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MASKULL LASSERRE

Coriolis

source: canadianart

Creation and destruction, harmony and discord, refinement and brute force—these are some of the tensions that abound in “Vertigo,” an exhibition of sculptural works by Montreal artist Maskull Lasserre currently on view at Pierre-François Ouellette art contemporain. In the show’s opening work, Coriolis, an upright piano sits in the middle of the gallery, its top crushed in by a massive boulder. Only on closer inspection does it become clear that the piano is actually a rusted steel simulacrum, an illusion of tradition, both musical and sculptural, rendered mute by the force of nature. Lasserre further disorients expectation in the gallery’s back space, where a suite of intricately hand-built musical-sculptural hybrids—a violin punctured by a sabre-toothed skull, the disembodied apparatus of a piano, a stringed attachment for a .357 revolver and a meat cleaver revamped as a stringed instrument—measure a humanist’s attachment to beauties of form and reason against the hard reality of humanity’s destructive inclinations and the fragility of existence.
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source: olavosaldanha

A partir de objetos comuns Maskull Lasserre extrai arte. Este artista canadense explora o potencial inesperado do cotidiano contido nas coisas que carregam algum valor social, elementos de nostalgia, de alegoria, de humor e até do macabro. São incorporações novas da arte no objeto que induzem a estranheza e levam a uma curiosa viagem da pré-presença das esculturas.

Maskull Lasserre nasceu em 1978, em Calgary, Alberta. Ele passou sua infância na África do Sul e voltou para o Canadá para se instalar em Ottawa. Lá estudou artes visuais e filosofia na Mount Allison University, e escultura na Concordia University em Montreal.
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source: quebecor

Pour comprendre Coriolis, il faut savoir regarder vers le passé et se l’imaginer. Musicien lui-même, l’artiste a décidé de se tourner vers la sculpture pour exprimer ses interrogations sur les liens qui unissent l’individu à son environnement.

L’œuvre exposée dans l’espace musée de Québecor a été fabriquée à la main, pièce par pièce. Piano droit de métal, faussement rouillé par le temps, l’œuvre apparaît étrange et pourtant familière, à la fois surréaliste et intrigante. Dans des conditions semblables, un piano réel aurait volé en éclats. Pourtant, il est facile d’y reconnaître là un piano sur lequel une pierre très lourde serait tombée. Coriolis oblige donc le spectateur à revoir ses acquis et à se questionner sur ses sens et sur sa normalité. L’œuvre incite à réaliser qu’il existe encore de nouvelles manières de voir le quotidien, de faire les choses et surtout de les comprendre et de les apprécier.