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Toru Takemitsu

武満 徹

Orion and Pleiades

Toru Takemitsu  Orion and Pleiades

source: schottjapan

1930年、東京に生まれる。おもに独学で作曲を学んだ。

作品は、コンサート・ピースから電子音楽、映画音楽、舞台音楽、ポップ・ソングまで多岐にわたる。「タケミツ・トーン」と呼ばれた独特の響きは、世界中の演奏家、音楽ファンを魅了した。

また1973年から1992年までおこなわれた「Music Today」の音楽監督や、1986年に始まった「サントリーホール国際作曲委嘱シリーズ」を監修するなど、常に同時代の音楽に高い関心をもち、多くの優れた作曲家を日本に紹介した。

名エッセイストとしても知られ、『音、沈黙と測りあえるほどに』などの他多数の著書がある。

1996年、65歳で死去。
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source: hjck

La música instrumental del primer periodo de Takemitsu estuvo marcada por una intensidad ricamente disonante, así como por la influencia de Schoenberg y Berg, el estilo francés, especialmente de Debussy y de Messiaen, mantendría y reafirmaría su presencia hasta sus últimas creaciones. El carácter de su música se fue haciendo más sensible y suave, a veces romántico, dando vida al típico “sonido Takemitsu”. Obras típicas son el concierto para guitarra To the Edge of Dream (1983), inspirado por el pintor surrealista belga Paul Delvaux, o Vers l’arc-en-ciel Palma (1984), compuesta en homenaje al pintor Joan Miró fallecido en 1983, o Toward the Sea (1981) para flauta y guitarra.

La música popular y el cine fueron dos intereses permanentes de Takemitsu. Para guitarra transcribió una serie de canciones populares, entre ellas varias de The Beatles, por quienes sintió gran admiración, mientras que en el cine produjo 93 partituras entre 1956 y 1996. Fue solicitado por algunos de los más respetados directores japoneses, Kurosawa, Teshigahara, Imamura, Shinoda y Oshima, para complementar sus imágenes e historias con música evocativa.
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source: brahmsircamfr

Premier compositeur japonais à avoir acquis une réputation internationale, Takemitsu a passé la première partie de son enfance jusqu’à l’âge de sept ans en Mandchourie, région chinoise occupée par les Japonais, où son père travaillait. Revenu au Japon, il poursuit sa scolarité jusqu’en 1944, date à laquelle il est mobilisé pour renforcer les bases japonaises en prévision de la prochaine invasion américaine. L’histoire politique du Japon depuis 1868 a oscillé entre l’intégration de la culture occidentale et des périodes protectionnistes de retour à la tradition nationale. Le contexte de la Deuxième guerre mondiale n’échappe pas à ce mouvement de balancier. Alors que la culture occidentale, et spécifiquement américaine, était totalement proscrite au Japon, le jeune Takemitsu, découvre au sortir de la guerre la célèbre chanson « Parlez-moi d’amour » qui l’impressionne profondément et dont il parlera encore avec émotion à la fin de sa vie. Il décide alors de devenir musicien et se forme en majeure partie de façon autodidacte, tout en recueillant parallèlement les conseils du compositeur Yasuji Kiyose. Bien qu’ayant été initié au koto par sa tante quand il était enfant, le jeune Takemitsu orientera clairement, dans un premier temps, ses choix en faveur de la musique occidentale aux dépens de la culture japonaise qu’il évitait consciemment : « Le Japon n’existait pour moi que dans un sens négatif. Du moins, quand j’ai décidé d’apprendre la musique occidentale moderne et d’en vivre, il me fallait rejeter le Japon » (Mirrors).

Nourri de musique occidentale écoutée à la radio, il découvre également les œuvres de Copland, Piston et Sessions, celle de Messiaen à laquelle il restera attaché toute sa vie, et se passionne pour les films de Capra et d’autres réalisateurs américains, prolongeant ainsi le goût prononcé de sa mère pour le cinéma. Après avoir écrit sa première œuvre marquante, Lento in due movimenti (piano, 1950), Takemitsu participe l’année suivante à la fondation du groupe Jikken Kobo (Atelier expérimental, 1951-1957), initié par le poète surréaliste Shuzo Takiguchi, et qui réunit des musiciens, poètes et plasticiens. Cela donne lieu à des concerts avec des expériences de relation entre musique et image (Joji Yuasa), et pour lesquels Takemitsu composera notamment Uninterrupted Rest I (1952) pour piano et Vocalism A.I. (1956) pour voix enregistrées sur bande sur les lettres du mot « ai » (amour). L’expérience du « Jikken Kobo » marque irrémédiablement Takemitsu qui pratiquera souvent le travail en collaboration avec d’autres artistes, au croisement entre des formes artistiques différentes — poésie, théâtre, arts plastiques, etc. — et plus encore pour le cinéma. Il épouse en 1954 l’actrice Asaka Wakayama.

Comme beaucoup de compositeurs japonais, Takemitsu découvre la musique sérielle, la musique concrète et la musique électronique au début des années cinquante. Peu après la création du studio de la NHK en 1955 amorçant les premières œuvres de musique concrète et électroniques japonaises (Mayuzumi), Takemitsu compose des musiques pour bande (Static Relief, 1955), des musiques pour la radio et la télévision, et aborde le cinéma avec ses premières partitions dès Hokusai en 1952 (sa musique ne sera finalement pas retenue et c’est Kiyose qui sera crédité au générique).

À la suite d’une visite au Japon de Stravinsky, qui manifesta un intérêt appuyé pour le Requiem pour orchestre à cordes (1957), la notoriété de Takemitsu acquiert peu à peu une dimension internationale. Il remporte diverses récompenses dans le cadre de festivals de musique contemporaine. Bien qu’il commence à s’intéresser à la musique traditionnelle japonaise après avoir découvert le théâtre de marionnettes (Bunraku), Takemitsu continue à dissocier ses origines culturelles et sa propre musique qui reste étrangère à cette source. C’est le contact avec les idées de John Cage à la fin des années cinquante, puis la rencontre entre les deux hommes en 1964, qui le conduira à réviser sa position en l’incitant à renouer avec sa propre culture : Eclipse pour biwa et shakuachi (1966), dont la notation relève autant du graphisme que de la tablature, et surtout November Steps pour les deux mêmes instruments traditionnels confrontés à un orchestre symphonique l’année suivante, constituent les étapes essentielles de la réintégration de la tradition japonaise dans la musique de Takemitsu, qui culminera avec In an Autumn Garden (1973) pour un orchestre de gagaku.

Les années soixante-dix sont celles de la consécration pour le compositeur – il est nommé directeur du Space Theater dans le cadre de l’exposition universelle d’Osaka en 1970 – dont le catalogue s’accroît de façon importante dans des domaines très divers. Il reçoit parallèlement de nombreux prix et honneurs internationaux qui ponctueront régulièrement ses dernières années.

La production de Takemitsu dans les années quatre-vingt sera majoritairement consacrée à alimenter les cycles « Waterscape » (Rain Tree, Rain Spell, Rain coming, etc.) et « Dream » (Dreamtime, Dream / Window, Rain Dreaming) qui coïncideront avec une musique de plus en plus consonante et dont le point culminant sera atteint avec Quotation of Dream (1991). La réconciliation entre les cultures est symbolisée dans le concept de « mer des tonalités » qui apparaît comme le maillon esthétique et musical entre l’orient et l’occident.
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source: britannica

Toru Takemitsu, (born Oct. 8, 1930, Tokyo, Japan—died Feb. 20, 1996, Tokyo), Japanese composer who , achieved worldwide renown for works that combined the tradition of Western classical music and the sounds of traditional Eastern instruments, especially the biwa (a short-necked lute) and the shakuhachi (a bamboo flute), in addition to serial music and musique concrète. His compositions also used percussion in unusual ways, electronic alteration of orchestral sounds, and even silence to return to music the sensuality he thought it had lost. In addition to concert works, he composed more than 90 film scores, including Woman in the Dunes (1964) and Ran (1985). Takemitsu was, for the most part, self-taught, though he did study intermittently with the composer Yasuji Kiyose. He first performed in public in 1950 and the following year helped found a new group, the Experimental Workshop. Takemitsu’s first composition to attract international attention was Requiem for Strings (1957), which became one of his most popular works. Igor Stravinsky and Aaron Copland promoted his music, and it began to be performed abroad. Major orchestras also began to commission and perform his compositions, among them what was possibly his best-known work, November Steps (1967). Takemitsu’s later music reflected the influence of Claude Debussy, George Gershwin, and Olivier Messiaen and incorporated elements of tonal harmony along with those of serial music. He also claimed that the Japanese formal garden inspired the structure of his music, as illustrated by such works as A Flock Descends into the Pentagonal Garden (1978) and Tree Line (1988). Takemitsu was active in festivals of modern music and was director of the Space Theatre at Expo ’70 in Osaka, Japan. Among his awards were the Gravemeyer Award (1994) and the Glenn Gould Prize (1996). Takemitsu’s last work was a piece for the flute, and he was working on his first opera at the time of his death.
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source: schott-music

I can well imagine Toru Takemitsu travelling through Japan, not to capture different aspects of the moon, but let’s say to experience the wind whistling through different trees, and returning to the city with a gift. This gift consists of the transformation of nature into art. (John Cage)

Toru Takemitsu was born in Tokyo on 8 October 1930. He began attending the Keika Junior High School in 1943 and resolved to become a composer at the age of 16. During the post-war years, he came into contact with Western music through radio broadcasts by the American occupying forces – not only jazz, but especially classical music by Debussy and Copland and even by Schoenberg. He made his debut at the age of 20 with a piano piece Lento in Due Movimenti. Although Takemitsu was essentially a self-taught composer, he nevertheless sought contact with outstanding teachers: Toshi Ichiyanagi acquainted the composer with the European avant-garde of Messiaen, Nono und Stockhausen, and Fumio Hayasaka introduced Takemitsu to the world of film music and forged contacts to the film director Akira Kurosawa for whom Takemitsu produced several scores to film plots. Alongside his musical studies, Takemitsu also took a great interest in other art forms including modern painting, theatre, film and literature (especially lyric poetry). His cultural-philosophical knowledge was acquired through a lively exchange of ideas with Yasuji Kiyose paired with his own personal experiences. In 1951, the group “Experimental Workshop” was co-founded by Takemitsu, other composers and representatives from a variety of artistic fields; this was a mixed media group whose avant-garde multimedia activities soon caused a sensation. Takemitsu taught composition at Yale University and received numerous invitations for visiting professorships from universities in the USA, Canada and Australia. He died in Tokyo on 20 February 1996. Peter Mussbach and the Berlin State Opera Unter den Linden commemorated Takemitsu in their staged project “My Way of Life” in 2004.

Takemitsu’s earliest works display influences of Arnold Schoenberg and Alban Berg, whereas the compositions of his second creative phase reflect his preoccupation with French Impressionism, particularly Debussy. The composer gained initial recognition at the end of the 1950s with his Requiem for strings (1957) which incorporates serial techniques. Takemitsu’s interest in a wide variety of artistic expressive forms and his individual sense of freedom developed through his autodidacticism shaped the character of his avant-garde style. As early as 1950, he utilised a tape recorder to create musical collages from “real” sounds (“musique concrète”: Water Music, 1960; Kwaidan, 1964). In the early 1960s, two new elements appeared in Takemitsu’s works: on the one hand, traditional Japanese music (November Steps, 1967, for biwa, shakuhachi and orchestra) in the form of the deliberate juxtaposition of Eastern and Western musical culture and, on the other hand, the musical representation of natural phenomena (ARCI for orchestra, 1963-1966). Representations of the art of Japanese gardens through the utilisation of symbolic musical metaphors are frequently encountered in his compositions (A Flock Descends into the Pentagonal Garden for orchestra, 1977).

Although Takemitsu’s artistically most ambitious works are focused on the genres orchestral and chamber music, the composer also displays great interest in popular music including jazz, pop and French chansons. He composed around a hundred film scores (Dodes’ka-Den, 1996). His 12 Songs for Guitar (1977), containing passages with arrangements of world-famous pop classics (including songs by the Beatles), demonstrate Takemitsu’s affinity with the broader musical tastes generated by the hyper-cultural influences of a media-dominated world.

Takemitsu was the recipient of numerous awards and prizes including the Prix Italia, first prize at the Festival of Contemporary Music in Karuisawa (both in 1958), the German Consulate prize at the Tokyo Contemporary Music Festival (1960 and 1961), the major prize at the Japanese Art Festival (1966), the Otaka Prize (1976 and 1981) and the Los Angeles Film Critics Award (for the film “Ran”, 1987), the UNESCO-IMC Music Prize (1991), the Grawemeyer Award for Music Composition (1994) and the Glenn Gould Prize (1996). Takemitsu was composer-in-residence at the Canberra Festival of Musica Viva in Australia (1960), at the London Music Digest (1973) and the Evenings for New Music at the State University of New York in Buffalo (1977). In 1979, he was appointed as an honorary member of the Academy of Arts in the German Democratic Republic, a member of the American Academy of Arts and Letters in 1984, a member of the Ordre des arts et des letters in 1985 and in 1994 as a member of the Royal Academy of Music in London.
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source: im-wald-des-tapioblogspot

Toru Takemitsu (1930 – 1996)

Takemitsu – Großmeister der Postmoderne

Toru Takemitsu wurde 1930 in Tokyo geboren. Seine Eltern siedelten kurz darauf in die Mandschurei über, wo er seine ersten Lebensjahre, bis zu seiner Einschulung verbrachte. In dieser Zeit hatte er keinen Kontakt mit westlicher Musik, da diese gemäß der staatlichen Kulturpolitik als degeneriert und unjapanisch galt. Seine Schullaufbahn wurde 1944 je unterbrochen, als er 14-jährig zum Militärdienst eingezogen wurde. Die harte Zeit brutalen militärischen Drills sollte Takemitsu weiteres Leben prägen. Heimlich hörte er mit Kameraden auf einem Grammophon französische Chansons und seine Begeisterung für westliche Musik wurde geweckt. Nach Kriegsende lag er längere Zeit schwer krank in einem Hospital der US-Armee, wo er gebannt den amerikanischen Radio-Shows lauschte und erstmals in Kontakt mit klassischer europäischer Musik geriet. 16-jährig, angeregt durch diese musikalische Erfahrung, begann er erste eigene Stücke zu komponieren und beschloss professioneller Musiker zu werden. Zunächst als Autodidakt eignete er sich die Grundlagen der Kompositionslehre an, bevor er 1948 seinen Unterricht bei Yasuji Kiyose aufnahm.

In seiner ersten Schaffensperiode löste er sich strikt von allen japanischen Einflüssen, ein Umstand den er später direkt auf seine Erfahrungen beim Militär und der kulturellen Unterdrückung während des Krieges zurückführte und eiferte europäischen Vorbildern, speziell der zweiten Wiener Schule um Schönberg und dem französischen Impressionismus um Debussy, nach. Doch schon bald entwickelte er einen ganz eigenen avantgardistischen Stil und begann etwa mit elektronischer Musik zu experimentieren.

Sein internationaler Durchbruch gelang Takemitsu mit seinem Requiem für Streicher, das Igor Stravinsky 1958 auf einer Japanreise zufällig im Radio hörte und daraufhin, begeistert von der Musik, umgehend Aaron Copland auf diesen begabten jungen Komponisten aufmerksam machte. Copland verschaffte Takemitsu einen Kompositionsauftrag, was ihn rasch auch in westlichen Konzertsälen bekannt machte.

Beeinflusst wurde er in diesen Jahren durch die progressive internationale junge Komponistengeneration (Cage, Stockhausen, Schaeffer, Messiaen, etc.), aber auch amerikanischen Jazz und westliche Populärmusik (Beatles-Arrangements für Gitarre). Doch erst sein Kontakt mit John Cage Anfang der 1960er Jahre stieß ihn wieder auf die eigene japanische Musiktradition, die er von nun an offensiv in seine Werke integrierte.

Toru Takemitsu begeisterte sich schon früh für das Kino und komponierte ab den 60er Jahren zahlreiche Filmmusiken. Im Laufe seines Lebens arbeitete er so mit fast allen wichtigen japanischen Regisseuren seiner Zeit, schrieb Musik für mehr als 100 Filme und Fernsehproduktionen. Die Handschrift seiner Filmmusik war einem stetigen Wandel unterworfen, weshalb die Ergebnisse für den Laien extrem unterschiedlich klingen. Filmkomponisten haben oftmals einen sehr einprägsamen Personalstil, der sich über die Jahre kaum verändert. Dadurch lässt sich ihre Musik auch für ein ungeschultes Ohr sofort zuordnen (z.B. Susumu Hirasawa oder Joe Hisaishi). Nicht so bei Takemitsu, der traumwandlerisch zwischen verschiedensten musikalischen Stilen hin und her sprang.