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OLGA KISSELEVA

Ольга Киселева

divers faits

OLGA KISSELEVA   DIVERS FAITS

source: lespressesdureel

Olga Kisseleva (née 1965 à Saint-Pétersbourg, vit et travaille à Saint-Pétersbourg et Paris), artiste pionnière de l’art numérique, recourt aux nouvelles technologies, à la photographie et à la vidéo pour nous livrer un constat du monde dominé par la technologie et le conditionnement des comportements. L’artiste rend compte d’une réalité complexe, offerte à de multiples lectures : locales, contextuelles, globalisées. Ses œuvres traitent du territoire, de l’identité, des sciences ou des nouveaux médias et révèlent les failles du modèle occidental. Dirigeant son regard sur les sociétés post-modernes, Olga Kisseleva tente de découvrir la place qui est réservée à la pensée, à l’activité intellectuelle et artistique.
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source: crieeorg

Le projet « DIVERS FAITS » est construit autour d’une série photographique de natures mortes contemporaines. Les références historiques du projet se situent dans la peinture hollandaise de XVIIe siècle, qui contient un véritable dictionnaire d’allégories visuelles développé par les peintres de la Renaissance du Nord, où chaque nature morte dissimule, une « deuxième ligne » de sujet racontée à travers toutes sortes de denrées.

Chaque pièce de la série « Faits divers » est aussi une histoire, qui se lit à travers les multiples significations sémiotiques et émotionnelles propres à chacun des objets présents dans la composition.

Les œuvres ont été réalisées par une équipe mixte, composée d’historiens de l’art, de sociologues, sémiologues, d’une écrivain et de l’artiste, suivant le protocole suivant :
1. Un dictionnaire contemporain de la symbolique de la nourriture et des objets du quotidien est créé en par l’équipe du projet. Ce dictionnaire, en plusieurs volet est composé des références historiques toujours valables, ainsi que des références contemporaines internationales.
2. Cinquante courtes histoires sont commandées à l’écrivain Helena Villovich.
Ces histoires sont inspirées de notre vie quotidienne (celle d’un faubourg parisien des années 00 peuplé par des artistes, poètes, grossistes de vêtements et des clandestins en attente d’Eurostar). Chaque histoire est construite autour de quelques mots clés extraits du dictionnaire.
3. Une nature morte est composée d’après chaque histoire. Les objets choisis pour la nature morte correspondent aux mots clé à la base de l’histoire.
4. L’ensemble représente :
– une narration chronologique
– une panorama de notre vie
– un essai d’une sémiologie de l’alimentation contemporaine
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source: paris-art

Depuis les années 1990, Olga Kisseleva développe une oeuvre protéiforme (nouvelles technologies, vidéo, photographie, installation, performance…) traversée par des constats et interrogations sur l’état du monde. Ses oeuvres, souvent élaborées selon une méthodologie scientifique, traitent des problématiques sociétales, identitaires, territoriales, artistiques et intellectuelles rattachées aux sociétés post-modernes.

L’exposition “Divers Faits” présentée à La Criée propose de découvrir un ensemble de propositions artistiques inédites associées à la sémantique alimentaire. L’espace d’exposition principal accueille une série de 50 photographies de natures mortes contemporaines, chacune associée à une histoire courte.

Les références historiques de cet ensemble se situent dans la peinture hollandaise du XVIIe siècle qui contient un véritable répertoire d’allégories visuelles, où chaque nature morte dissimule une «deuxième ligne» de sujet raconté à travers toutes sortes de denrées.

Par ailleurs, chaque pièce de la série est aussi une histoire, qui se lit à travers les multiples significations sémiotiques et émotionnelles propres à chacun des objets présents dans les compositions.

Pour réaliser ce projet, Olga Kisseleva a suivi un protocole précis et s’est entourée d’une équipe constituée d’historiens de l’art, de sociologues, de sémiologues et d’une écrivain. Dans un premier temps, un dictionnaire contemporain de la symbolique de la nourriture et des objets du quotidien a été élaboré.
L’artiste a ensuite commandé à l’écrivain Helena Villovich une série de 50 histoires inspirées de son quotidien. Chaque texte a été rédigé à partir de références et de mots-clés extraits du dictionnaire et a ensuite déterminé la composition de chaque nature morte.

L’ensemble “Divers Faits” correspond donc à la fois à une narration chronologique, un panorama autobiographique et un essai de sémiotique sur l’alimentation contemporaine.

Le soir du vernissage, Olga Kisseleva organise un dîner-performance intitulé À l’heure de Moscou, conviant un certain nombre de personnes à partager un repas composé de plats issus du Livre de l’alimentation délicieuse et saine, ouvrage dogmatique de 1938 préfacé par Staline.
Au cours du repas, les spécificités de la symbolique de la cuisine soviétique sont expliquées aux invités à travers un dialogue entre des comédiens dissimulés dans le public.
Avec ce dîner, Olga Kisseleva réaffirme son intérêt pour le banquet en tant qu’action politique et recrée une sorte d’utopie culinaire et artistique –les plats devenant des symboles historiques et idéologiques.
Elle aborde ainsi, avec une pointe d’ironie, un des aspects de la tradition soviétique qui a participé à la construction de l’idéologie communiste. Une vidéo documentant ce dîner-performance sera, par la suite, diffusée dans une salle de projection annexe.
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source: wro2015wrocenterpl

Olga Kisseleva (FR), artist, professor and founding director of Art&Science Institute, Sorbonne University, Paris was born 1965 in Saint-Petersburg. Graduated from the Vera Mukhina Institute of Industrial Art in 1988, she continued her studies at the PhD at the Hermitage Museum and also studied physics at the Leningrad State University. In the early 1990s she studied at the University of California and Columbia University in New York, focusing on video art and multi-media, defending her Ph.D. dissertation on the topic of video and computer art. After receiving a Fulbright grant in 2000, she became a part of a team of creators working on the development of numerical technologies in the United States.

In 1998, Kisseleva’s book on the video and computer art was published in France and other counties and she was invited to teach at Sorbonne. Since 2007 Kisseleva is Head of Art and Science Department and a member of the High Scientific Committee of Sorbonne. She is also an editor of Plastic Art& Science Magazine at Editions de la Sorbonne.

Olga Kisseleva works mainly in installation, science and media art. Her work employs various media, including video, immersive virtual reality, the Web, wireless technology, performance, large-scale art installations and interactive exhibitions. She realised numerous art and curatorial projects in the Modern Art Museum (Paris, France), the State Russian Museum, (Saint-Petersburg, Russia), KIASMA (Helsinki, Finland), Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia (Madrid, Spain), Fondation Cartier for contemporary art (Paris, France), Centre Georges Pompidou (Paris, France), Guggenheim Museum (Bilbao, Spain), MOMA (New York, USA), the National Centre for Contemporary Art (Moscow, Russia).
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source: sussleorg
Olga Kisseleva (born 1965 in Saint-Petersburg) is a Russian artist. Olga Kisseleva works mainly in installation, science and media art. Her work employs various media, including video, immersive virtual reality, the Web, wireless technology, performance, large-scale art installations and interactive exhibitions.
Biography
As early as the beginning of the 1990s Olga Kisseleva became, thanks to an invitation by the Fulbright Foundation, part of a team of creators working on the development of numerical technologies in the United States. She primarily stays at Columbia University and University of California, where she participates in the adventure of the first start-ups of the Silicon Valley.

The work of Olga Kisseleva constantly interweaves actions that reveal themselves in the urban environments or in network with interventions in galleries and museums. For the 5th Dakar Contemporary Art Biennial, she presented « Une Voyante m’a dit… », an alarming method, where the artiste publicly exchanges her look with different participants to symbolically endorse their identity and see the world through their eyes. « Where are you? » places the phenomenon of the teleobjectivity to the centre of the project while proposing an immersion within reality, in environments that truly raise the imagination. Leaving one collects photographs accumulated during their peregrinations through the world; the artiste makes obvious the impressive gaps to which one attends in all contemporary megalopolis. Rewarded by the International Prize ProArte (Russia), Olga Kisseleva works in collaboration with The Academy of Sciences « Hybrid Space », a body of twelve interactive installations, a perilous game, that explores the capacity of the spectator to reveal the presence of a border, that separates reality and the imagination.