signe. La recontextualisation se fait sur le modèle d’une écriture à venir. Il y a enfin les images qui montrent des corps qui flottent dans l’air ou volent, se tiennent au-dessus du vide, en semblant avoir su prendre appui sur lui. La recontextualisation se fait sur un plan abstrait devenant concret à travers l’image réalisée d’une situation impossible. Nous sommes à la fois historiquement et spirituellement confrontés à la puissance plastique du vide. Ce que nous permet de visualiser et de comprendre le travail de Li Wei, c’est que cette puissance du vide est à la fois relationnelle, historique et absolument constructive. Il nous reste à être concrètement, métaphoriquement et spirituellement à la hauteur de ce vide qu’un autre auteur chinois, Li Tseu, disait 《 parfait 》.
Photographer: Wei Li
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source: obviousmagorg
Nascido em 1970, em Hubei, China, Li Wei reside na cidade-sede das Olimpíadas 2008, Pequim. Seu trabalho é inovador, diferente e porque não dizer, quase assustador. Artista performático, acrobata, ilusionista, sejam quantos adjetivos que possam lhe ser dados, o fato é que Li Wei realmente impressiona. E que uma coisa fique clara: como Li Wei costuma frisar, ele não usa recursos de montagens fotográficas para realizar suas proezas. Apenas cabos, espelhos, andaimes, acrobacias e claro, muita coragem.
Em seus últimos projetos, como “Li Wei Falls To…” as sequências fotográficas são de tirar o fôlego. Mas isso independe do nome da exposição ou do tipo de trabalho que ele cria; o resultado é sempre sensacional. As situações impossíveis criadas, o realismo bizarro, as inúmeras interpretações possíveis; enfim, sempre que você ouvir falar deste chinesinho, prepare-se, não vai ser nada comum. O trabalho de Li resume o velho provérbio: “Uma imagem vale mais que mil palavras!”.
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source: bizarremag
Are you the gambling type? We’ll bet you five chunky English pounds that the first word that came into your head when you saw these pics by Chinese artist Li Wei was, ‘Photoshop’! But while Wei uses image manipulation software to ‘clean up’ his pictures – erasing evidence of cranes, high wires, rigging, ropes and props – he sets up the original scenarios in real life, often placing himself in pant-shittingly dangerous and jaw-droppingly precarious positions in order to compose his photographs.
The 41-year-old from Hubei trained in Beijing and, since 2000, his work has been exhibited everywhere from Hong Kong to Melbourne and Madrid. Wei describes himself as “part photographer, part performance artist”, although we’d add ‘part stuntman’ to that list, too.
In the past decade, Wei’s antics have included being buried upside-down up to his shoulders in frozen ponds and concrete roads, getting scantily-clad models to stomp on his face, and positioning his head beneath a steamroller.
In recent projects, he’s hired teams of people to fly, fall, and float along with him in his compositions.
CHINESE BURNS
Wei says it’s common for him to sustain “a cut, rope burn or scrape” while he’s dangling from a pylon or being shot from a giant crossbow, and although he always tries to get permission to use locations, now and again he suffers the wrath of property owners who aren’t so chuffed to find a strange chap abseiling off their roof.
However, he reckons that “coming up with the idea is always the most difficult part of my work. Realising my ideas once I have them is much easier.”
THE WEI OF THE WORLD
Lately, Wei’s ideas have been inspired by war and global crises. His newest pictures show him as a flying superhero-type character, rescuing screaming crowds from outsized bullets. “I do try to offer some social commentary through my images,” reflects Wei, “but I also see myself as a magician, a prankster, and a troublemaker.”
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source: etodayru
Предлагаем оценить новые работы китайского фотографа Ли Вей (Li Wei). Его фото это смесь перформанса и фотографии, создающие иллюзию полета и нарушение законов физики. Автор утверждает, что все фото сделаны без монтажа. Только при помощи скромного реквизита: зеркало, металлических тросов, строительных лесов и акробатики.
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source: becausethelightblogspot
Un altro talento si aggiunge alla già folta schiera di fotografi cinesi che stanno invadendo lo scenario internazionale. Si tratta di Li Wei, un originale artista di Pechino che si diverte a proporre performance con fantasiosi voli per sconfiggere la gravità.
Andiamo a scoprire chi è.
“Il mio linguaggio artistico è universale e si occupa di temi di politica contemporanea e della società utilizzando simboli comprensibili da tutti in ogni parte del mondo. Sono affascinato dal lato instabile e pericoloso dell’arte…” (Li Wei)
I suoi primi lavori sfruttavano i giochi dei riflessi (Mirroring). Immagini che al primo sguardo incuriosiscono perché si fa fatica a capire il trucco. Con la testa che esce da un foro circolare al centro di uno specchio, il corpo veniva nascosto dal riflesso dello spazio circostante. Una semplice trovata per creare immagini davvero inconsuete.
Segue la più conosciuta Falls, in cui Li Wei sconfigge la gravità con la testa e il corpo incastrato nel terreno, sopra macchine, nell’acqua o nel ghiaccio. Una componente consistente del suo lavoro è la parte performativa. Tramite l’ausilio di gru e cavi, e una notevole fantasia, si fotografa in carrambolesche e surreali esibizioni. Un miscuglio tra performance e fotografia per creare illusioni e realizzare sogni visivi.
Li Wei è nato a Hubei in Cina, nel 1970 e lavora principalmente a Pechino. Le sue opere sono state esposte in gallerie e festival di tutto il mondo. Ho avuto la fortuna di vederlo a Lucca, nel 2011, in occasione del LuccaPhotoFest e mi ha molto divertito.
“Ma sono immagini costruite in fotoritocco e pesantemente elaborate!”
Invece NO, tutti questi scenari e situazioni sono reali. Tutte le immagini sono scattate in loco, utilizzando cavi metallici, corde, impalcature, specchi e molte acrobazie. Non si tratta dunque di montaggi al computer, sebbene alla post-produzione sia lasciato il compito di piccole rimozioni, come i cavi per le sospensioni e altri elementi di supporto. Basti vedere il video (poco più sotto) per rendersi conto della cura, del coraggio e anche della difficoltà tecnica nel realizzare questi scatti.
La gravità è una condizione di instabilità, pericolo e sfida con noi stessi. Questo è ciò che vuol comunicarci Li Wei e lo fa sognando ad occhi aperti, stimolando l’immaginazione del suo pubblico.
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source: elpuercoespin
Dice Li Wei:
Li Wei puede lograr lo imposible. Su mensaje a la gente es: nada es imposible. En sus fotografías, desafía la gravedad, actúa como un meteorito. Inspirado por otros artistas conceptuales contemporáneos, así como por el arte de varieté chino clásico, combina proezas físicas con fotografía. En algunas fotos, aparece suspendido precariamente desde un rascacielos; en otras, se balancea delicadamente sobre su cabeza en lo alto de un pilar o se para sobre una sola mano en el poste de luz de una autopista.
Parte de la intriga es no saber cómo están hechas sus fotos. Pero en el núcleo de su obra se encierra la creencia en la fragilidad de la vida humana, en la capacidad del hombre de superar esa fragilidad. Sus fotos describen la situación actual del hombre: todo es inestable, todo es peligroso. La vida puede ser incierta, pero, al menos en el universo de Li Wei, también sobrenatural.
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source: blogdaumnet
리 웨이의 작품은 위험한 상황을 행위 예술과 사진술의 조합을 통해 만들어가는 것을 목표로 하고 있다. 그의 작품 속에서 절대 컴퓨터를 활용한 몽타쥬 기법은 이용되지 않으며, 대신에 와이어, 거울, 아크로바틱을 활용해 자신의 작품 세계를 구축해 나가고 있다.
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source: chuyenthuongngayohuyenblogspot
Nhiếp ảnh gia Trung Quốc Li Wei vừa đưa ra một loạt ảnh kết hợp giữa nhiếp ảnh với nghệ thuật biểu diễn, tạo ra ảo giác bay bổng hoặc không trọng lực. Tác giả cho biết không hề dùng “photoshop” để chỉnh sửa, chỉ dùng các thủ thuật chuyên nghiệp như gương, dây thép, giàn giáo hoặc thuật nhào lộn. Li Wei sinh năm 1970 ở Hubei, Trung Quốc.
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source: blogdaumnet
2000년부터 국제적인 명성을 얻기 시작한 행위예술가이자 사진작가인 ‘리 웨이’는 조작 없이 실제로 아슬아슬한 장면을 연출하기도 하고, 강선(steel wire)이나 거울을 이용한 경우(mirroring)엔 간단한 수정을 통해 충격적인 이미지를 만들어내는 것으로 잘 알려져 있다.
이탈리아, 스페인 등지를 돌아다니면서 특이한 사진작업을 계속 해 왔다.
그의 특이한 사진은 최고가 8000달러(한화 약 800만원)에 팔린 적도 있다고 한다.
우리나라에서는 2006년에 개인 사진전을 가졌다.