Nicole Tran Ba Vang
source: fashionproductionblogspot
Este trabajo titulado “Collection Printemps/Eté”, de la fotógrafo parisina Nicole Tran Ba Vang, es una crítica a la sociedad, al mundo de la moda, a la obsesión humana por conseguir cuerpos perfectos, al abuso de la cirugía estética. El concepto me parece genial, el desarrollo y la producción muy bueno, por supuesto no falta photoshop.
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source: fashionproductionblogspot
This work, titled “Collection Printemps / Eté”, from the Parisian photographer Nicole Tran Ba Vang, is a critique to the society, to the fashion world, to the human obsession to achieve perfect bodies, to the cosmetic surgery abuse. The concept seems cool, the development and the production are very good, of course photoshop is not missing.
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source: gabrieleschiniwordpress
L’artista franco-vietnamita Nicole Tran Ba Vang (1963) è una stilista di moda professionista. Per esprimere la sua arte, utilizza pittura, fotografia, video e installazioni.
Nel suo mondo, il ritocco digitale dell’immagine diventa mezzo d’espressione e non concepito come miglioramento dell’immagine ai fini dell’abbellimento a tutti i costi.
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source: galeriepatricetrigano
Artiste plasticienne d’origine vietnamienne, Nicole Tran Ba Vang vit et travaille à Paris.
Elle s’est d’abord imposée dans le paysage de la photographie française contemporaine.
Issue de la mode, l’artiste conçoit toujours des « Collections », comme elle nomme aujourd’hui chacune de ses séries photographiques.
Elle joue avec les codes et les mécanismes de ce domaine qu’elle connaît parfaitement, tout en reprenant son langage visuel.
Ses images interrogent le culte de l’apparence et ce qu’il dévoile de nos préoccupations identitaires. C’est avec un certain humour et une apparente légèreté que l’artiste continue d’ausculter en profondeur ce phénomène insaisissable et incontournable, dans ses dimensions à la fois sociales et psychologiques
Nicole Tran Ba Vang s’est fait connaître avec des images paradoxales dans lesquelles elle déshabille ses modèles en les habillant d’une seconde peau, les parant d’étranges « habits de nudité ». Ces images à la fois séduisantes et dérangeantes perturbent la perception de ce que nous possédons de plus immuable – notre peau – en l’accessoirisant comme un élément interchangeable de la garde-robe idéale.
« Etre ou ne paraître », c’est par ce jeu de mot que Nicole Tran Ba Vang aime alors à définir les enjeux de son travail.
Depuis 2003, elle réalise des séries photographiques qui étendent sa réflexion sur l’identité : ses femmes-caméléons ont la peau brodée, prolongeant dans leur chair les délicats motifs qui ornent les murs dans lesquels elles semblent vouloir se fondre.
Dans sa « Collection Automne/Hiver 2007/08 », les personnages sont brodés et emprisonnés dans les murs avec les motifs du décor, faisant redoubler ainsi le jeu ambigu entre le réel et le fictif. L’artiste prolonge ainsi ses recherches sur la relation du corps à son décor, de l’individu à son environnement. Ces photographies sont intégrées à une installation, dont les murs sont directement rebrodés créant ainsi des wall-embroideries.
En créant la scénographie et les costumes de Eldorado (Sonntags Abschied), elle signe sa première œuvre pour le spectacle vivant.
Dans sa série récente, « You Will Never Die », l’artiste présente un ensemble qui revisite les grandes icônes de l’art occidental. Célébrés par les institutions et le public pour leurs qualités esthétiques et le savoir-faire de leurs créateurs, la “Tête d’Aphrodite” dite “du Capitole” (150 av. J.-C., Paris, Musée du Louvre), “le Portrait des époux Arnolfini” de Jan Van Eyck (1434, Londres, National Gallery), “le Portrait d’une jeune femme de Christus Petrus” (1470, Berlin, Gemäldegalerie), “la Joconde” de Léonard de Vinci (1503-1506, Paris, Musée du Louvre), “La Madone aux oeillets” (1506-1507, Londres, National Gallery) et “la Fornarina” de Raphaël (1518-1519, Rome, Palazzo Barberini), “Salomé” de Titien (1515, Rome, Galleria Doria Pamphilj), l’”Autoportrait au chapeau de paille” (1782, Londres, National Gallery) et “le Portrait de la reine Marie- Antoinette à la rose” (1783, Versailles, Musée national du château) d’Elisabeth Louise Vigée Lebrun sont aussi les modèles et les sujets d’appropriation favoris des artistes depuis des siècles. Un héritage et une mise en abyme revendiqués par Nicole Tran Ba Vang qui s’est constituée un musée personnel de portraits, de déesses et de personnages bibliques, modèles canoniques et genres académiques qui renvoient non seulement à l’histoire de l’art ancien mais également aux nombreuses pratiques de détournement exercées au XXe siècle par Marcel Duchamp, Andy Warhol, ou plus récemment Cindy Sherman et les frères Chapman.