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VAN GRIMDE CORPS SECRETS

Les Gestes

source: vangrimdecorpssecrets

Animée par le désir de toujours questionner les possibilités du corps en formes et en mouvements, la chorégraphe Isabelle Van Grimde érige son œuvre sur la manipulation de trois éléments fondamentaux: le corps, l’espace, le temps. La particularité du vocabulaire d’Isabelle Van Grimde tient à la manière de lier étroitement recherche formelle et sensibilité; émane de cette recherche un langage épuré, fondé sur l’étirement extrême du corps. De ces corps poussés à la limite de leurs possibilités se dégage le tissu émotif de l’œuvre.

Danseuse, chorégraphe, fondatrice et directrice artistique de la compagnie montréalaise Van Grimde Corps Secrets, Isabelle Van Grimde mène une carrière internationale marquée par des collaborations interdisciplinaires qui élargissent les horizons de la danse contemporaine tout en multipliant les perceptions possibles du corps et de l’œuvre scénique. Son travail se caractérise notamment par la qualité du dialogue qu’elle nourrit entre danse et musique.

Artiste-chercheuse ouverte sur le monde, elle mène des recherches théoriques et fondamentales sur le corps dont elle est régulièrement invitée à parler dans des conférences et groupes de recherche internationaux, et sur lesquelles elle a déjà publié quelques écrits. En 2011, le Conseil des Arts du Canada lui a décerné le Prix Jacqueline Lemieux pour sa contribution à l’enrichissement de la vie artistique au Canada et à l’étranger.

Si le dialogue entre danse et musique est aujourd’hui au cœur du travail d’Isabelle Van Grimde, l’interdisciplinarité l’a toujours été. Image, théâtre, arts plastiques, architecture et littérature sont mis en scène dans l’une où l’autre des œuvres qui jalonnent son parcours depuis la fin des années 1980. D’autre part, elle élargit le champ des perceptions possibles du corps et de ses créations en les présentant selon le principe de l’œuvre ouverte.

Le langage chorégraphique d’Isabelle Van Grimde résulte de l’exploration des possibilités physiques infinies des corps et du tissu émotif qui s’en dégage. Dans ses toutes premières créations, elle s’intéresse à la dimension théâtrale du corps dansant. Parmi celles-ci, Secrets Vestiges est la première pièce à s’inscrire au répertoire de la compagnie créée en 1992. Suivent Au sommet de tes côtes, l’œuvre ciné-scénique Par la peau du cœur et À l’échelle humaine, où la chorégraphe oriente sa recherche sur la puissance de la physicalité et la communication par le corps.

Tout en lignes, en précision et en raffinement, sa gestuelle s’inscrit comme une architecture dans l’espace jusqu’au début des années 2000. Puis, son approche se fait plus sensible et même viscérale, s’appuyant sur les pulsions et les tensions élémentaires d’un corps dit « primal ». Sujet d’un important travail de la colonne vertébrale, du bassin et du rapport au sol, il devient architecture résonnant de ses espaces intimes et du mystère de la création; lieu de questionnement, d’exploration et de redécouverte de ses propres territoires.

Influencée par la recherche théorique qu’elle mène depuis 2004, Isabelle Van Grimde s’interroge aujourd’hui sur le sens que peut prendre la danse quand la physique quantique énonce que la matière ne serait que de la lumière condensée et que la chair, les organes et le squelette ne seraient que la somme de vibrations énergétiques. Cherchant à conceptualiser et à habiter ce « corps du futur » que les neurosciences tendent à redéfinir et dont les nouvelles technologies modifient déjà certaines des fonctions, elle explore, depuis Les Chemins de traverse III, IV et V comment ces nouvelles images du corps peuvent influencer notre manière de bouger. Tout en restant ancrée dans le corps primal, sa recherche sonde des états de corps vibratoires, des zones inhabituelles d’impulsion pour le mouvement et des façons inusitées d’enchaîner les mouvements ou de dérouler les phrases chorégraphiques.
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source: gizmag

“The project began as a collaboration between members of our group in the Input Devices and Music Interaction Lab (specifically Joseph Malloch, Ian Hattwick, and Marlon Schumacher, supervised by Marcelo Wanderley), a composer (Sean Ferguson, also at McGill), and a choreographer (Isabelle Van Grimde),” reveals Malloch. “In 2008 we worked with the same collaborators on a short piece for cello and dancer which made use of a digital musical instrument we had already developed called the T-Stick. We decided to apply for a grant to support a longer collaboration for which we would develop instruments specifically for dancers, but based loosely on the T-Stick.”

The aim was to develop instruments that could be played on their own, or as part of the dancer’s body. Rough sketches and outlines became early prototypes fashioned from foam, and then onto corrugated plastic. These were attached to dancers to explore the kind of movement possible while wearing what were now being referred to as prosthetic instruments. The designers settled on three basic types (a Visor, a Rib and a Spine), and work began on modifying the design, integrating sensor systems and selecting the right materials for working prototypes.

“The use of digital fabrication technologies allowed us to quickly iterate through variations of the prototypes,” says Malloch. “To start out, we used laser-cutters at the McGill University School of Architecture and a 3D printer located at the Centre for Interdisciplinary Research in Music Media and Technology. As we moved to production we outsourced some of the laser-cutting to a commercial company.”

The Ribs and Visors are made from laser-cut transparent acrylic and polycarbonate layers stuck firmly together with solvent. The laser cutter was also used to create eight touch-sensitive pads from a transparent conductive plastic film, which are connected to capacitive touch sensing circuitry at the base of the instruments by thin wire fed through grooves etched into the acrylic. The base is also home to a ZigBee radio transceiver, a 3-axis accelerometer, drivers for embedded LEDs and Li-Pol batteries.

Construction of the Spines is a little more involved. The laser cutter comes into play again to produce transparent acrylic vertebrae that slot onto PVC tubing. A thin PETg plastic rod is fixed to either end of the instrument, which allows the Spine to be bent and twisted. Also at each end of the Spine is an inertial measurement unit comprising a 3-axis accelerometer, a 3-axis gyro, a 3-axis magnetometer, and a microcontroller that runs custom firmware.

All of the 30 or so instruments produced so far were designed to withstand extended use in live performances, and can be smoothly attached to, or detached from, a dancer’s costume courtesy of 3D-printed mounts. The Ribs, Visors and Spines were also created to head out on the road without needing the developers to tag along. For the recent Les Gestes performances, however, technical support staff did accompany the two dancers and two musicians on the short tour.

“Their duties regarding the instruments were basically to change the batteries and make sure they were out of their cases before shows,” says Hattwick. “We tried to make everything from the hard cases to batteries and computer interface as seamless as possible, so there was no need for any specialized knowledge on the part of the users. The software, on the other hand, required more attention and was the main focus of the tech staff running the show. I did actually go on part of the tour, but as an observer and not as tech staff.” Work on new gesture mappings is also planned, along with refinements to some of the integrated electronics, and the design of new methods of attaching the instruments to a performer.
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source: taringa

Estos instrumentos son la culminación de un proyecto de tres años de duración en la que los diseñadores trabajaron en estrecha colaboración con los bailarines, músicos, compositores y coreógrafo. El objetivo del proyecto era desarrollar instrumentos que son visualmente impactantes, utilizan tecnologías de sensores avanzados, y son lo suficientemente resistente para uso extensivo en el rendimiento.

Las formas complejas y transparentes son iluminadas desde el interior, e incluyen espinas articuladas, viseras curvadas y Costillares. A diferencia de la mayoría de las interfaces de control de la informática musical, funcionan tanto como manipulables, controladores de mano y portátiles, como las extensiones de seguimiento de movimiento en el cuerpo. Además, puesto que los artistas sin problemas pueden unir y separar los objetos, estos nuevos instrumentos deliberadamente difuminan la línea entre los cuerpos de los artistas intérpretes o ejecutantes y el instrumento que se está reproduciendo.

Los instrumentos prostéticos fueron diseñados y desarrollados por el Dr. investigadores Joseph Malloch y Ian Hattwick bajo la supervisión del director IDMIL Marcelo Wanderley. A partir de bocetos y prototipos de espuma en bruto para la exploración de la forma y el movimiento, que avanzaban a través de muchas iteraciones del diseño antes de llegar a la versión actual. Los investigadores hicieron un uso intensivo de las tecnologías de fabricación digital como cortadores de láser y las impresoras 3D, que se accede a través de la Escuela de la Universidad McGill de Arquitectura y el Centro de Investigaciones Interdisciplinarias en Música Medios y Tecnología, también organizada por McGill.

Cada uno de los instrumentos de trabajo casi treinta producidos para el proyecto ha incorporado sensores, fuentes de alimentación y los transceptores de datos inalámbricos, permitiendo un artista para controlar los parámetros de la síntesis de la música y el procesamiento en tiempo real a través del tacto, el movimiento y la orientación. Las señales producidas por los instrumentos se enrutan a través de un sistema de software peer-to-peer de código abierto el equipo IDMIL ha desarrollado para el diseño de las conexiones entre las señales de los sensores y parámetros de síntesis de sonido.

Aunque la evolución de los nuevos diseños de instrumentos no ha cesado, las versiones actuales aparecieron en producciones recientes de la obra “Les Gestes” por dos bailarines y dos músicos. La pieza se desarrolla en colaboración con los investigadores IDMIL, y recorrió partes de Canadá y Europa durante la primavera de 2013.
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source: adgetblog

Questi strumenti sono il frutto di un progetto durato tre anni durante i quali i progettisti hanno lavorato a fianco di musicisti, ballerini, compositori e coreografi. Obiettivo del progetto sviluppare strumenti di grande impatto visivo con tecnologie di rilevamento avanzate, abbastanza robusti per essere utilizzati nelle performance.

Le forme complesse e trasparenti sono illuminate dall’interno e includono spine articolate, visiere curve e ribcages. Questi strumenti protesici sono stati progettati e sviluppati da Joseph Malloch e Ian Hattwick, ricercatori di Ph.D., sotto la supervisione di Marcelo Wanderley, direttore di IDMIL.

Il lavoro ha preso le mosse con bozzetti e prototipi di schiuma per esplorare forme e movimenti, al fine di far crescere meglio il progetto, portandolo alla grande efficacia delle versioni attuali. I ricercatori hanno fatto largo uso di tecnologie digitali di fabbricazione, come laser e stampanti 3D, per un risultato di pregevole qualità.

La loro pregevole interazione con il ballerino permette di produrre delle coreografie molto eccitanti, che generano felici alchimie dialettiche, ispirate da una grande fluidità, in una tela che profuma di magia, anche se il contenuto è altamente tecnologico. Non sempre, infatti, la ricerca produce oggetti freddi e poco emozionanti. Dipende da tante cose, non ultima la capacità di interagire in modo vivo con l’utilizzatore, come in questo caso.