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MATT PYKE & FRIENDS

The Transfiguration

source: lnmagfr

Designer, peintre, professeur…, anglais, Matt Pyke, 36 ans, est l’un des artistes numériques les plus reconnus sur la scène internationale, depuis l’exposition de son installation Forever au Victoria & Albert Museum de Londres, en 2009. Il est connu pour ses œuvres originales, envoûtantes, déconcertantes, parfois, qui font envisager les nouvelles technologies sous un jour chaleureux et attachant.

La boucle, c’est le thème de prédilection de l’artiste, sa manière de créer, et donc le leitmotiv de l’exposition. La majorité de ses œuvres observe donc ce schéma, dont la durée varie.

L’artiste s’est ainsi approprié les ruisseaux de leds qui parcourent le bâtiment. Il y livre des informations étonnantes, réflexions sur le temps qui passe. On apprend par exemple que chaque seconde, 1.115.740.740 cellules de notre corps se renouvellent, tandis que dans le même laps de temps, six cosmonautes sont en orbite.
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source: pariscitymag

Après une ouverture en demi-teinte, éclairée de quelques belles fulgurances, voici enfin la grande exposition inaugurale de la Gaité Lyrique. Et la première exposition parisienne d’envergure sur les arts graphiques animés, servie par une scénographie totalement subjuguante.

Le nom de Matt Pyke ne dira pas grand chose aux néophytes. D’autant que l’identité de cet Anglais de 38 ans, qui se définit comme un artiste numérique, s’est progressivement effacée au profit de son studio, Universal Everything. Logos animés, films, installations : Universal Everything est une référence dans l’univers graphique, avec des clients tels que MTV, Nokia ou Chanel. Le collectif réunit quelques unes des pointures de la programmation informatique, et de la 3D.

En accueillant ce solo show, la Gaité Lyrique, qui se veut le temple des nouvelles technologies, pose son ambition : présenter le meilleur de la création assistée par ordinateur, en l’envisageant non seulement comme une culture mais comme une expression artistique à part entière. Le pari est gagné haut la main, grâce à la qualité des oeuvres présentées, et à une scénographie qui donne à l’ensemble une véritable force émotionnelle. Les textes de présentation, limpides et inspirés, la synchronisation harmonique qui conditionne un sentiment de bien être sur tout le parcours, la sophistication des éclairages, la fascination des images : tout cela procure un plaisir simple, et bien réel, à vivre comme une expérience sensible. Entre foire du trône moderne (on fait la queue devant une boîte noire géante pour plonger son regard dans une autre dimension) et cérémonie nocturne (bruits de pas ou pulsation cardiaque, la présence d’une créature érigée en figure centrale résonne dans l’espace de façon lancinante), c’est une exposition à voir, pour mesurer aussi, le chemin parcouru par ces “compagnons modernes” de l’art graphique, qui se servent ici de leurs outils fantastiques pour un propos un peu incarné. Et universel : des cycles de vie à un au-delà qui nous dépasse et nous donne à rêver.
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source: fastcodesign

Artists love to portray technology as the villain, as a force for evil that makes short work of our humanity. (Call it the Hal Effect.) Matt Pyke isn’t one of them. The artist — who, it should be noted, works out of a log cabin in Sheffield, England — is an unabashed techno-optimist. As the 12 pieces in his latest exhibit show, from a morphing monster projected on the wall to dancers whose bodies float off into pixely abstraction in a powerful wind tunnel (below), technology and people can walk happily hand in hand.