MARIO CEROLI
wave
source: thisiscolossal
According to the New York Times sculptor Mario Ceroli is one of the least known yet most influential artists of the Italian post-war scene. His work spans over forty years and I encourage you to take a deep dive into his website to explore his wide range of installations and sculptures. Two of his most beautiful works depict crashing waves sculpted from thin layers of precisely cut wood and glass titled La Vague and Maestrale. The energy present in the works is remarkable as if any moment the materials are going to crash into the gallery floor. Also, if you’ve ever been to the Adelaide Botanic Garden in Australia you may have seen a similar piece by sculptor Sergio Redegalli called Cascade.
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source: intransitblogsnytimes
For lovers of contemporary art a must-see show of the Italian Arte Povera sculptor Mario Ceroli is on view at the Tornabuoni Gallery on the upscale Avenue Matignon.
“Mario Ceroli: The Pope of Arte Povera,” which follows museum-quality major retrospectives of Lucio Fontana and Alighiero Boetti at the gallery (16, Avenue Matignon; 33-1-53-53-51-51; tornabuoniart.fr), runs through Dec. 8.
The idiosyncratic Mr. Ceroli is one of the least known but most influential artists of the Italian post-war scene. The 60 pieces in this retrospective overview of his work, dating from the 1960s to today, show why.
His signature style creates strikingly monumental images that begin as two-dimensional silhouettes, but go beyond even three dimensions: the fourth dimension — time — is represented by painstakingly built-up layers, which act like a still representation of sequenced movie frames.
At the entrance to the gallery an inscrutable burka-clad figure, composed of sliced strips of white painted wood, stands guard, watching the visitor through hidden eyes. The piece, part of the artist’s “Taliban” series, breathes mystery. Mr. Ceroli is a virtuoso craftsman but not always a welcoming artist.
Yet once you get inside, he opens up. A nine-foot-long wave unfolds in a dynamic swirl of movement while a layered silhouette, “The Diver,” plunges gracefully into infinity.
The materials of choice are usually Russian pinewood, sometimes burnt, and glass and lead. But the medium isn’t what matters. “It’s not about the exaltation of the material — the material isn’t important, it is a convention,” said Enrico Crispolti, the curator of the exhibition, “it’s the image that is most important.”
In that sense, Mr. Ceroli lies outside the Arte Povera movement — a radical and intellectual philosophy focused on using basic and unconventional materials to challenge and deconstruct conceptions of space and matter. Mr. Ceroli has a different story to tell, Mr. Crispolti said. He is an anti-materialist but not a deconstructionist.
“He subverts the classical idea of sculpture and constructs a different kind of four-dimensionality through the idea of a superimposition of sliced silhouettes,” Mr. Crispolti said.
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source: connaissancedesarts
Figure majeure de l’art italien d’après-guerre, Mario Ceroli travaille toujours dans son atelier romain et bénéfice ce mois-ci d’une rétrospective à la galerie Tornabuoni, à Paris.
Mais en quoi a-t-il vraiment révolutionné l’art du XXe siècle ? Ceroli fait partie des fondateurs de l’Arte Povera, un mouvement conceptuel baptisé ainsi à Gênes en 1967. Il s’opposait au Pop Art par le refus des moyens artistiques traditionnels, comme la peinture, et l’introduction de matériaux « pauvres », le bois, la terre ou les déchets industriels. Le galeriste Michele Casamonti répond plus précisément : « Ceroli a été l’un des premiers à utiliser ces matériaux “pauvres” ou éphémères. Dès 1968, il a fait des sculptures en glace qui fondaient peu à peu, sous l’action d’un feu… Il a aussi inventé la sculpture bidimensionnelle, avec ses profils découpés et leur ombre. Il dit d’ailleurs que l’ombre, c’est l’âme d’une personne. Enfin, il a modifié la notion d’espace. Ses sculptures ne sont pas des objets disposés dans l’espace, mais deviennent l’espace. » En effet, la pièce pour laquelle il a été primé à la Biennale de Venise en 1966, Caissa Sistina (Chapelle Sixtine), une grande structure en bois que les installateurs prirent pour une caisse d’emballage et faillirent démonter, invitait pour la première fois les visiteurs à entrer dans une oeuvre. La rétrospective proposée ces jours-ci à Paris met en scène une cinquantaine de pièces balayant un demi-siècle de création. Une vraie opportunité car Ceroli ayant beaucoup créé sur commande, pour des institutions ou des collectionneurs privés, peu d’oeuvres circulent sur le marché. Actuellement, il travaille pour le Vatican. Clin d’oeil à sa fameuse Caissa Sistina, il doit imaginer une oeuvre de 250 mètres sur la vie de Jean-Paul II, oeuvre qui courra le long de l’escalier hélicoïdal menant à la chapelle papale…
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source: nextliberationfr
Certains voient en Mario Ceroli l’un des précurseurs de l’arte povera («art pauvre»). D’autres (en majorité) précisent que l’artiste n’a jamais fait partie de ce mouvement. Pour preuve, il n’a pas participé à la première exposition, en 1967 à la galerie la Bertesca de Gênes, qui regroupait treize jeunes artistes, exposition fondatrice de l’arte povera, selon le nom donné par le critique Germano Celant. D’ailleurs, Ceroli ne figurait pas non plus à «Arte povera 2» qui, à la galerie Di Méo, rassemblait en novembre des pièces des principaux protagonistes, Giovanni Anselmo, Alighiero e Boetti, Mario Merz…
En revanche, avec une quarantaine d’œuvres des années 60 à aujourd’hui, la galerie Tornabuoni présente la plus importante exposition de Mario Ceroli en France. L’ensemble permet de découvrir le parcours de cet artiste (né en 1938, installé depuis le milieu des années 50 à Rome) à la carrière singulière qui, dès l’âge de 27 ans, se voit reconnu dans le monde entier en obtenant le prix de la Biennale de Venise en 1966 et qui pendant trente ans va réaliser des décors pour les plus grandes scènes de théâtre (Scala de Milan, Fenice de Venise, Bolchoï de Moscou…), pour le cinéma et la télévision, tout en continuant de produire des sculptures.